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Archives Mensuelles: mars 2008

Swap voyage : des îles ! Encore !

Aujourd’hui, alors que je m’apprêtais à prendre un café avant de m’attaquer au classement de ma bédéthèque (qui est largement moins terrible que le rangement de ma mangathèque), le facteur a sonné à ma porte ! Il s’agissait de mon paquet swap voyage, envoyé par yoshi !

Alors que le paquet que j’avais moi-même préparé allait du côté extrême oriental (photos demain normalement), celui qui s’est retrouvé sur mon canapé venait d’une autre île, bien plus proche..

Le paquet comprenait donc :
– une boîte en fer de thé vert irlandais (déjà goûté et fort apprécié donc)
– un paquet de crackers (délicieux)
– un mug vert avec un mouton ! (déjà utilisé)
– un cahier avec une très jolie couverture en tissu orné de points de croix, que je suppose avoir été fait des mains de ma swappeuse
– une jolie carte postale maison
– une broche et un pendant à téléphone portable avec petites fée et feuilles vertes
– des sous-verres tout aussi verts, faits maison
– et un cd de musique traditionnelle

Que de vert donc ! J’étais sur un petit nuage.
Merci encore yoshi, tu as embelli ma journée ^-^

[edit] Marylo a posté les photos de mon paquet! Merci beaucoup ^^

 
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Publié par le 28 mars 2008 dans Non classé

 

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Mes cultes : Kentaro Miura, Berserk.

Comme pour ma dernière « chronique », c’est l’actualité qui me fait parler aujourd’hui d’une des oeuvres qui sont en train de creuser un fort sillon en moi (en train parce que la série est loin d’être finie) Donc voilà, je viens de lire les deux derniers volumes parus, et comme l’histoire vient de finir un cycle, il me semble que c’est le bon moment pour en parler.

Attention, cet article contient des spoilers quant à la structure générale de l’histoire ! (désolée encore Delf)

Vous ne savez pas ce qu’est la dark fantasy si vous n’avez pas lu Berserk. Et même si ma culture en matière de dark fantasy est très limitée, je maintiens cette affirmation avec force. Et c’est bien simple : peu de lecteurs passeront les deux premiers volumes de ce manga qui va jusqu’au bout de ses ambitions. C’est gore, hyper violent, absolument non censuré, et amoral. De plus, le personnage principal ne soulève absolument aucune sympathie pendant ce prologue des plus directs.
Berserk suit l’histoire de Guts, mercenaire en des temps si troubles que la moindre parcelle de paix paraît illusoire. Le monde de Guts est celui d’une guerre de Cent Ans fantasmée, à mi-chemin entre le Moyen äge le plus obscur et les guerres de religions, depuis le massacre de la Saint Barthélémy et les grandes croisades. Nous sommes à l’aube d’un monothéisme barbare et intolérant, où des grandes puissances sacrifient les populations pour leur pouvoir. Mais Guts ne semblent avoir aucun intérêt pour ce qui se passe autour de lui. Il cherche, dans une quête sans fin, son ancien compagnon d’arme, l’ambigu et pétri de puissance Griffith.
Le prologue de Berserk suit donc les traces du mercenaire Guts, avant de laisser place au premier arc de l’épopée, L’Âge d’Or. On y apprend comment Guts y est né, du corps d’une femme pendue, comment il a été élevé, et comment il a fini soldat de la bande du Faucon, menée par Griffith. Cet arc s’achève avec la révélation de Griffith, et on entre alors avec l’Eclypse et L’Inquisition, l’arc le plus dur de la série. Alors que Guts cherche à se venger de Griffith, l’inquisition tue à tour de bras, soulevant les protestations du pauvre peuple, et affaiblissant les pouvoirs, jusqu’au retour du Faucon, un Griffith ressuscité et vengeur, protecteur.
La troisième partie, encore en cours et pour l’instant bien plus « légère », nommée Naissance, voit la nouvelle armée de Griffith protéger les terres du Midland, alors que Guts, le guerrier noir, combat toujours ses démons et retrouve les sources du paganisme.
Il est très difficile de résumer Berserk (pensez, on en est au volume 24), et il est certain que la forme même du récit va rebuter la majorité des lecteurs.
Cependant c’est son côté jusqu’au-boutiste qui donne son intérêt à Berserk, montrant la barbarie telle qu’elle est. La violence extrême des hommes rend alors encore plus belle la gentillesse et l’innocence de quelques personnages qui se détachent alors des autres. Et alors que l’on pourrait s’attendre à faire face à des figures caricaturale, Berserk présente étonnamment des personnages certes torturés, mais à la psychologie bien plus profonde qu’on ne pourrait le croire.
J’aime aussi particulièrement le dessin (qui ne cesse de se parfaire au fil des volumes) : fouillé et détaillé, son réalisme permet les plus grandes exagérations, permettant de croire aux monstres (humains ou non) que l’on croise.
On retrouve dans Berserk de grandes figures de l’épopée fantasy, le guerrier solitaire, le chevalier, la vierge combattante (figure difforme et folle de Jeanne d’Arc), l’elfe (seule source d’humour pendant longtemps d’ailleurs), la guerrière… Et ils sont tous arrivés à m’émouvoir, tous autant qu’ils sont, malgré la violence et la noirceur de leur univers.
Les connaisseurs se régaleront des multiples références certainement voulues que l’auteur dissémine au fil des volumes. En tout cas, moi, j’y suis complètement accrochée.

 
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Publié par le 27 mars 2008 dans lectures

 

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Archivage

Petite note d’introduction : il reste plein de places pour mon swap british dont j’ai parlé dans mon dernier post. N’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil !

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Fraizochocolat Fraizochocolat s’offre un nouveau visage et, surtout, une nouvelle adresse.
Si vous faites partie des rares lecteurs de ce site, n’oubliez pas de mettre vos marques pages à jour. Si vous n’y êtes jamais allé, c’est le moment pour !
http://fraizochocolat.free.fr/
Fraizochocolat est le site où j’archive mes nouvelles et certains feuilletons sur lesquels je travaille. C’est un peu la vitrine publique de tout ce que j’écris chez moi et, bien qu’il soit très modeste, j’en suis particulièrement fière.
Je signale au passage que le système de dons, qui ne me permets pas de vivre mais sait-on jamais, est toujours en état de marche ^^ Moins chers et tout aussi agréables, le livre d’or et mon adresse mail y sont aussi ! (je n’irai pas jusqu’à faire ma djeunz skyrockienne et hurler « lâche tes com » ^^;)

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J’en profite pour souhaiter, très en retard, un bon anniversaire à TEC ! ^-^ (et six ans c’est un coup à se prendre un… coup de vieux)

 
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Publié par le 27 mars 2008 dans écriture, site

 

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Publié par le 20 mars 2008 dans Non classé

 

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Critique bricolage

Voici le second ouvrage que j’ai reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio.
Sacs et accessoires créatifs est un petit livre de scraping paru aux éditions Deco Attitude, collection Créa Passions.
N’ayant jamais fait de sacs et étant une bille en couture, je voulais trouver dans cet ouvrage quelques idées et surtout des conseils.

Alors première précision, il ne s’agit pas de sacs tels qu’on s’en fait une idée : ici, on ne bricole pas des sacs à main mais des sacs en papier. Idéaux pour créer des emballages cadeaux originaux et même pour faire des cadeaux tout court, les modèles du livre ne conviennent pas du tout pour faire dans l’utilitaire. L’éditorial de l’ouvrage est donc mensonger.
Pour continuer dans les mauvais points, j’ai trouvé l’ouvrage un peu trop léger pour un bridoleur débutant : toutes les mesures ne sont pas indiquées sur les gabarits (qui ne sont pas à l’échelle, ni même à l’échelle 1/2), ce qui force à faire quelques calculs mentaux avant de couper son papier. De plus, les papiers sont tous indiqués selon leur nom et non pas selon leur caractéristiques (c’est-à-dire qu’on lit « papier print et imagination project » alors qu’un « papier fort imprimé » aurait tout aussi bien suffit, car quand on bricole, on n’a pas forcément envie d’aller sur internet voir de quel papier on a besoin)
Ceci dit, ce petit livre a aussi des très bons points. Les modèles sont vraiment jolis, assez divers, et vraiment facile à faire une fois passé l’obstacle du patron. De plus, ils sont très très faciles à accommoder à son propre goût, ce qui est merveilleux pour quelqu’un comme moi, qui ne suit jamais les instructions jusqu’au bout.
En plus des sacs, on a aussi droit à des porte-lunette, porte-clé et agenda customisé, de quoi nourrir son imagination.
J’aime aussi assez la séparation entre les photos des modèles, en début de livre, et des patrons, en fin de livre.

En résumé, une bonne impression générale, malgré deux ou trois défauts qu’on arrive aisément à oublier, une fois les mains dans la colle.

Et en cadeau un de mes résultats…

 
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Publié par le 20 mars 2008 dans lectures

 

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Mes cultes : Arthur C. Clarke, 2001 : A space Odyssey

N’ayant plus la tête à lire ou à aller voir de nouvelles choses en ce moment, je me tâtais pour ouvrir une rubrique sur les oeuvres multiples ayant construit mon petit monde culturel depuis 30 ans. L’actualité m’a rattrapée ce matin, et a précipité ma décision.

Il fut un temps, alors que les ouvrages imposés par les cours de français m’ennuyaient passablement, où je voulais, à tout prix, avoir une super culture en littérature de science-fiction. Malheureusement, je n’ai tenu qu’une dizaine de pages pour Isaac Asimov, dont la prose m’a paru complètement inaccessible.
Je me suis alors tournée vers des auteurs aussi différents que  Frank Herbert (Dune), H.G. Wells (La Machine à voyager dans le temps) et Philip K. Dick (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?) Et si les embriglios politico-familiaux de Dune m’ont lassée, Wells et Dick ont gravé en moi très fort goût pour les machines, les vieilleries, les robots, le steampunk et le cyberpunk, et l’inverse.
Et puis il y a eu 2001 : l’Odyssée de l’espace. J’ai découvert Dick et Wells grâce au cinéma. Pareil pour Clarke. Et plus que des outils, des formes ou des thèmes, 2001… m’a fait découvrir le mysticisme dans la science-fiction, tout en introduisant l’idée d’extra-terrestres supérieurs, plus avancés technologiquement et intellectuellement, décidant du sort de l’humanité comme on décide de la finalité d’une expérience scientifique.
Je ne pourrai décrire l’histoire de ce livre, car je sais que je confonds, dans ma mémoire, livre et film. Ce dont je me souviens, c’est des multiples questionnements qu’a soulevé en moi la fin du livre. Les interrogations que j’avais eu pendant le film, j’en cherchais les réponses dans le livre, et j’en ai tiré une immense satisfaction de lectrice, à défaut d’y trouver vraiment des réponses.
2001… a également permis l’existence d’un des personnages les plus intéressants et presque émouvants de la littérature de science-fiction, HAL.
Je n’ai jamais relu les livres de la quadrilogie de l’Odyssée de l’espace, mais j’en garde un excellent souvenir.

Arthur C. Clarke (1917-2008) : article wikipedia

 
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Publié par le 19 mars 2008 dans lectures

 

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De petites choses…

J’ai fini.
Je ne sais pas quel va être l’avenir de ce livre, mais il est fini.
Fini.
Comme dans « j’ai commencé au premier chapitre et là je viens d’écrire FIN »
Fini.
Mon premier livre.
Bourré de fautes, bourré de problèmes temporels, bourré d’erreurs de personnages.

Mais fini.

FINI !!!!!!

 
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Publié par le 16 mars 2008 dans écriture

 

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Publicité bruxelloise

Je ne sais s’il y a des lecteurs bruxellois parmi vous, mais voici une publicité pour la prochaine exposition de mon futur beau-frère, Pierre-Joël, photographe. Attention, il s’agit d’une manifestation plutôt réservée aux adultes !
Cela a lieu à la Galerie d’Enfer, 16 place du Samedi, Bruxelles, du 14 mars au 18 avril 2008.
Vernissage le vendredi 14 mars de 18h à 21h (oui demain, mais je n’ai été prévenue que ce matin)
http://www.enfer.be/
http://www.art-corporel.net/

 
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Publié par le 13 mars 2008 dans Non classé

 

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Les carottes…

En ce moment, je suis un peu occupée. Et c’est quand on est occupée qu’on se retrouve à ne rien faire, c’est toujours comme ça.
Je me dis que dans 20.000 mots, j’aurai fini, que dans 20.000 mots je pourrai enfin lire le tome 2 de Tir Nan Og, que dans 20.000 mots je pourrai faire joujou avec mon Asus Eee 4Go (vu que normalement je le recevrai dans ces eaux-là), que dans 20.000 mots j’irai voir Magyd Cherfi et Manu Larcenet à Paris, que dans 20.000 mots je pourrai enfin bosser sur le script de mon prochain projet (à faire avant le 4 avril) et écrire deux nouvelles qui me tiennent à coeur (avant le 18 avril).
Mais le nombre de plus en plus important des carottes n’empêche pas que ça me paraît bien loin tout ça…

 
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Publié par le 10 mars 2008 dans écriture

 

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Shadow Man, Cody McFadyen

Shadow Man est un roman policier de 426 pages (chiffre important pour ma conclusion) Je ne connais pas l’auteur (c’est son premier roman) et n’ai pas lu de thriller depuis un certain temps. Shadow Man était donc pour moi à la fois une découverte et une redécouverte.

L’agent du FBI Smoky Barret revient aux affaires après avoir passé six mois claquemurée chez elle. Victime d’une agression sauvage qui a coûté la vie à son mari et sa petite fille, Smoky cherche une nouvelle raison de vivre. Le meurtre d’une amie de fac par celui qui se proclame descendant de Jack l’Eventreur va se charger de la remettre sur les rails.

Le pitch de Shadow Man est, soyons honnête, alléchant à défaut d’être original. J’ai lu quelques thriller pendant mon adolescence, au premier rang desquels les classiques Dragon Rouge et Silence des Agneaux ; la passion des serial killers a également bien meublé ma culture cinématographique et télévisuelle (de Seven à Esprits Criminels) Ceci pour dire que je ne partais pas sans outil à la charge de Shadow Man, que je connais un peu les ficelles qui font les bons thrillers, ou pas.

Alors allons-y…
Shadow Man repose sur une psychologie bancale. Celle du tueur, à la fois dominait (la seule originalité, mal exploitée, de l’intrigue, puisqu’il ne travaille pas seul), investi d’une mission de nettoyage, et changeant de méthode pour attirer l’attention du FBI. Les deux dernières caractéristiques ne vont pas ensemble, et se conjuguent avec une maladresse qui m’a fait grincer des dents. J’aime être déstabilisée par un personnage, mais pas quand cela va à l’encontre de la logique. On sent que l’auteur voulait créer un méchant original, mais ça ne marche pas.
Ce problème de définition des personnages se retrouvent aussi chez les gentils (des vrais gentils sont vraiment d’ombre d’ailleurs) Aucun évolution psychologique n’est palpable. Et quand un des personnages craque, ce n’est pas convaincant. Définis à grands traits, qui devraient permettre une bonne identification, les personnages n’ont aucun relief. On aimerait les aimer, d’autant de chacun porte en lui les caractéristiques d’un type que l’on retrouve dans toutes les histoires de FBI ou de profilers : le psychorigide, l’intello, le hacker, la femme battante, le bon flic, etc. On est en terrain connu, on a déjà ses chouchous, mais rien de se passe. Dommage.
L’héroïne pourrait faire passer tout ça. De l’état de femme morte et dépressive, elle se relève pour combattre son ennemi. Physiquement jumelle de Clarisse, l’héroïne du Silence des Agneaux, elle se rapproche psychologiquement des grands détectives de ce genre de littérature, très proches du mal pour pouvoir mieux le combattre. Mais, très franchement, elle gonfle.
Cette fois-ci, ce n’est pas exactement la psychologie de Smoky qui est à montrer du doigt, mais l’écriture elle-même.
Première personne du singulier au présent de l’indicatif : un choix casse-gueule. J’aurai aimé dire que McFadyen s’en est tiré avec les honneurs, mais ce n’est pas le cas. Choisir ce style pousse à être tout le temps dans la tête de l’héroïne, une héroïne détruite et poussée à la haine qui dissèque toutes ses réflexions, explique, prend du recul ? Ca ne passe pas, le contraste est trop grand : elle est censée agir à l’instinct et passe des pages et des pages à expliquer son comportement et à avoir de curieuses et presque malsaines images d’un lyrisme déplacé.
C’est lourd, très lourd.

J’ai lu les 426 pages de Shadow Man, j’ai eu le temps de relever aussi quelques incohérences scénaristiques, et j’ai trouvé ça très long.
Une vrai déception.

 Note : En remerciement, McFadyen cite l’excellent essai de Stephen King, Ecriture. Il ferait bien de le relire.

Critique faite das le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio.

 
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Publié par le 4 mars 2008 dans lectures

 

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