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Archives Mensuelles: décembre 2010

Adieu, adieu, et bon vent !

 

J’ai des bonnes résolutions, mais je les garderai pour moi.
Le repos fait du bien, même si j’ai toujorus quelque chose à faire en rentrant.
Mes deux carnets qui ne me quittent pas se remplissent, du chapitre final des Invisibles et des Bracelets d’Emeraude (projet 2011 ? Peut-être)
J’essaie de limiter mes projets le plus possible.
Et voilà.

Bonne fin d’année à tous et toutes. Qu’elle soit paisible, festive, reposante, et pleine de promesses.

 
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Publié par le 30 décembre 2010 dans Non classé

 

A bientôt !

Il n’y a pas à tergiverser beaucoup, l’année 2010 qui va s’achever bientôt (le plus vite possible, s’il vous plaît) aura eu un sacré goût d’inachevé, sur à peu près tous les plans. C’est assez simple, j’ai l’impression (qui n’en est pas une) de n’avoir absolument rien fait de toute l’année, ou du moins rien d’entier.
Il y a des choses en cours, toujours, et des choses laissées tombées. Et des choses que j’ai dû mettre de côté parce que les épaules ne tenaient plus.
Il ne s’agit pas spécialement d’une baisse de motivation, même s’il m’arrive de temps en temps de penser que je ne suis pas faite pour ça (« ça » = « écrire ») Ce n’est pas que je manque d’idées non plus, j’en ai encore, que ce soit pour les projets en cours ou pour de nouvelles choses.
Non ce qui ne va pas c’est qu’on ne vit pas dans un monde où l’écrivain vit de ses rentes dans son petit cottage breton (ou son appartement Art Déco), à ne se consacrer qu’à son imaginaire sans fin pendant que la bonne fait à manger dans la cuisine sans avoir à penser que le prix des patates a encore augmenté. Et c’est quand même un poil stressant. Et dire que depuis trois mois je rentre chez moi tous les soirs en faisant des massages cardiaques à mon seul neurone encore en vie n’est qu’une optimiste description imagée de la réalité. J’attends donc l’été prochain (juin et surtout août-septembre) avec une impatience non dissimulée, et saluerai mes deux  congés avec tout l’honneur qui leur sera du. Et quarante-huit heures de sommeil en prime. A chaque fois.
Mais avant tout ça on va enfiler à nouveau son blouson et prendre les transports en commun pour aller bosser, tout en se poussant à rouvrir ses projets tous les soirs, vaille que vaille.
Simplement on fera ça en 2011.
Je reviendrai vers vous vous en parler, et je vous parlerai aussi de séries télés (Broadwalk Empire par exemple) et de livres très très biens (genre, au hasard comme ça sans réfléchir… FEDEILYNS !!!!!!)
Mais d’abord, je me prends presque vingt jours, je survis aux fêtes (sans congé et sans jours fériés parce que cette année on se fait quand même sacrément avoir), je remonte la pente, je tente de trouver la solution aux pieds gelés que j’ai depuis deux semaines, et je vous souhaite à tous un joyeux Noël !

A+

 
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Publié par le 21 décembre 2010 dans Non classé

 

Misfits – TV

Pour continuer dans les articles sur « les trucs à regarder en rentrant du boulot », un autre conseil de Marie après Sherlock, un autre truc où j’arrive après tout le monde mais où ce n’est pas grave : Misfits.
Là, par rapport à Sherlock, je dépasse, personnellement, une frontière : celle qui sépare la série que j’aime de la série que je rêve d’écrire.

 

L’Angleterre, quartier ouvrier (on dit aussi banlieue chez nous), de nos jours : cinq adolescents s’apprêtent à faire un service d’intérêt général après avoir eu maille à partir avec les services de l’ordre. Cinq personnalités très différentes les unes des autres qui se retrouvent à devoir travailler ensemble. Compliqué.
Et puis surviennent un orage, une pluie de grêle, un éclair, et les cinq personnages se retrouvent dotés de super pouvoirs : Alisha dégage trop d’hormones pour son propre bien ; Kelly lit les pensées des autres ; Curtis peut remonter dans le temps ; Simon peut se rendre invisible. Quant à Nathan, l’orage ne semble avoir eu aucune incidence sur lui.
Attention, nous ne sommes pas dans Heroes, ni dans une série pour ado. Il y a beaucoup, beaucoup d’Irvin Welsh dans Misfits. Irvin Welsh n’est pas un auteur de comics, mais il a écrit LE bouquin de mon adolescence : Trainspotting. Et Misfits étant loin d’être auto censuré, elle n’est pas une série familiale. Nos délinquants en tiennent une couche en provocation (Alisha), violence (Kelly), mythomanie et grande gueule (Nathan) ou véritable asociabilité (Simon) Ce ne sont pas des exemples et ce ne sont pas des héros. Ils sont même très empêtrés dans leurs pouvoirs autant que dans leurs vies, tuent régulièrement « sans le faire exprès », et doivent combattre, comme dans toute série fantastique qui se respecte, le monstre de la semaine, tout en nous faisant pénétrer doucement dans un arc plus global.
Bon, moi, c’est bien simple, je suis fan. Le générique met dans le bain tout de suite, la musique est formidablement utilisée (mais si vous êtes vraiment allergique à la techno, à la pop et aux remix, euh, comment dire, bon courage !), la réalisation dépasse les effets spéciaux super cheap. Et puis les acteurs sont formidables. Mention particulière à Robert Sheehan (l’odieux Nathan, qu’on adore détester mais qui me fait quand même beaucoup rire) et surtout à Iwan Rehon (le sociopathe Simon, un geek comme on n’en avait pas vu depuis… très longtemps, ça change du très niais Hiro ! Et puis un personnage qui a un Dalek sur sa table de nuit est soit génial, soit fortement perturbé, Simon est un peu les deux)
Donc, A VOIR !!!!!!
(Je pense surtout aux grenouilles qui passent ici ^^)

 
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Publié par le 6 décembre 2010 dans série TV

 

Sherlock – Steven Moffat & Mark Gatiss

Que faire ? Que faire un samedi soir, quand on a très envie de se faire une série britannique, mais que le revisionnage de Doctor Who serait un peu too much (je l’ai fait la semaine dernière, excellent quand on rentre du boulot avec un demi neurone survivant dans le cerveau)
Alors on regarde ce qu’on a en réserve et hop ! On se retrouve à parler après tout le monde d’une mini-série (seulement trois épisodes… pour l’instant) mais après tout, peut-être que cela permettra à d’autres encore plus en retard que moi de la découvrir.

 

Or donc nous voici à Londres, en 2010. Le docteur John Watson, médecin soldat au bord de la dépression, revient d’Afghanistan, canne à la main et sans le sou. Il cherche une colocation. Un ancien camarade d’université lui parle d’un collègue, irascible, qui acceptera chez lui n’importe qui capable de le supporter. Docteur Watson, meet Sherlock Holmes.
Et pendant que les forces de police font appel au psychopathe – sociopathe en devenir qu’est le foudroyant Holmes, quelque chose se trame dans l’ombre. Quoi ? Réponse dans trois épisodes (bon si vous connaissez déjà Sherlock Holmes vous avez la réponse hein)
J’avoue, j’étais perplexe. Je ne suis pas une grande fan de Sherlock Holmes, dans le sens que je n’ai pas lu ni vu tout. J’ai fait un peu comme tout le monde : version canidée et animée quand j’étais gamine, un film avec Michael Caine cocaïné, la version des années 80 avec Jeremy Brett (ma préférée) et quelques nouvelles étudiées au collège. Donc je connais les ficelles et les personnages principaux (et le début des amours pour les héros torturés et les méchants vraiment classe en costume) mais pas le tout du tout.
Mais une version contemporaine avec un Sherlock Holmes qui a l’air d’avoir 18 ans ? Euh, moui, mais bon, je suis pas certaine que ça vaut le coup de regarder ça. Malgré Steven Moffat (« Just, dont… BLINK ! » <= si vous connaissez pas je conseille fortement Doctor Who)…
Il m’aura donc fallu un samedi soir un peu tristounet pour enclencher le premier épisode. Trois heures après, dur d’aller se coucher et de se réserver le final pour le lendemain.
Ca commence avec une réalisation qui a beaucoup à voir avec les débuts de David Fincher (Se7en surtout, mais aussi Fight Club) : surimpression, surexpositions, rythme. La musique victorienne (un très joli et très anxiogène clavecin) colle complètement aux images et c’est juste magnifique. Et puis nous rencontrons le docteur Watson, un sacré coup de jeune pour le personnage, qui passe de l’image de pantouflard qu’on en a tous à un homme qui sort de sa dépression post-traumatique une fois qu’il est de nouveau en danger (sa scène d’introduction m’a beaucoup rappelé l’épisode de rencontre entre Poirot et Hastings, où ce dernier ressasse ses souvenirs des tranchées de 14-18) Là déjà, je me sens plus en confiance. Mais j’ai encore du mal à digérer le jeunot Holmes.
Ben chapeau : l’acteur n’est pas (si) jeune et il se dégage de sa performance et de son physique très « anglais » (on est quand même très loin des standards us) un quelque chose de complètement fou. Il y a aussi du Doctor Who (encore) là-dedans, notamment dans les crises de « think think think ! » et « too much informations ! » J’y ai pensé tout de suite : un personnage non pas en quête d »informations, mais étant tellement surchargé d’informations qu’il doit faire le tri et rester hyper concentré pour en faire quelque chose. Car oui la différence entre le Holmes d’aujourd’hui et celui d’hier, c’est internet, l’outil préféré du détective (attention Holmes n’est pas transformé en un pseudo geek à la mode !). Aujourd’hui on ne cours pas après un indice, il y en a juste trop. Je trouve personnellement que c’est un coup de maître.
Mais en même temps j’ai la vague impression d’avoir perdu toute objectivité face à cette série.
Donc là, si vous n’avez rien à regarder dans les prochains temps…

 

 

 
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Publié par le 5 décembre 2010 dans série TV