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Archives Mensuelles: juin 2008

Book Graphisme

Une journée n’a pas été de trop, mais j’ai enfin ouvert un site d’archives pour mes graphismes. Il est par ici :

 
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Publié par le 30 juin 2008 dans site

 

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Sumi & Water – Takehiko Inoue

Les personnes qui me connaissaient déjà avant la création de ce blog savent qu’il existe un artiste contemporain pour lequel j’ai une admiration sans borne. Il s’agit du mangaka (dessinateur de bande dessinée) Takehiko Inoue, sans doute sous-estimé de part chez nous. Il faut dire que très peu d’auteurs contemporains arrivent à faire parler d’eux en dehors des cercles de fans de mangas, comme Obata et Urasawa. Ceci dit il semble échapper même à son public français que Inoue est en son pays bien plus qu’un « simple » mangaka : au ratio ventes/volumes parus, son manga Slam Dunk talonne, voire dépasse, les chiffres de vente de Dragon Ball, pourtant champion toute catégorie (110 millions de volumes vendus) ; il s’est distingué à de nombreuses reprises auprès du ministère culturel japonais avec son autre oeuvre, Vagabond, fait de la publicité, participe à de nombreuses activités sportives pour l’implantation du basket ball au Japon, prend un malin plaisir à dessiner des fresques, dessiner sur le sol, sur des tableaux noirs, partout. Son dernier projet en date a été de créer le character design du jeu vidéo Lost Odyssey.
Cependant ce succès est moins impressionnant que la maturité avec laquelle il traite ses histoires (il suffit de lire le très beau Real pour s’en convaincre), et, surtout, la maîtrise époustouflante de son dessin. J’ai eu l’immense plaisir d’acquérir les deux livres d’art tirés de Vagabond, et cette affirmation n’en a été que plus justifiée.

Sumi veut dire « encre » en japonais. Le livre réunit diverses planches, inédites ou tirée du manga Vagabond, toutes de noir et blanc, de temps en temps rehaussées de trames grises. Les dessins sont réalisés à la plume (et non au stylo encreur genre copic), quoique Inoue la délaisse de temps en temps pour utiliser un pinceau à calligraphie. Le sens du détail de la plume se retrouve dans les archtectures, les paysages, certains visages, respirant le zen, alors que les traits de pinceaux soulignent la sauvagerie, la violence, que cela soit dans un simple mouvement de cheveux ou dans la ruade dans cheval.
Cette image me semble bien résumer la beauté des planches contenues dans ce très beau livre.

Water est le second livre d’art sur Vagabond, et présente des travaux à l’aquarelle (et d’autres techniques mêlées il me semble)
La couleur permet à la fois de jouer sur les tissus et leurs multiples motifs, de créer un personnage à partir de simples tâches, de construire un paysage entier tout en monochromes, de jouer sur les ombres, d’associer des teintes portant opposées et de faire s’envoler l’imagination.

Voilà donc deux ouvrages que je souhaitais partager, bien qu’ils ne soient pas vraiment trouvables en France (sauf dans quelques librairies japonaises parisiennes et en vpc, et à des prix plus que prohibitifs) Des versions anglaises de Water et de Sumi éditées par Wiz Media vont bientôt paraître, mais je ne sais pas si elles seront de même qualité que l’édition japonaise.

Takehiko Inoue.
Site officiel

 
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Publié par le 28 juin 2008 dans lectures

 

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L’Antre-Livre

Grâce à Marie-Catherine, la micro-nouvelle Un Petit Bistrot est désormais lible sur l’Antre-Livre, un joli site où l’on peut se faire des pauses lecture très agréables. N’hésitez pas à y faire un tour !
Je rappelle qu’Une Petit Bistrot a été écrit après mon second voyage au Japon, et est issu de mes souvenirs et de quelques histoires survenues à mes hôtesses là-bas.

 
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Publié par le 25 juin 2008 dans écriture

 

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Les hommes qui n’aimaient pas les femmes – Stieg Larsson

Millenium 1 – Les hommes qui n’aimaient pas les femmes – Stieg Larsson.
Ma journée ayant été particulièrement morose, voici un troisième billet de la journée. Pour un quatrième, il me faudrait finir un autre livre, et ce ne sera certainement pas pour aujourd’hui.

Me voilà donc succombant à la folie Millenium, suite à un achat trimestriel obligatoire dans un célèbre catalogue de livres vendus par correspondance. Je n’aimais pourtant pas la couverture (les faux airs de Mercredi Addams de la petite fille m’ennuyaient), je n’ai aucun intérêt pour les polars nordiques, et les best sellers, je me méfie toujours.
Le quatrième de couverture m’aurait sans doute aussi rebutée si je l’avais lu : un journaliste, une jeune femme « rebelle et perturbée », scandales financiers, tueurs psychopathes… Euh, ça sentait trop les figures imposées et les intrigues bordéliques pour moi.
Sauf que…
Stieg Larsson a livré ici une oeuvre posthume magistrale. Son style est limpide et clair ; il ne rebute jamais et sais mettre le lecteur en confiance, même quand il s’agit de décrire le milieu boursier ou d’énumérer les noms de l’immense famille Vanger (tout cela sans jamais donner la migraine) Bref, il ne reste qu’à se laisser porter par une intrigue et des personnages fort bien construits, qui vont jusqu’au bout de leurs caractérisations. C’est un coup de chapeau que je tire à l’auteur ici, d’avoir écrit des personnages psychologiquement viables, même si cela leur enlève un peu de leur héroïsme ! Personne n’est tout blanc, même pas le héros, et pourtant on se sent loin des stéréotypes du roman noir et du redresseur de tort qui aime un peu trop boire. C’est très étrange finalement.
Je suis impatiente de lire le reste de la trilogie, que j’espère aussi haletant que ce premier volume.

 
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Publié par le 24 juin 2008 dans lectures

 

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Une année avec Gandhi

Voici le livre que j’ai reçu pour la troisième édition de l’opération Masse Critique, de Babelio.
Il s’agit d’un petit livre de citations, comme on en trouve des dizaines différents dans les librairies (et surtout aux caisses je dois dire) Je suis assez fan de ce genre de petits livres (sur le bonheur, sur l’amour, sur le mieux vivre, etc…)
Celui-ci ne déroge pas aux règles des petits livres : format mini, présentation sobre mais jolie, pages aérées.
J’avoue avoir été un peu déstabilisée par la masse de citations très religieuses dans ce livre, puis je me suis rendue compte que l’éditeur, les Presses de la Renaissance, était spécialisé en littérature religieuse (et j’ai été tête en l’air en cochant ce livre) Quoique aimant les pensées mystique, j’ai du mal avec celle utilisant des mots tels que « Dieu » et « foi », question de sensibilité. C’est un peu dommage, mais la faute m’en incombe totalement. De plus, d’autres citations sont vraiment belles, et moins sujettes à une parenté religieuse que philosophique. Et qui permettent de briller en société avec un bon mot, car Gandhi avait un humour assez fin.

L’amour de soi bien compris suppose un minimum d’égards pour les autres.

Je vous laisse méditer là-dessus…
Une année avec Gandhi ; Une pensée par jour pour mieux vivre.

 
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Publié par le 24 juin 2008 dans lectures

 

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Mon gras et moi – Gally

Une fois n’est pas coutume (encore !), je vais parler d’un livre que je n’ai pas acheté. Pour cause de fin de mois arrivée bien trop vite, je me suis contentée de le lire en magasin, comme un petit djeunz fan de Naruto un mercredi après-midi à la Fnac.
Mais voilà, ce livre étant ce qu’il est, je ne vais pas attendre de le poser dans ma bibliothèque pour en faire la publicité.

Revenons en arrière, il y a quelques mois, surgissait dans la blogosphère le site d’une jeune dessinatrice ayant décidé de faire de ses cases sa thérapie. En quelques traits, plein d’humour (ou pas) elle montrait à voir ce que beaucoup de femmes ont du mal à exprimer : le surpoids et l’obésité, et tous les problèmes de vie, matériels ou non, que cela pose. Au bout d’un certain temps, Cathy s’est révélée comme étant Gally, auteur de BD ayant voulu l’anonymat pour des raisons personnelles et amplement justifiées.
De ce besoin d’expression du mal-être-grosse est né Mon gras et moi, compilation des posts du net, additionnés de très nombreuses planches inédites.
Et tout y passe : la culpabilité, la bataille contre sa graisse ou contre ses muscles, la gourmandise, le shopping, les vendeuses de magasins de fringues, les tailles qu’on ne trouve jamais, les bonnes résolutions, tout ce par quoi une personne obèse passe et qui fait de sa vie un enfer. Victime d’elle-même, de son corps et des autres, Cathy fait oeuvre de jouissive mise à plat pour toutes les grosses, et exprime aux autres ce que c’est, d’être une grosse vache et pourquoi on se déteste sur les photos.  Avec le mince espoir que votre meilleure copine qui entre dans du 38 ne se plaigne plus jamais des 800 g qu’elle a pris et de son gros cul (« Mais non il est pas gros ton cul ! t’as vu le mien ? »… Eh oui, on se reconnait beaucoup en Cathy)
En bref, à lire !


Mon gras et moi

Recommandé par des Influenceurs

 
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Publié par le 24 juin 2008 dans lectures

 

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Boutique etsy

J’ai pris l’habitude, pour me relaxer et m’occuper les doigts, de faire des cartes et de customiser un peu tout ce qui me tombe sous la main (carnets, cadres, boîtes, etc.) Comme je me débrouille, j’ai décidé d’ouvrir une petite boutique sur etsy.

C’est par ici : chocofraise@etsy

Je ne suis pas encore habituée au site, donc j’espère que ça marchera.

 
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Publié par le 22 juin 2008 dans site

 

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Ersatz – Julien Doré

Une fois n’est pas coutume : aujourd’hui, je vais vous parler musique.

L’occasion est rare alors autant la saisir quand elle se présente à moi, sous la forme d’une tête de gondole d’un célèbre magasin « culturel » qui n’est pas la Fnac, et me lance des « achète-moi ! Achète-moi ! » aussi convaincants qu’une tablette de chocolat au lait Milka. Car oui, comme je peux apprécier un album de Radiohead ou Queens of the Stone Age aussi bien qu’un sushi ou une tarte italienne (pour laquelle on passe trois heures à peler, épépiner et sécher les tomates), je m’amuse aussi à descendre au premier supermarché du coin pour une vulgaire tablette de chocolat au lait (même pas du 80% chocolat noir aux éclats de cacao) Or donc, je peux aussi aimer les chanteurs à la mode populaire, j’ai l’intégrale de Justin Timberlake en pétroisse après tout.

Tout ça pour en venir où ? Eh bien à la curiosité sans a priori (fan de base toussa toussa) qui a fait que j’ai sauté sur l’album de Julien Doré comme sur de la Danette parfum brownie.

Vous noterez le ton léger de ce post, mais je préfère prévenir : la musique a cet effet-là sur moi, surtout quand elle me plaît ; et cet album-là, qu’on appelle Ersatz, me plaît beaucoup.

Pourtant c’est un sacré foutoir là-dedans : des chansons à la mode un peu bobo, des petites expérimentations dans les paroles, des traces de rock indie tendance Nick Cave, des cuivres, deux singles endiablés, et une chanson d’Arno. Il n’y a aucune ligne directrice, comme si Julien Doré ne nous donnait qu’un extrait de tout ce qu’il sait faire, et comme s’il avouait que oui, il est bien l’escroc sans honte que l’on a découvert à la Nouvelle Star.

Acacia ouvre l’album : jolie chanson, mélancolique, avec une voix féminine que Doré se contente de porter, humblement. Acacia est une douceur que Les Bords de Mer se charge de continuer. Je n’aime pas particulièrement cette dernière, un peu trop molle à mon goût, trop bobo, même si elle a un certain charme (en fait je n’aime pas les longs week-end passés au bord de la mer…) Puis vient les Limites, le single, rien à dire, c’est léger, c’est efficace, et je trouvais ça très bien avant de découvrir le reste.

Le reste c’est Bouche Pute, une chanson dérangeante, musicalement très travaillée, en deux parties, une chantée et une symphonique, supportée par les choeurs de Christophe. Bouche Pute est le bijou de l’album, la chanson qu’on n’aurait sans doute jamais pensée possible, mais elle existe, et elle donne de sacrés frissons.

Figures Imposées fait retomber un peu le soufflé. Dans tes rêves est rigolotte ; c’est la chanson alibi de Julien Doré, comme pouvait l’être Produit de l’Année pour Christophe Willem. Et arrive…

Pudding Morphina… Quand Julien Doré a commencé à éclater à la Nouvelle Star, j’avais souhaité qu’il reprenne du Nick Cave, du Noir Désir, du Alain Bashung et même du David Bowie. Quelque chose de poisseux, de lent, de bizarre. Avec Pudding Morphina, c’est fait. Et pas le temps de reprendre son souffle puisque vient le second chef d’oeuvre de l’album après Bouche Pute : Piano Lys. Avec une construction instrumentale faite de piano et de synthé, de bruits étranges, et une voix toujours très maîtrisée, les frissons sont de nouveau au rendez-vous.
Soirées parisiennes
est plus enjoué, plus anecdotique aussi, malgré les cuivres (futur second single ?) J’aime pas remonte de nouveau le niveau, First Lady est très très drôle, et Julien Doré sait chanter sur des compo un peu sixties : rafraîchissant !

Vient ensuite une reprise de Gainsbourg, SS In Uruguay : un peu étrange (comme tout l’album), et second hommage au maître après le clip des Limites. Los Angeles… J’avoue avoir du mal à m’y accrocher, comme pour Les Bords de Mer ou Soirées Parisiennes ; non pas que la chanson soit mauvaise (aucune ne l’est), mais parce que vient, en touche finale, le cadeau bonus de l’album.
De Mots n’est pas une chanson de Julien Doré, c’est une chanson d’Arno, et une sacrée putain de chanson.

Donc en résumé, dans ce joyeux foutoir, j’ai pris mon pied, vraiment. La preuve, j’écoute l’album en boucle. Et j’ai bougrement envie d’aller enfin m’acheter un album d’Arno.
Ersatz est un album très inattendu.

 
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Publié par le 21 juin 2008 dans Non classé

 

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Cent fois sur le métier…

J’ai toujours eu, plus ou moins, une attitude de fainéante par rapport à mon travail. Bien que me prétendant perfectionniste, je ne voyais pas la nécessité qu’il pouvait y avoir à revoir un ouvrage, surtout pas un texte que j’aurai écrit et qui m’aurait plu dès le premier jet.
Cette attitude m’a apporté de bien mauvaises surprises, la plus honteuse étant de faire lire un texte à des tiers, puis de le relire et de me rendre compte à quel point il était rempli de fautes d’orthographe et de phrases incompréhensibles.
Depuis l’achèvement du tapuscrit des Invisibles, j’ai dû, par souci de perfection (et parce qu’il s’agit d’un projet fait en vue d’une édition), revenir sur ma fainéantise. Il y a d’abord eu les premières coquilles, puis les commentaires, puis une correction acharnée des premiers chapitres par une amie.
Aujourd’hui, alors que je remets en page correctement ce début de roman, et que je revois la mise en forme des dialogues (une vraie plaie, mais j’espère que cette fois c’est la bonne), je corrige encore des fautes. Je me dis que ce sera pire quand je passerai le neuvième chapitre, qui, lui, n’a pas encore été corrigé, pas plus que les trente autres qui suivent.
Au début je me suis révoltée contre la lenteur exécrable d’un tel travail. après tout, l’histoire est finie, comment cela se fait qu’une fois l’intrigue bouclée j’ai encore à la reprendre ? Surtout qu’après avoir écrit des mois, j’ai évolué, et ce début de roman me paraît maintenant quasi illisible. Puis je m’en suis détachée, me disant qu’il fallait quand même faire preuve d’un peu plus de modestie, et de patience. Je pense que c’est la bonne mentalité à avoir. Je ne veux pas avoir à me dire, le jour où mon tapuscrit sera refusé par un quelconque comité de lecture, qu’il l’aura été pour des mauvaises raisons de mauvais français, mauvaise présentation et mauvaise intrigue !

 
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Publié par le 19 juin 2008 dans écriture

 

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Les Invisibles + Site

Les huit premiers chapitres corrigés des Invisibles sont en lecture livre sur mon compte fictionpress. Vous avez une petite présentation de l’intrigue ici. Pour la lecture, il faut cliquer . J’avais d’ailleurs mis en ligne également quelques nouvelles que je vous invite également à lire.

Mon book a été également mis à jour avec un lien vers l’interview de TVCS. Et c’est ici.

 
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Publié par le 17 juin 2008 dans écriture, site

 

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