Aujourd’hui petite exception, je ne parlerais pas de découvertes made in 2008, puisque, pour des raisons diverses et essentiellement financières, je n’ai pas cherché à acheter de nouvelles séries japonaises cette année. De plus, au vu du nombre de sorties tous les mois, cela m’a semblé être mission impossible de choisir. Alors j’ai bien lu une ou deux séries vraiment chouettes, mais pas assez poru le top 5 (genre Honey & Clover, c’est très bien !)
Voici donc le top 5 des BD orientales que je conseillerais avec force à tous. Parce que quand un petit nouveau veut lire du manga, s’il a plus de trente ans, on lui donne du Taniguchi. Bon c’est très bien Taniguchi, mais y’a pas que ça non plus. Et tout le reste n’est pas que du Naruto-bis juste bon pour les moins de douze ans. Non, non, il existe plein d’autres trucs autour.
1. Real, Takehiko Inoue.
J’ai déjà dû en parler à maintes reprises, mais je suis un âge où l’on pardonne ce genre de défauts… Bref des mecs en fauteuils roulants, un héros rongé par la culpabilité, un peu de sport, beaucoup de force, des dessins hyper réalistes et franchement un des plus grands mangas en cours de publication.
2. Berserk, Kentaro Miura.
Voir article dévolu à la fresque.
3. L’Infirmerie après les cours, Setona Mizushiro.
Mashiro est moitié fille, moitié garçon, il ne sait pas s’il va sortir avec une fille ou avec un garçon, et il se pose beaucoup de questions. Mais ça serait tellement plus simple s’il ne devait pas participer à des cours, ou plutôt des cauchemars, où il doit combattre ses propres camarades de lycée, tous sous des formes monstrueuses, afin de récupérer une clé qui lui permettra d’enfin partir.
C’est tordu, plein de surprise, sans doute un peu déstabilisant, et vraiment hyper original parmi la masse de mangas à fleurs et à garçons pseudo-gothique si romantiques que les petites filles lisent.
4. Audition, Kye Young Chon.
Les BD sur la musique en se limitent pas au si romantique Nana (qu’on m’excuse d’avance d’en avoir fait une overdose) ou au très rock Beck. Audition ne se prend pas au sérieux, mais reste la série qui a su le mieux décrire l’émotion particulière que peut donner une chanson. Et ce avec juste quelques mots et des dessins. Ne pas se laisser rebuter par le dessin, et plonger dedans, jusqu’au magnifique morceau de la chanteuse muette. Bon bien sûr avant ça il faut passer par l’humour relativement primaire coréen, mais franchement, ça vaut le coup.
5. Eyeshield 21, Yusuke Murata et Riichiro Inagaki.
C’est mieux qu’un Prozac. Sans rire, les jours où ça va pas, un coup de football américain dessiné sous amphétamines, y’a que ça de vrai ! Moins con et gnangnan que 80% des histoires pour petits garçons, un peu violent, volontiers hystérique et surtout drôle, j’ai me^me presque réussi à comprendre les règles de ce foutu sport que seuls les Américains pouvaient inventer et les Japonais apprécier.
Demain je ne sais pas encore de quoi je parlerai, bouquin ou séries Z ? On verra !