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Archives de Tag: écriture

Microphémérides 2015

Une nouvelle par jour pendant un an, voici le concept des Microphémérides.
Et aujourd’hui, c’est moi qui m’y colle avec une micro-nouvelle sur Daniel Balavoine, à l’occasion de l’anniversaire de sa disparition.
Je serai encore présente à une demie douzaine de reprise au cours de l’année 🙂

Bonne lecture

 
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Publié par le 14 janvier 2015 dans écriture

 

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Creep Show, en partance pour de nouvelles aventures !

 

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Tout le monde a ses secrets. Quand un groupe d’étudiants et d’enseignants se retrouve dans une maison isolé, c’est pour plonger, littéralement, dans la culture des films d’horreur. Enfermés en des murs peu hospitaliers, ils se déchirent, se battent et hurlent, révélant des névroses habituellement bien enterrées. Parmi eux, David : grand adolescent condamné par la maladie, sera-t-il assez fort pour survivre à ce week-end meurtrier ?

 

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Et voilà, après plus d’un an de cycle, ma (grosse) novella d’horreur Creep Show a obtenu l’estampille Cocyclics ! 🙂

Maintenant, on va voir ce qu’il va lui arriver…

 
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Publié par le 22 octobre 2014 dans écriture, CoCyclics

 

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Imaginales et programme estival

Cette année 2013 aura vu les Imaginales les plus bizarres auxquelles j’aurai pu assister. Non pas à cause de quelque évènement étrange et imprévu, mais simplement parce que ces trois jours arrivaient après de longs mois de boulot, une longue semaine de maladie et un énervement proportionnel à mon attente.

Bref, j’ai été dans la Quatrième Dimension du vendredi soir au dimanche (ou même jusqu’à mon arrivée chez le médecin lundi matin) Le vendredi en journée aura pourtant été très sympathique et constructif. J’y ai notamment participé aux Matchs d’Écriture de Présences d’Esprits dont le blog de CoCyclics fera un petit compte-rendu d’ici lundi prochain.

En gros, il s’agissait de travailler par équipes de trois, sur trois thèmes différents, avec plus ou moins de contraintes (chaque contrainte rapportant un quart d’heure supplémentaire) Inscrite avec Ioana Alexandru et Anne Rossi, j’ai eu à plancher sur le thème « De la douleur nait la magie », thème plutôt tourné vers la fantasy, ce qui a été très drôle quand ma contrainte a été un personnage que l’on retrouve plus facilement en science-fiction… L’expérience a été très intéressante, enrichissante même, et je la renouvellerai volontiers, dans le cadre d’un match ou sans même le petit esprit de compétition que l’on ressentait dans la salle.

Les résultats sont tombés le dimanche (alors que j’étais déjà dans le train du retour) et notre équipe a gagné ! Ce qui me fait quand même hyper plaisir !

Mais voilà, la fatigue avait donc frappé, et après avoir quand même tenu une semaine à continuer à travailler sur mes différents textes, je suis en train de faire un pause obligatoire, ou du moins de ralentir sérieusement. Ce qui me permet quand même de rationaliser un peu cet été qui se profile si bien (surtout depuis qu’il fait enfin beau) :

– le mois de juin sera totalement dévolu à une bêta à laquelle je participe sur CoCyclics, et à la fin de la première phase de correction de Creep Show ;

– dans le même temps, j’ai deux textes à rendre : ils sont déjà bêta-lus, il ne reste qu’à les affiner ;

– de juillet à septembre, je me focalise sur la refonte des Bracelets d’Émeraude ;

– j’ai également trois appels à texte qui me font de l’œil, pour les moments où j’aurai vraiment besoin d’écrire plutôt que de corriger ;

– je me remets à Omega, de façon plus soutenu, en août/septembre, suivant l’avancement de mes corrections.

En gros, comme j’ai toujours deux mois de retard, vous avez là mon programme jusqu’en décembre…

Et vous, que faites-vous cet été ?

 
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Publié par le 7 juin 2013 dans Non classé

 

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Pourquoi j’écris ?

Voici une question qui est apparu aujourd’hui sur le blog de Cindy Van Wilder, auteur et aussi adorable lectrice et bêta-lectrice de mes romans (enfin, des deux que j’ai fini) Cette question a le mérite d’être simple, mais elle comporte aussi en elle une énorme difficulté : c’est celle qu’on pose le plus aux auteurs et celle à laquelle il est le plus difficile de répondre.

Pourquoi ?

Parce-que.

Mais puisqu’on est sur un blog et qu’il faut bien développer un peu tout cela, essayons quand même d’aller plus loin que ce « parce-que ».

Raison #1 : J’avais envie de lire des histoires que j’avais déjà dans la tête.

Le besoin de mettre à plat des choses dont je rêvais, la tête un peu dans les étoiles, alors que j’aurais du me concentrer sur mes révisions en histoire-géographie ou en biologie. J’étais au lycée et je détestais réviser. Alors je rêvassais et un jour j’ai décidé d’y aller de la plume. Ce n’était que pour moi. Internet n’existait pas vraiment et je ne pensais pas que quelqu’un dans mon entourage puisse s’intéresser à ce que je faisais. Tout restait entre moi et ma machine à écrire (électronique, récupérée lors du renouvellement de matériel de la section secrétariat du lycée où travaillaient mes parents) J’ai encore ces pages écrites, gardées bien précieusement dans une chemise. Et donc, ces histoires correspondaient à des choses que je voulais lire mais auxquelles je n’avais pas accès. Alors j’ai commencé à les écrire.

Raison #2 : J’avais besoin de reconnaissance.

Eh oui ! On dit souvent, et c’est très vrai, qu’il ne faut pas écrire pour avoir du succès. Qu’il faut d’abord écrire pour soi. Certes, je souscris à ce point de vue. Mais, il y a un mais. Cela dépend des personnes et cela dépend des expériences des gens, néanmoins, dans mon cas, il y a eu un moment où le fait d’écrire me permettait d’entrer en contact avec d’autres personnes. Des lecteurs. Et encore mieux : des lecteurs qui aimaient ce que je faisais. Dans la tête de quelqu’un qui n’avait qu’une très mauvaise estime de soi, c’est quelque chose qui compte. Alors j’ai continué à écrire. D’abord des fanfics. Ensuite des nouvelles que je faisais lire à mes amies, puis des nouvelles que je faisais lire à des inconnu-e-s, et des nouvelles que je soumettais à des comités de lecture. Je suis lue, je sais que je suis lue, et ça fait du bien. Voilà pourquoi j’écris, aussi.

Raison #3 : Au bout d’un moment, il y a la Muse.

C’est la troisième raison mais c’est aussi la troisième étape. À partir du moment où on commence à écrire beaucoup et régulièrement, on commence à avoir des besoins étranges. Cindy l’appelle « Muse ». Je l’appelle « cette explosion dans la tête qui fait que tu DOIS ABSOLUMENT prendre un post-it, le noircir, et le coller sur le mur au-dessus du bureau ». Et j’y reviens une semaine, un mois, un an plus tard, je me demande bien ce que j’ai voulu dire par là, et, de temps en temps, je le reprends, j’ouvre un document word ou je prends une page de cahier, et je couche un script ou un pitch et voilà, c’est parti ! Avant, quand j’avais un peu moins d’expérience, je débutais immédiatement sur un début de roman. Je ne le fais plus parce que je sais où ça mène, à l’impasse. Malgré « Muse », j’ai appris à être un peu rationnelle. Il n’empêche, ce premier mouvement ne l’est pas du tout. C’est lui aussi qui détermine la réponse « parce-que » à la question « pourquoi ». Et c’est pour ça que j’écris.

Raison #4 : Je ne sais pas parler politique, alors je préfère l’écrire en fiction.

Cette dernière raison est la dernière à être apparue dans mon processus d’écriture. Elle est toute jeune et elle est arrivée un peu en traitre. J’avais déjà remarqué que je parlais beaucoup de moi dans mes textes ; je n’ai noté que récemment qu’il y avait aussi, dans mon écriture, des opinions et des prises de position que j’aurai du mal à renier en tant que personne. Alors certes, je n’écris pas pour défendre quelque chose, mais je n’écrirai plus pour ne pas défendre cette chose. Je me suis rendue compte que je ne pourrai plus écrire une histoire complètement blanche, ou complètement hétéro, ou complètement apolitique, ou éloignée de ce que je suis – mon premier sujet est la défense de la différence. Ce n’est plus possible. Et à chaque nouveau texte, cette petite raison #4 prend de plus en plus d’importance – ou de conscience. Et c’est pour ça que j’écris.

 
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Publié par le 20 Mai 2013 dans écriture

 

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Caractérisations : Lon Suder – Star Trek Voyager

Etant plongée jusqu’au cou dans mes corrections (qui avancent), je deviens plus sensible (encore plus qu’avant) à un sujet qui me passionne, la construction de personnages. Autant je trouve que construire un monde, c’est sympa, qu’inventer des situations, c’est rigolo, que modifier des technologies c’est ennuyeux (j’aime vraiment pas ça), autant inventer des personnages, c’est magique. Et du point de vue du spectateur-lecteur, découvrir des personnages intéressants, bien construits, profonds, m’est encore plus jouissif que de me laisser porter par une bonne histoire.
Donc parlons de personnages que j’aime, de types que j’aimerai un jour utiliser dans mes propres histoires.

En commençant à regarder Star Trek, je ne pensais pas trouver les Vulcains aussi intéressants. Je pensais que ce n’était que des êtres froids, logiques, tellement refoulés qu’ils en deviennent complètement inintéressants. Ce que j’ai découvert avec T’Pol (Star Trek Enterprise) et Tuvok (Star Trek Voyager), c’est que ce refoulement est intéressant quand il est attaqué, qu’il résiste, et que finalement, il se libère. On est en fait assez proche de la caractérisation de certains serial killers, chers aux thrillers, des gens qui ont l’air très très calmes, très très sages, très très posés, très très intelligents, mais qu’il vaut mieux ne pas trop titiller.
Et là j’en viens à un autre personnage de Star Trek qui m’a bouleversée et qui, au contraire des Vulcains, n’a que peu à voir avec la science-fiction.

Lon Suder a fait partie du maquis, un groupe de résistants en bisbille avec la Fédération. Au début de Star Trek Voyager, son groupe est capturé par le Voyager mais, suite à un (gros) incident qui envoie le vaisseau un peu trop loin de la Terre, les maquisards sont intégrés à l’équipage.
Il se trouve que Lon Suder n’est pas entré dans le maquis par motivation politique, mais pour assouvir ses instincts violents. Parfait petit serial killer, il arrive à se fondre dans l’équipage, jusqu’au moment où il craque. Confiné dans sa chambre, grâce à l’aide du Vulcain Tuvok, Lon apprend à diriger ses instincts et à trouver une certaine paix avec lui-même. Et il veut servir le Voyager, se rendre utile.
Les évènements font que Lon va être obliger de laisser ses instincts reprendre le dessus pour sauver Voyager.
Les doutes du personnages sont magnifiquement décrits : sa volonté de ne pas céder, de ne pas perdre les timides avancées qu’il a fait pour se contrôler, et aussi son soulagement mêlé de désespoir quand il se rend compte que son corps n’a rien oublié de la manière la plus efficace de tuer.
L’ambivalence d’un tel personnage aurait pu être difficile à transcrire, mais c’était sans compter des scénarios intelligents (l’histoire de Lon Suder se déroule sur trois épisodes, et c’est largement suffisant) et une interprétation à la mesure du personnage. Brad Dourif est un acteur trop peu reconnu, mais du genre dont on se souvient. Lon Suder est à la fois très éloigné, et très proche, du personnage qu’il incarnait dans le Seigneur des anneaux, et je témoigne que son jeu d’acteur dans une série un peu kitsch de SF n’a rien à envier à celle du blockbuster de Peter Jackson.

Dans le genre « personnage à la violence contenue », Lon Suder est sans doute un excellent exemple de réussite.

 
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Publié par le 11 juillet 2010 dans écriture

 

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Nuit de l’Ecriture 26 juin 2010

Ce soir aura lieu une nouvelle Nuit de l’Ecriture ! Et cette fois-ci, je compte bien y participer un peu plus activement que les dernières fois. J’ai donc préparé un plan d’attaque plus solide, mieux pensé, abordable. Hors de question de programmer une correction : la Nuit de l’Ecriture, ce sont des phrases au kilomètres et des heures nocturnes où le cerveau ralentit quand même un peu. Hors de question aussi de reprendre un gros morceau, genre Les Chasseurs, parce que se plonger dans un truc qu’on n’a pas ouvert depuis des semaines, c’est irréaliste et un rien suicidaire…

Les conditions sont quand même, pour une fois, optimum :
– Je n’ai pas appris la programmation de la Nuit deux heures avant,
– Je ne suis pas sous antibiotique ou malade (comme 80% du temps entre décembre et mars),
– Je n’ai pas de réunion de famille supra importante,
– Je ne suis pas tressée (ou si peu) par le boulot,
– Je n’ai pas de saison de Star Trek à finir (ceci dit je passe à la médiathèque en fin d’après-midi, mais je serai très forte de ce côté-là)
– J’ai ma journée pour moi, une fois évacués vaisselle, courses et ménage, et c’est le plus important,
– J’ai un nouveau carnet fait main que j’ai gardé sur le bureau, au boulot, toute la semaine (ça a son importance aussi : la Nuti se prépare en amont !)

Résultat :
Jusqu’au coucher du soleil (ou un peu avant, vu que la Nuit de l’Ecriture commence avant le Crépuscule) je n’ai que les Invisibles. Rien d’autre. Je conçois cette nouvelle rencontre avec sérénité, d’autant que je sais exactement ce que j’ai à faire. J’y mettrais trois à quatre heures, avec du thé, une playlist sympa et toute mon attention, qui elle, ne sera pas parasitée par d’autres projets, puisque ces autres-là sont relégués à 21h et, étant bien préparés, ne me crient pas de leurs petites voix aiguës dans la tête que je ne m’occupe pas assez d’eux.
A 21 heures, je sors café au lait, les muffins que j’aurai peut-être eu le temps de faire, et mon carnet mystère qui contient deux synopsis : AT Virus et AT Déchéance et Rédemption. Résumé, personnages et déroulement de l’histoire, j’ai déjà tout, il suffit juste de remplir les cases.

Est-ce que je vais y arriver ?
Est-ce que, pour une fois, je vais tenir mes projets ?

J’aimerais bien, mais il y a bien une chose que je m’interdis de faire aujourd’hui : me mettre la pression. Aujourd’hui, on débloque !

 
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Publié par le 26 juin 2010 dans écriture

 

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Programme du 22 mai au 3 juin

D’habitude les programmes se font plutôt d’une semaine à une autre, mais la semaine va être très courte et, niveau productivité, le prochain week-end inexistant (mais alors niveau fête… Vivement !) Après la semaine sera tronquée (elle s’arrête jeudi soir, vu qu’ensuite c’est les mini vacances, dont une journée de ménage de printemps et une journée de randonnée et une journée familiale ; ensuite deux jours de vacances en solo où on pourra reprendre le programme)

– Finir la nouvelle pour l’AT des « Ordures » (aujourd’hui)

– Finir intégralement la synthèse des Invisibles (je vais m’emmener des fiches au boulot du coup, sinon ça va être impossible à tenir)

– Relire et corriger (et sans doute récrire) la chapitre 1 des Chasseurs, et envoyer un extrait sur la Mare.

 
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Publié par le 24 Mai 2010 dans écriture

 

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Nouvelles du monde derrière mon cerveau

J’avais au moins deux articles à faire cette semaine, et je n’ai pas eu le temps. Et puis, à force de faire des reviews, des critiques et tutti quanti, ce blog commençait à manquer de son ingrédient premier, soit la Création *enfile sa chemise blanche, balance la mèche de cheveux au vent, un verre de vin rouge blanc à la main*

Déjà, c’est toujours un plaisir de mettre à jour mon site pro, comme je l’a fait il y a une dizaine de jours avec une nouvelle critique de Verre Brisé. A ce propos, ce texte ayant déclenché des réactions inattendues (au moins pour moi), je pense qu’elle aurait toute justification de passer le premier tour du prix Rosny. N’est-ce pas ? (ceci est un appel du pied mais j’y reviendrai plus tard) Faut avoir un peu d’ambition dans la vie !
En parlant de l’anthologie Hydromel, il est aussi fort probable que je teste pour la première fois les dédicaces à Epinal (où je reste deux jours \^o^/) en mai prochain. Après la tentative avortée de Lunéville (retenue à la maison par la grippe…), celle-là je ne la laisserai pas passer!

Au niveau de l’écriture, ça avance, au moins pour les gros morceaux.
Je teste un nouvelle forme synthétique de bêta-lecture, ma foi plutôt intéressante et qui force mon esprit créatif aérien à avoir un minimum de logique. C’est agréable mais très long. Ceci dit, comme le fait remarquer NB sur son blog, avancer vite avec lenteur, c’est très bien aussi ! Donc ça c’est pour les Invisibles.
Pour les Chasseurs, j’ai enfin pu reprendre mon texte ! J’ai bouclé le script la semaine dernière, et ai commencé à chercher un peu de doc. Ce qui est finalement très compliqué, vu que mes héros s’amusent à aller dans des pays pas forcément présents dans la collection Gallimard Découvertes, et surtout jamais à la bonne période (si vous trouvez des livres touristiques ou ethnographiques d’un peu partout des années 70/80, pensez à moi !)
Niveau AT, c’est plus circonspect. Ma nouvelle sur les décharges est en stand-by, je n’ai jamais vraiment le temps de m’y mettre, même si je compte mettre un coup de collier cette semaine. Mon autre nouvelle de fantasy attend que je la reprenne, j’ai dépassé l’AT, et je ne sais absolument pas quoi en faire. Argh…

Avec un plaisir coupable je reprends aussi les bêta…  Huhuhu… J’attends juillet/août avec impatience, espérant qu’un texte arrive en phase I ou III sur Cocyclics. J’ai mon côté dark qui aimerait bien faire plus que 6 ou 7 pages de temps en temps…

A part ça ?
Kick-Ass c’était trop fort ! *-*

 
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Publié par le 25 avril 2010 dans écriture, festival, vie

 

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La Horde du contrevent – Alain Damiaso

Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont.
Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime.

Présenté sur Tintamarre, le blog sympa de la mare, grâce aux lecteurs grenouillesque et à la magnifique section Dissections batraciennes, La Horde du contrevent avait attiré mon oeil. Du moins le titre car je n’en avais lu aucune critique. J’aime les surprises et j’ai juste vu que cette histoire semblait avoir émoustillé quelques personnes. Le livre de poche en poche, me voilà à lire ce léger pavé.
Première impression : aïe. Il y a 23 personnages, à chacun est attribué un signe de ponctuation, indiquant, directement dans le texte, qui parle. Changement donc de point de vue toutes les dix ou vingt lignes en moyenne. Mais comment je vais pouvoir me rappeler de tout ça ? Eh bien en s’aidant de l’index et en comptant sur le talent de l’auteur à caractériser chacun de ses personnages, ce qui marche, du moins pour certains. La difficulté n’en est pas une au final.
Seconde impression : j’ai dévoré le bouquin en quelques jours, transportés non seulement par la langue très maîtrisée de l’auteur, mais aussi par l’histoire, par ses personnages et les épreuves qu’ils traversent. La dernière partie m’a tenue en haleine avec un force peu commune et, même si l’ultime fin est visible à trois kilomètres, et même plus, elle ne pourra que vous arracher des larmes. A vous de définir des larmes de quoi.
Le livre a ses défauts : trois phrases/références en milieu d’intrigue qui sortent complètement le lecteur de ce monde imaginaire ; quelques personnages un peu énervants mais dont l’attitude est finalement logique (je pense notamment à ces filles se comportant comme des gamines de 14 ans alors qu’elles en ont 40… mais vivant en milieu fermé depuis trente ans, et depuis l’âge de 12 ans, affrontant les dangers et choyées par leurs compagnons… pourquoi pas ?)
Mais à côté des qualités, pourquoi s’en attrister ?
La Horde du contrevent, bien que vieux maintenant de quelques années, est clairement mon gros coup de coeur 2010, en attendant qu’un autre livre me donne une même claque.

 
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Publié par le 15 avril 2010 dans lectures

 

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Trop court, trop court !

J’aime bien raconter mes week-end. Quand il ne se passe rien je les raconte à mes proches, des fois à mes collègues, et des fois, quand il s’y passe des trucs un peu des oufs de la vie, j’aime bien les raconter ici. Beaucoup de gens détestent Paris, et moi j’adore. En tant que touriste me direz-vous : oui ben c’est vrai je n’y vis pas, mais en même temps je ne m’y sens pas touriste (même sue je tape les vrais touristes avec mon parapluie en plus)
En tout cas, j’y trouve toujours de quoi satisfaire divers besoins, soit trés terre à terre (passage à New Look et à Uniqlo parce que y’a quand même beaucoup plus de choix qu’en province mine de rien, soit complètement culturel. Un film (?) de Stephen Chow pour compléter ma collection, deux épisodes de Spaced qui m’ont faite mourir de rire (quoique l’humour y soit quand même très très très spécial, entre Black Books et The IT Crowd), des nouvelles très chouettes dans l’anthologie des dernières Utopiales (j’hésite entre deux à nommer pour le prix Rosny dont il faudra que je reparle ici bientôt)
J’avoue quand même que l’évènement que j’attendais le plus entre tous, c’était ma grande première au salon de thé des Grenouilles, organisé comme de bien entendu par Macalys.
J’y ai eu le plaisir de revoir certains comparses et de découvrir les têtes de quelques autres. Parce qu’internet c’est très bien, mais les rencontres IRL c’est vraiment encore mieux. Par je ne sais quel miracle j’ai pu citer Razorback dans la conversation, parler de Star Trek Enterprise aussi, des Chasseurs bien entendu, un peu des Invisibles. J’ai assisté à la naissance d’un projet qui m’a fait hurler de rire, j’ai discuté plein, j’ai écouté encore plus (je ne suis pas un moulin à parole en fait, j’écoute plus qu’autre chose la plupart du temps) Et tout ça, c’était grandiose.
Je suis très très impatiente de pouvoir participer à nouveau à ce genre de rencontre en octobre, date possible de mon prochain voyage à Paname. Entretemps il y aura eu Epinal, mais entre mai et octobre, ça va être diablement long…

Note : ah aussi un truc que m’a appris ce salon de thé, c’est que, définitivement, le trip bobo/restau hype, c’est pas pour moi (c’est pour personne : affichette « portables interdits » à l’entrée, prix exhorbitant et impolitesse des serveurs inclus !) Vive les pubs !

 
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Publié par le 5 avril 2010 dans écriture, vie

 

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