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Archives Mensuelles: septembre 2009

Anthologie Hydromel

Je laisse d’abord la parole à la voix officielle…

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Créateurs, inventions et savants fous
Anthologie dirigée par Merlin Jacquet

Au sommaire :
La machine à démonter le temps, Marie-Anne Cleden
Le syndrome du Link, Christian Fontan
L’espace dans la géométrie, Léo Kennel
Sans mixture ni potion, Aurélien James Ross
L’œuvre d’art de l’avenir, Jean-François Seignol
La boîte noire, Nicholas Eustache
Verre brisé, Célia Deiana
H – Confidentiel, Marianne Gellon
Le Verseau, Gabriel Vidal

L’exploration de la thématique du tryptique créature, création et créateur – dans la spécificité de chaque item comme dans leurs rapports entre eux – est à la fois si universelle dans ses divers recoupements et si large d’intérêt que l’expérience d’une anthologie, d’un tour d’horizon créatif sur le sujet apparaissait comme une excellente opportunité de réunir textes et idées quant à ce propos.

« L’enterrement du Nobel qui travaillait sur une machine à remonter le temps ; les étranges histoires du Link, ce livre interactif qui rend les enfants dépendants. La lutte surréaliste de Seth, Isis et Osiris au sein
d’une organisation surréaliste, le détournement de l’Opéra Total de Wagner contre le roi.
Les voyages furieusement hallucinés d’Alphonse Nietzchneknarf, la cour de récréation de Miroir désertée par les enfants morts que les camions ont emportés ; finalité de la muse, drogue à l’origine d’une science appliquée au-delà de toute compréhension.
Recherche désespérée de la formule de la bombe H par un scientifique russe dans les bras d’une prostituée. Et le Verseau, vieil enfant fou qui construit des robots pour sa ville brisée… »

Illustration d’Alain Mathiot

A l’instar de La nuit en sursaut, l’anthologie sera en avant première les 2,3 et 4 octobre au festival du livre de Mouans-Sartoux. Seront en dédicace Léo Kennel, Aurélien James Ross et Marianne Gellon (soit plein d’auteurs, si c’est pas magnifique, ça). Il s’agira d’une édition spéciale, limitée et accompagnée, le disais-je, de splendides marque pages : la sortie officielle aura lieu également vers mi-octobre et nous lancerons les souscriptions sous peu.

Et maintenant ma petite note personnelle : Comme elle est trop belle cette couverture !
Déposez vos souscriptions dès que l’annonce en sera faite ! Aidez les petites maisons d’éditions ! Regardez comme c’est beau !

A noter que la première novella d’Hydromel paraîtra en même temps : La Nuit en sursaut, de Léo Kennel.

 
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Publié par le 30 septembre 2009 dans écriture

 

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Sondage

Kaliom Lud, tête du Royaume des Mots Rêveurs (dont j’ai parlé il y a quelques jours pour mon dernier heureux événement), se lance dans l’édition papier après un webzine de qualité. Pour se faire, il a besoin de votre aide, rapide et sans obligation d’achat bien entendu. Je lui laisse la parole tel qu’il présente cela sur son blog :

Bonjour,

Vous savez peut-être que je travaille actuellement à la création d’une maison d’édition. Dans ce but, je souhaite vous soumettre un petit questionnaire, sous forme de formulaire,  sur vos préférences en matière de livres que vous pouvez trouver à cette adresse : http://www.motsetlegendes.com/etude_marche.php.

Il ne vous faudra pas très longtemps pour répondre à tous, mais chacune de vos réponses me permettra de mieux définir vos attentes et d’être certain de bâtir une maison d’édition avec une base solide.

Je vous remercie d’avance pour le temps que vous prendrez pour répondre à mes quelques questions

Merci pour lui !

 
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Publié par le 30 septembre 2009 dans écriture

 

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Septembre vers l’automne

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Un jour d’avance pour le retour sur ce mois de septembre très ensoleillé, à la productivité relative mais aux cours de sports intenses (on prend ses bonnes résolutions quand on peut !) On notera une boulimie au début du mois niveau BD, et fin du mois niveaux bouquins. Je continuerai sur ma lancée vorkosigane une fois lu un livre de Robert Charles Wilson et sans doute un ou deux poches de quelques auteurs invités aux Utopiales de Nantes à la fin du mois, histoire de ne pas arriver là-bas en complète inculte.
Niveau cinéma, du très très bon pour une déception, bref, un mois plutôt sympa.

BD internationales :
J’ai retrouvé ma carte de médiathèque !
In the clothes named fat, Moyoco Anno : une plongée originale dans le monde d’une grosse (une vraie, pas une pseudo comme on en trouve beaucoup) C’est intéressant, très vrai par moment, mais l’histoire est complètement parasitée par des éléments qui affaiblissent le récit.
Welcome to NHK, vol. 1, Takimito et Kendi Oiwa : une vision du monde des otaku japonais. J’ai trouvé ça fade, assez nul et dépourvu d’intérêt. Peut-être que ça s’améliore après, mais pour l’instant je ne comprends pas le buzz.
Candy Life, Yayoi Ogawa : Ogawa, c’est mieux quand ça dure. L’histoire ici est trop condensée pour toucher vraiment. Dommage.
Papa told me, vol. 1,  Nanae Haruno : chronique de quartier centrée autour d’un romancier veuf et de sa petite fille surdouée. Moins ancré dans la réalité qu’Un drôle de père, mais tout aussi poétique, porté là aussi par la connivence entre le père et la fille, le premier (gros) volume est un vrai petit plaisir. Le dessin est un peu vieillot par contre.
Goyô, vol. 1, Natsume Ono : Un manga qui gagne à être connu sur un samouraï si timide et mal à l’aise qu’il n’arrive pas à garder un emploi plus de deux jours. Jusqu’au jour où… J’aime beaucoup le dessin, j’aime beaucoup cette galerie de personnages qui se dévoilent peu à peu.
Real, vol. 8, Takehiko Inoue : Si vous ne l’avez pas encore lu vous méritez la mort.
The Outsider, Gou Tanabe : Un recueil de nouvelles interprétant des écrits de Lovecraft, Maxime Gorki et Anton Tchekov, suivis d’une nouvelle surnaturelle originale. Intéressant et quelquefois déroutant. Une curiosité.
Cosmos, Kim Sung Jun : manwha construit sur quatre personnages, illustré de magnifiques aquarelles. Un peu trop vaporeux dans certains passages, mais intriguant, dans le bon sens du terme.
Courtney Crumrin et les choses de la nuit, vol. 1, Ted Naifeh : Une petite fille et des monstres, façon Neil Gaimann, mais sans la saveur. Bof.
L’Héritage d’Emilie, vol. 1 à 4, Florence Magnin : Une jeune femme hérite d’un château hanté, déjà ça commence bien, mais si on y ajoute des portes aux étoiles et des fêtes païennes, sur des dessins magnifiques, que demandez de plus ? (à part la suite ?)
Love Pistols, vol. 2, Tarako Kotobuki : Mwahahahahahaha ! (oui j’ai un humour débile)
Joséphine, vol.2 « Même pas mal », Pénélope Bagieu : C’est frais, c’est vrai, c’est drôle, et Joséphine est la seule héroïne moderne qui a une culotte de cheval. Respect !
Un drôle de père, vol. 5, Yumi Unita : Un peu déçue, je préférais la période enfantine à la période ado (et ça commence à me gonfler l’équation ami d’enfance = amour de la vie, pas très original tout ça)
Love Mode, vol. 2, Shimizu Yuki : on arrive à l’arc AoexNaoya et c’est toujours aussi mignon entre ces deux-là.
BexBoy, vol. 2 : Halala, les scénarii ne volent vraiment pas très haut ^o^

Livres :
Un mois très prolifique…
– Quand les muses parlent, Truman Capote.
– Cordelia Vorkosigan, Lois McMaster Bujold.
Dehors les chiens, les infidèles, Maïa Mazaurette.
– L’Apprentissage du guerrier, Lois McMaster Bujold.
– Miles Vorkosigan, Lois McMaster Bujold.
– Cetaganda, Lois McMaster Bujold.
La Frontière de l’infini, Lois McMaster Bujold.

Films :
– Un prophète, Jacques Audiard. 4/5
– The Reader, Stephen Daldry. 4/5
– Monsters vs. Aliens. 2/5
– District 9, Neill Blomkamp. 4,5/5
– Julie et Julia, Nora Ephron. 2,5/5
– Hôtel Woodstock, Ang Lee. 4,75/5 (culte)
Run, Fatboy, Run, David Schwimmer. 3/5

Séries TV :
Deadwood, saison 2 et 3 : Très très très déçue par l’absence de saison 4. Parce que quand même, le niveau de tension de la saison 3 est vraiment insensé. Dommage ;_;
The Big Bang Theory, saison 3, ép. 1 : Pas mal, le bruit du public me porte sur le système mais la résolution Penny / Léonard est bien trouvée (à mon avis)
Criminal Minds, saison 5, ép. 1 : épisode un peu mou, mais je ne pensais pas qu’ils allais faire « ça » à Hotch *-* CM, la série la plus borderline du moment…
Glee, saison 1, ép. 1 : je me tâte pour continuer, l’héroïne est insupportable mais le reste est rigolo.
Psych, saison 1, ép. 1 à 3 : pas mal. Je vais sans doute la garder sous le bras.

 
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Publié par le 29 septembre 2009 dans cinema, lectures, série TV

 

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4ème Nuit de l’Ecriture

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La 4ème Nuit de l’Ecriture organisée par Gaby aura lieu ce samedi 2 octobre de 21h30 à 4h du matin.
Comme d’habitude, il s’agit de veiller toute la nuit et décrire 10000 mots.
Mes deux dernières tentatives n’ont pas été couronnées de succès : mal organisée la première fois, j’ai accouché d’une mauvaise nouvelle ; et malade la seconde fois, j’ai regardé des séries télé tout en encourageant quelques personnes. Du point de vue de la productivité, c’était assez moyen.
Cette fois-ci je tente une nouvelle tactique. Déjà je vais essayer de ne pas être malade (ce sera déjà un bon début) Ensuite, au lieu de bosser sur des textes en cours (AT, correction, challenge 2009) sur lesquels il me faut du temps, de l’éveil et de la lumière, je vais m’attaquer à autre chose. J’espère que ce sera plus concluant, et si oui, je vous en parlerai dimanche !

 
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Publié par le 28 septembre 2009 dans écriture

 

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Hôtel Woodstock – Ang Lee

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Les films qui font du bien viennent toujours à l’improviste, quand on ne les attend pas vraiment. Des fois on a des soupçons, on se dit que ça va marcher avant même que les lumières ne s’éteignent dans la salle. L’instinct marche (Good Morning England au début de l’année) ou pas (Julie & Julia qui, justement parce que je pensais aimer, m’a terriblement déçue)
Par contre, pour le dernier film de Ang Lee, Hôtel Woodstock, je ne m’attendais pas à ça. A la fin du film il n’y avait pas de surexcitation extrême, de joie improbable et de sensations exacerbées, de celles qu’on porte en soi après avoir découvert quelque chose de vraiment exceptionnel. Non. Ne me levant de mon siège de ciné, je fus plutôt prise d’un calme étrange, d’une espèce de zennitude bizarre assez déconcertante.
J’aime les films « hippies », mais j’y trouve toujours quelque chose à redire. J’avais choisi un regard cynique relativement assumé pour Into the wild, parce que je ne supporte pas les gens qui ne prennent pas conscience des conséquences de leurs actes. Ce sont des imbéciles. Mais j’ai adoré le film quand même. Du même point de vue, plus ancien, Hair est une de mes comédies musicales préférées, mais les personnages assument des positions politiques dont l’égoïsme et le côté « petits cons » me déplait.
C’est un des points que j’ai beaucoup aimé dans Woodstock Hôtel. Le sosie du héros de Hair, jean pattes d’eph’ et veste à frange, est un hippie, pacifiste, gentil, plein de bonne volonté… et un capitaliste. Pour organiser un concert, il faut de l’argent, des avocats et un sens poussé des affaires. Il n’y a aucun jugement de la part du cinéaste dans ce portrait, juste une logique que beaucoup de hippie, anars, pseudo anars, etc, nient (comme ce journaliste anti commercial qui un jour s’étonnait que même les petits groupes de musiques vivant sur myspace aient besoin de publicité) Le genre de truc qui m’énerve (même si je n’approuve pas non plus l’argent et la publicité à outrance. Il faut juste est réaliste, mais je m’éloigne du sujet.
Or donc ce film réaliste n’a pas mis à mal mes nerfs par des thèses extrémistes. Beaucoup diront que c’est son défaut, mais pour moi ce film est sympathique, gentil et chaleureux, sans ironie ni cynisme. Et ça fait du bien.
Les bases étant posées, on se laisse aller à suivre le parcours initiatique de ce garçon, apprenti artiste à New-York, chargé de maintenir le motel de ses parents hors de l’eau. Mère abusive et grotesque, père absent et peu locace. Et le gamin, avec ses doutes et ce devoir filial insupportable, de rencontrer des gens qui vont changer sa vie, en quelques jours, que ce soit l’organisateur du festival, sa copine, un copain survivant du Vietnam, un soldat travesti, un couple adepte de l’acide et un charpentier.
C’est doux, ça parle d’initiation, de prise de liberté, de couper le cordon, ça ne fait pas mal et pour une fois c’est ça qui est bien.
Woodstock Hôtel va sans doute devenir un de mes films culte. Comme ça, gentiment…

 
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Publié par le 27 septembre 2009 dans cinema

 

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Publication

Ma nouvelle Se servir de ses dons, parlant de mutations cérébrales (plus ou moins) sur fond de roman noir, paraîtra dans la webrevue Mots et Légendes sur le thème Surhumain du site des Mots Rêveurs.
Merci au comité de lecture et plus de nouvelles sans doute bientôt !

 
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Publié par le 26 septembre 2009 dans écriture

 

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Début du compte à rebours

Dans deux mois très exactement, ce blog, dernier né d’une multitude (le premier codé tout html sur les pages persos de wanadoo, puis un autre sur free, enfin je crois, puis encore un sur livejournal aujourd’hui privé et quasiment pas utilisé) Donc ce blog, je disais, aura deux ans. Le 26 novembre 2009.
Une telle longévité, passée à la moulinette d’évènements plus ou moins heureux dont certains ont failli avoir raison de son existence, mérite récompense (enfin je trouve) (et puis c’est rigolo à faire)
J’ai donc envie de faire un concours, histoire d’épicer un peu ça, et ce malgré la crainte récurrente de n’avoir aucun succès (heureusement que je n’ai jamais foutu les pieds dans une école de pub, parce que niveau réclame, je suis au degré – 300 de l’efficacité)
Je sais déjà à peu près ce que je vais offrir à ou aux gagnant(s) (désignés par moi et uniquement pas moi)
Par contre je ne saurai que demander : des tablettes de chocolat, des gâteaux, un chèque cadeau pour une grande librairie ? Tout cela me paraît quand même un rien trop matérialiste (mais bon si vous envoyez quand même des gâteaux tant mieux !)
Je vais sans doute demander un texte, un dessin, ou quelque chose de l’ordre du témoignage, il faut juste que je trouve le sujet.
Les cadeaux de ma part ? Des bouquins forcément, choisis avec goût, en relation avec ce blog, donc avec moi, et une petite surprise en plus.
Maintenant comment « vous » soutirez quelque chose… J’y réfléchis… XP

Sinon rien à voir, j’ai repensé aux Bracelets d’Emeraude cette nuit. Ma grande quadrilogie uchronique steam punk et romantique. Comme si je n’avais rien d’autre à faire…
J’avais pourtant bien commencé à bosser dessus : ici, ici, ici et .
Isil, je pense que le second article pourrait t’intéresser par rapport au « problème » du personnage féminin ^^

 
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Publié par le 26 septembre 2009 dans blog

 

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Le questionnaire des illustrateurs

Puisque Blacky me demande mon avis, je le donne ! Par contre nous allons nous retrouvez bien loin des domaines illustrés de la fantasy. Ici il s’agit donc de donner quelques exemples de couvertures qui nous ont marquées. J’avoue que personnellement je fais peu de cas des illustrations. Bon certes, un dessin que je n’aime pas me donnera des a priori sur le bouquin en lui-même, mais la plupart du temps je préfère me référer au titre, voire au quatrième de couverture.
N’empêche qu’il y a trois artistes que j’aimerais quand même bien rencontrer…

Celle qui m’a accroché l’oeil dès le premier regard :

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(désolée, pas moyen de trouver la couverture originale et mon scanner… pfff… J’ai la flemme de le rebrancher)
Enfin donc j’étais jeune, j’étais rebelle, j’étais fan de Tim Burton (oui, je l’avoue, je ne suis pas une vraie fan de comics ! Ne m’en voulez pas !) J’étais à la Fnac, j’ai vu la couverture et j’ai dit « chiche ». Pas déçue pour un sou par ce recueil de nouvelles (Le Joker : L’homme qui riait, éditions Fleuve Noir)
Pastel sur fond noir, un côté inachevé, un regard de malade et un sourire glacial. J’adore.
Artiste : Kyle Baker.

Celle dont je suis raide dingue :

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Sans cette couverture, je n’aurai peut-être jamais lu ce bouquin. Et puis ça me rappelle des souvenirs de Fac, quand je me retrouvais être la seule de l’amphi à aimer les peintres académiques, post-académiques, classiques, néo-classiques, etc. Ceux qui ont fait de la violence une esthétique (entre autres)
Artiste : Nicolas Siner.

Celle dont j’engagerais volontiers le créateur pour réaliser la couverture des « Invisibles »

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Tom Jung.
Parce qu’on a tous le droit de rêver hein… Mais à mon avis, je n’aurais jamais les moyens ^o^ (non parce que si je peux je paie de ma poche aussi)

En fait je dois avouer que niveau couverture j’aime beaucoup les photos (la magnifique couverture du Faste de Morts de Kenzaburô Ôé avec ses lycéens fantômes) et les couvertures un peu plus abstraites (par exemple je préfère aux couvertures de la Tour Sombre celle de Marche ou Crève, composée uniquement de trois gouttes de sang sur un fond noir)

Bon, je passe la chaîne à Marie, Gaby et Isilrae. Et hop !

[EDIT] Parce que j’ai oublié, mais je veux le dire haut et fort…

J’engagerais volontiers ce créateur pour réaliser la couverture des « Chasseurs »

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Chère Elvire, j’espère sincèrement qu’un jour ce sera possible…

 
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Publié par le 25 septembre 2009 dans Non classé

 

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Voyageons dans les étoiles sans le faire exprès

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Illustration de Clyde Caldwell. Empruntée sans autorisation…

En ce moment, tous les soirs, alors que je pourrais faire rien, bosser, procrastiner ou regarder des films, je lis. Deux heures tous les soirs, régulièrement, histoire de ne pas aller trop vite. Une vraie discipline qui s’écoule dès le week-end, où là c’est 4, 5, 6 heures de lecture quasi à la suite, sans s’arrêter, sans boire, sans manger, quasi sans respirer.
Il y a les bons romans, ceux qu’on lit avec plaisir, il y a les très bons romans, ceux dont on pense qu’il vont changer votre vie ou du moins votre manière d’aborder les histoires (et il y a les mauvais romans aussi, bien sûr) Et puis, plus rares, il y a les romans qui vous imposent sans possibilité de retraite un personnage dont vous sentez, profondément, qu’il va rester là, tout au fond de votre crâne, et qu’il ne vous lâchera plus jamais.
Ca m’est déjà arrivée deux fois, au cours de mes lectures. Il y eut Lestat de Lioncourt, comme beaucoup je pense, dont j’ai relu la biographie un nombre incalculable de fois. Malheureusement pour lui, la qualité de sa série est allée en diminuant, et je l’ai lâché (ceci dit Lestat le Vampire reste un de mes livres préférés)
Il y eut aussi Lew Alton. Vous ne pouvez savoir ce qu’un seigneur guerrier rejeté et maudit a pu avoir comme conséquences sur le coeur d’une lectrice un peu niaise sur les bords (oui tout le monde a ses faiblesses, moi je suis une grande romantique, je veux que le héros finisse heureux et amoureux, voilà) Et là pas de problème, qu’il soit personnage ou non de la série des Chroniques de Ténébreuse, j’ai adoré quasiment tous les volumes (sauf peut-être le dernier, sans doute parce que je savais qu’il n’y aurait jamais de suite)
Mais bon tout ça se passait il y a très longtemps, entre lycée et premières années de fac. Un bail quoi…

Et puis est apparu Miles Vorkosigan.
Bon, histoire d’y aller dans l’ordre, j’ai commencé par sa pré-conception avec Cordelia Vorkosigan, ou comment deux personnes totalement opposées se trouvent, tombent amoureuses et tout et tout. Classique. Mais si vous plongez ce monde là dans un monde soumis aux tensions politiques, aux dérapages militaires avec quelques soupçons de trahison, des vaisseaux, des armes inconnues et des soldats névrosés… Miam.
Et donc est apparu Miles Vorkosigan, foetus victime d’un attentat au poison, né atrophié et malade, les os fragiles comme du plâtre, torturé par les chirurgiens et trop intelligent pour son propre bien. Fils de régent, malformé et mal aimé (mais pas par ses parents), donc soupçonné de tout et de rien, paranoïaque et drogué (on ne me fera pas croire que ce ne sont que des anti-inflammatoires !)
Le problème de Miles (en plus de tout le reste) c’est qu’il est toujours là où il ne faut pas. S’il s’ennuie en vacances, il va forcément finir à la tête d’une armée de mercenaires engluée dans un combat où il n’a rien à faire. Sans le faire exprès.
Et je ne parle même pas des gens qui l’entourent, son père (un peu gâteau sur les bords mais pas gâteux du tout), sa mère (un modèle), son garde du corps, son amie d’enfance, son cousin à la tête très « aérée », et puis un peu tout le monde. Beaucoup qui le détestent et certains qui l’aiment. Des figures tragiques (Bothari <3), des figures comiques (Yvan ^o^), des femmes qu’il ne faut pas trop embêter, des androgynes amoureux et des officiers assassins. Bref, tout ce qu’il faut pour rendre complètement accroc.

Lisez la Saga Vorkosigan, de Lois McMaster Bujold.
Et si vous avez le volume Barrayar sous la main, prêtez-le moi…

Déjà lus :
Cordelia Vorkosigan.
L’apprentissage du guerrier.
Miles Vorkosigan.

En train de lire :
Cetaganda.

Lira ensuite :
La danse du miroir.
Les frontières de l’infini.
Memory.
Komarr.

Cherche :
Tout le reste.

Note en plus : l’adaptation en bande-dessinée de Miles Vorkosigan est en train d’être faite. On peut en voir quelques planches ici.

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Publié par le 24 septembre 2009 dans lectures

 

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Haha, version 3 en cours !

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L’image n’a rien à voir mais elle me fait bien rigoler quand même.
J’aimerais pouvoir faire un « avant – après », mais cela ne serait pas forcément très intéressant et surtout, je pense, seuls mes lecteurs doivent savoir à quel point la première version était pas super géniale et mesurer le travail effectué depuis. Bien que ça n’avance pas très vite (je suis arrivée à la page 3 du tapu en plus de 2/3 heures de travail… avec internet à portée hein)
Ceci dit j’aime bien me faire mousser hein, alors ça coûte rien de poster ceci :

« Regarde ! Il fait tellement beau aujourd’hui qu’on voit le dôme de Galéïadess ! »

Gil leva le nez de son assiette. Assise face à elle, Hannah observait le paysage accidenté à travers les baies vitrées. Les deux jeunes filles prenaient leur déjeuner dans le réfectoire principal de l’Ecole. La salle, d’une esthétique neutre et froide, accueillait plus d’une centaine d’élèves. Le brouhaha des conversations, les éclats de rires et les faux esclandres butaient contre le panneau de plastique semi transparent derrière lequel elles étaient assises. Gil appréciait ce calme tout relatif après une matinée passée à digérer des cours tous plus ennuyeux les uns que les autres, assénés à coup de projections vidéos et de discours calibrés. Une migraine assourdie lui lacérait doucement le crâne. Elle en était à son troisième verre de jus vitaminé, se demandant si elle finirait par passer par l’infirmerie avant la reprise de l’après-midi. D’un geste las, Gil se massa les tempes en soupirant.

Hannah ne s’était pas rendue compte de son état, comme d’habitude. Fille unique d’un agent comptable, elle se promenait dans la vie avec autant de concentration et de sérieux qu’un papillon terrien. Gil appréciait cette légèreté qui équilibrait son propre caractère posé. Du moins la plupart du temps. Peu de personnes comprenaient comment deux filles aussi opposées avaient pu devenir amies ; même Gil se posait la question. Hannah était petite et menue, elle prenait le temps de soigner sa présentation le matin : cheveux blonds relevés sur la tête par deux nattes et une pince sobre, visage agréable toujours parfaitement nettoyé – elle possédait trois fois plus de produits purifiants et désinfectants que toutes les autres filles de son dortoir –. Elle était, dans son apparence comme dans ses résultats scolaires, un modèle d’élève, portant son uniforme avec une naïveté enfantine mais fière. De son côté Gil faisait office de vilain canard ; son corps trop épais ne se satisfaisait pas de vêtements mal coupés, ses cheveux noirs et frisés n’approuvaient aucune discipline et sa peau sombre peu aimable ne faisait que souligner des yeux gris et froids n’invitant à aucune conversation.

Les deux filles avaient pourtant un point commun : le profond ennui que leur procurait, plus qu’un autre, le cours d’histoire de la politique impériale. Gil se souvenait avec horreur du discours introductif du professeur, en première année. S’il n’avait été si long et soporifique, elle n’aurait sans doute jamais répondu aux mots griffonnés par sa voisine de table.

Gil sourit à son amie, relâchant la pression de ses doigts sur son crâne. Ça passerait. L’index d’Hannah laissait une trace graisseuse sur la vitre.

— Un transporteur est en train d’atterrir. Tu arrives à le voir ?

Gil fronça les sourcils, cherchant, parmi les éclats de lumière en provenance de la capitale celle, mouvante, qui désignerait le vaisseau. Elle l’aperçut, petite forme ovoïde s’effaçant peu à peu derrière le dôme principal. Comme l’avait remarqué Hannah, il était effectivement rare, surtout à cette période de l’année, de voir la capitale. La plupart du temps un lourd brouillard encerclait l’École et ses environs. À son arrivée, Gil s’était interrogée sur l’utilité des larges vitres placées dans les salles communes et le long des couloirs, puisque l’on n’y voyait pas à cent mètres.

Même aujourd’hui, Galéïadess n’était rien de plus qu’un mince éclat argenté sous le ciel gris. Gil comprenait l’excitation de son amie : la capitale de Galéïa, petite planète en périphérie de l’Empire, était leur seul lien avec le monde extérieur. Hannah voyait dans cet amas minuscule de bâtiments regroupés autour du dôme un moyen de quitter Galéïa et d’avoir une vie sociale un peu plus excitante qu’ici. Ses récits de vacances remplissaient facilement les deux premières semaines de retour à l’École. Pour Gil, la capitale et son astroport représentaient aussi une vie plus remplie mais imposée. Ses retours dans le foyer familial équivalaient à des soirées sans intérêt passées avec sa mère, toujours prête à tout lui reprocher, et à d’autres soirées tout aussi barbantes, où elle devait jouer les gentilles filles en recherche de bon parti. L’horreur. Fredda Mureck, sa mère, voulait que ses héritières suivent le même chemin qu’elle, sans broncher et, si possible, avec une petite promotion sociale.

Les trois sœurs de Gil avaient fréquenté l’École, les deux aînées en sortant diplômées. Glaïs et Grila étaient entrées dans l’administration impériale, la première au sein de la commission d’études politiques du Sénat, la seconde au centre des relations aux armées coloniales, à quelques portes à peine du bureau de sa mère. Gaaly, en dernière année, suivait exactement la même voie. Sans surprise, sans révolte.

Gil avait conscience de la chance que constituait le fait d’étudier à l’École. Sa famille s’était construite par le travail et non par un héritage aristocratique ou bourgeois. Fredda Mureck venait d’une famille de commerçants modestes ; elle avait dû se battre pour décrocher une bourse et suivre des études secondaires. Quant à son mari, Salam Mureck, il avait débuté comme simple apprenti minier à sept ans jusqu’à devenir chef de section, responsable d’une centaine d’ouvriers vingt-cinq ans plus tard. Mort dans un accident de chantier, il aurait été fier de voir ses filles intégrer un monde qu’il n’avait jamais abordé. La mère de Gil le répétait souvent, comme un motif de fierté tout autant que de pression.

A part ça, le logiciel Repetition Detector est mon nouvel ami.

 
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Publié par le 23 septembre 2009 dans écriture

 

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