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Archives Mensuelles: juillet 2008

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Eh oui, j’abandonne encore une fois mes rillettes et mon verre de vin blanc, mais toujours pour la bonne cause. Je fréquente assidûment les BDblogs français depuis un certain temps, mais aujourd’hui je voudrai faire la publicité du tout jeune, tout beau et très prometteur Gros Rocher Gris ! Le blog de mon amie Caro qui, je l’espère, saura faire preuve de persévérance et de longévité pour cette tâche qu’elle s’est donnée (avec ma forte influence je l’admets…)

 
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Publié par le 27 juillet 2008 dans blog

 

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Pif

Toujours en vacances, plongée dans la Tour Sombre et grignotant des toasts au foie gras (bon pas tout le temps non plus, n’exagérons rien), je reviens ici en catimini en avouant avoir cédé à la tentation de Virginie.
Je me plis donc aux règles et les voici.

1-N’importe qui possédant un blog peut participer.
2-Les trois premières personnes à laisser un commentaire sur ce post recevront un cadeau fait-main par moi.
3-Je vous enverrai votre cadeau dans les 365 prochains jours.
4-En échange, vous devrez « payer à l’avance » (pay it forward) en faisant la même promesse sur votre blog (en y copiant notamment ces règles du jeu).

Je sais que je ne parle pas souvent de bricolage ici, mais cela fait partie de mes hobbies, donc n’hésitez pas !

Je m’en retourne à mon Périgord estival, en vous souhaitant dès maintenant un agréable mois d’août !

 
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Publié par le 27 juillet 2008 dans Non classé

 

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Brüsel – Schuiten & Peeters

Brüsel est le premier volume des Cités Obscures qui me soit tombé entre les mains. C’est également le premier ouvrage de Schuiten et Peeters que je lis. Malgré ma curiosité envers la bande dessinée, j’ai des a priori assez solides à l’encontre des Maîtres de la Bande Dessinée, de ces oeuvres qui ont l’air trop adultes, trop complexes, trop orgueilleuses, trop masculines aussi, trop quarantenaires peut-être…
J’avais donc peur de me perdre dans ces Cités Obscures comme je me perds un peu chez Bilal (oui oui, je ne suis pas une très grande fan de Bilal, mais je suis certaine qu’il y a pire que lui)
Et puis je me suis laissée emportée par la folie furieuse de cette cité qui n’est pas vraiment Bruxelles, mais qui pourrait l’être, transformée par un Kafka qui aurait pris des cours d’architecture. Les dessins fins et précis, s’ils m’ont empêchée de m’émouvoir, ont cependant contribué à me faire ressentir cette fuite vers l’avant absolument absurde. Impossible cependant de s’identifier au héros (dégarni, la quarantaine, hypocondriaque, passif) ou de ne pas sourire ironiquement à son amante (encore une figure type de ce genre d’ouvrage), mais je me suis laissée surprendre, et c’est déjà un bon point.
Je pense que je lirai avec beaucoup plus de curiosité et d’attente les autres volumes des Cités Obscures.

+++

Je pars en vacances vendredi jusqu’au 31 août. J’aurai accès à internet, mais peut-être pas l’envie ni l’occasion de revenir ici.
Comme je ne suis jamais en manque de contradiction, je suis passée à la bibliothèque ce matin, et n’ayant trouvé aucun des livres que je cherchais, je me suis rabattue sur de la « documentation » (architecture maure, design publicitaire des années 20, vieilles voitures, design indien et un très beau livre sur Norman Rockwell) Sachant que je ne les emporterais certainement as avec moi, je me suis cassée le dos pour seulement une petite journée de boulimie d’images alors qu’il m’en faudrait au moins une vingtaine…
Je vous souhaite à tous qui passez par ici de bonnes vacances ! Les Bracelets d’Emeraude repasseront peut-être par ici d’ici là !

 
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Publié par le 16 juillet 2008 dans blog, lectures

 

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Mais vous êtes qui ?

Mon grand objectif en ouvrant ce blog était de ne pas attendre de retours de la part de mes potentiels visiteurs. Je suis une droguée des commentaires, et je suis en cure de désintoxication, si l’on peut dire. Cependant j’ai remarqué qu’un petit noyau de personne venait régulièrement par ici, restant là y compris une fois l’envolée Julien Doré retombée (qui m’a explosé toutes mes stats)
Mais qui es-tu lecteur ? Je me le demande…
Allez, ne sois pas timide, et pour te donner un motivation, cite-moi un album (musique, bd), un livre, un film que tu penses que je devrais découvrir (j’ai grand besoin d’occuper mon mois d’août avec la trêve du second semestre de mes séries télé préférées…)

 
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Publié par le 14 juillet 2008 dans blog

 

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Les Bracelets d’Emeraude – Fin d’une étape

Après plusieurs longues heures de travail et de remue-méninge, les quatre premiers scripts des Bracelets d’Emeraude sont achevés, en version papier. Je reste encore perplexe par rapport à certains points, mais la structure générale est là, et c’est une excellente chose de faite.
La prochaine étape concernera le découpage en chapitres. Ceux-ci seront sans doute amenés à changer au cours de l’écriture, mais pour l’instant ils permettront de rédiger un premier synopsis clair.
Si je prends autant de temps à la réalisation de ces étapes pré-écriture, c’est pour deux raisons :
– tout d’abord le projet me tient à coeur et, sans structure solide, je sais que je n’aurai jamais le courage de le finir (voire même de le commencer) ;
– ensuite je ne sais pas encore quelle forme cette histoire va prendre (scénario ou texte ? là est la question) ; hors de question de commencer à vraiment bosser sans certitude.

Et il va falloir que je me procure une nouvelle clé usb, celle que j’utilise pour tout (boulot, écriture et autres) ne me semble plus aussi sûre et je n’ai pas du tout envie de perdre ce que j’ai fait. Et puis il faut s’organiser, j’ai besoin d’un terrain « vierge » pour mes textes définitifs, qu’ils ne soient pas perdus au milieu des textes à corriger.

 
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Publié par le 14 juillet 2008 dans écriture

 

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Les Bracelets d’Emeraude – Scripts


Un sac de noeuds ?

Le script..
Un petit mot pour de grandes douleurs, un petit mot qui vous oblige à être organisé, logique et patient.
J’ai toujours eut pour habitude de commencer mes histoires sur des coups de tête. J’avais une idée qui me plaisait, une fin (des fois), et une vague connaissance de ce qui allait se passer entre la première ligne et la dernière. Cette façon de faire a fait illusion un temps, jusqu’à ce que je mette un peu plus de consistance dans mes textes.
Là il faut bien avouer que sans structure de base, l’histoire se casse la figure en moins d’une page, quand elle réussit à décoller. Il convient donc de rédiger quelques phrases (de rédiger et non de lpenser), afin de savoir où l’on va.
Quand c’est une histoire complète et complexe que l’on veut écrire, qui dépasse l’unique personnage et l’unique décor, qui prend en compte des situations multiples engrangées et engrangeant des réactions multiples, portées par des personnages tous différents les une des autres, le script n’est plus uniquement une obligation : c’est une question de survie.
J’ai commencé à rédiger des scripts depuis très peu de temps. Cependant l’acte de rédaction m’amène à me poser des questions sur mon style, sur mon écriture, et à m’éparpiller entre les actions principales et les actions secondaires, à me pencher sur des descriptions qui n’ont rien à y faire et à oublier d’autres éléments déclancheurs qui, eux, sont importants.
Je me suis souvenue alors de cette période utopiste de mon adolescence où je rêvais de devenir scénariste de cinéma (je vous assure que l’utopie n’est pas oubliée) et d’un petit livre que j’avais lu sur la structure du récit. J’y ai donc repensé et ai construit mon récit sur trois colonnes : personnages ; évènements ; actions. Cela me permet de résumer le récit le plus simplement possible, et de le structurer selon le système d’évènements principaux et secondaires (je suis à peu près certaines d’avoir légèrement les termes techniques…)
Après avoir accepté de ne plus penser aux petits éléments (dialogues, scènes, descriptions psychologiques) qui feront ensuite la saveur du récit, il devient donc beaucoup plus simple et rapide de poser la trame de l’histoire.
Il me reste trois tableaux du même ordre à faire, sachant que j’ai pour ces chapitres une vision moins claire de l’histoire, les brouillons risquent de s’accumuler, alors que celui présenté ici a été fait d’un seul jet.

 
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Publié par le 13 juillet 2008 dans écriture

 

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Les Bracelets d’Emeraude – L’héroïne


Gantz

L’image utilisée est une petite provocation, vous allez rapidement comprendre pourquoi (ceci dit je suis une grande fan du manga pour adultes Gantz, mais cela va peut-être aussi à voir avec la tenue de ce billet)

J’ai un gros problème avec le « féminisme », dans l’aspect le plus caricatural du mouvement (dans la réalité de tous les jours, je suis sans aucun doute aussi féministe que toute femme devrait l’être, tout autant qu’humaniste d’ailleurs) Disons que la caricature du féminisme assène que les princesses sont les pires symboles du sexisme, qu’en fiction une femme qui se fait enlevée, qui est sauvée, qui est faible, qui est trop femme, qui aime un homme, qui mets des robes, qui couche, qui est romantique, etc. Ce genre de femme-là est une bêtise, voire une salope, ou une vision dégradée de la Femme, et que si on adhère à ce genre de figure (si on aime que la fille soit sauvée par l’homme et que ça nous tire des larmes), on est des mauvaises féministes…
Ouch…
Effectivement ce genre de vision est très caricatural, mais dans le monde merveilleux de l’internet, on est amené à en rencontrer plus souvent qu’on ne pourrait le croire.
Autant vous le dire tout de suite, mais vous l’avez sans doute déjà deviné, que je méprise ce genre d’extrêmes, que je me demande comment on peut passer de la défense des droits de la femme, et des batailles artistiques pour la faire passer de plante verte à personnage à part entière, à cette vision étriquée, stupide et finalement hyper sexiste. Je m’interroge. Quelque chose a raté quelque part.
Je n’ai jamais été moi-même un fan dingue des poupées barbie, même si à une époque de ma pré-adolescence, j’aurai aimé posséder un peu plus de robes, et aussi la super voiture rose qui va avec la poupée mannequin. Cependant j’aimais les histoires de princesses et de princes, j’ai lu de la chick-litt junior (Les jumelles de Beverly Hills ça s’appelait), j’ai été baigné dans une culture de la jolie blonde aux jolies robes, et cela n’a pas fait de moi une sombre crétine soumise au bon vouloir de l’Homme, tout simplement parce qu’à côté il y avait autre chose, et dans mon cas un ballon de foot, des films « pour garçons » et surtout une vie familiale très équilibrée entre papa et maman, et une initiation sociale où on ne parlait pas de féminisme parce qu’il n’y avait de toute façon pas de raisons pour que les garçons soient plus importants que les filles, et inversement. J’ai eu de la chance, certes, mais je ne suis pas certaine que les princesses soient les seules à être montrées du doigt quand il s’agit d’accuser les positions inégalitaires des hommes et des femmes dans notre société.

Tout ça pour dire que… C’est quand même compliqué de créer une héroïne.
Parce que mine de rien, je n’ai pas envie non plus que mon personnage n’ait comme talent que celui de se faire enlever et d’être un boulet pour le héros, mais je ne veux pas non plus qu’elle soit si indépendante, forte et intelligente que ce sera finalement le héros qui sera un boulet.
Il faut trouver un juste équilibre qui va être finalement assez dur à trouver.
Je m’en suis rendue compte dans mon premier récit, où, après une relecture poussée de Caro, elle a mis le doigt sur le caractère geignard et passif de mon héroïne, Gil. Le personnage restera ainsi (avec quelques améliorations tout de même) car l’intrigue est finalement construite autour de sa relative « passivité », mais je ne veux pas réitérer ce genre de chose maintenant.
Comment faire ?
Si je donne trop de qualités à mon personnage féminin, cela va aussi casser son équilibre, mais elle doit être aussi un peu extraordinaire, sinon elle n’aura pas l’étoffe d’une héroïne.
Je continue à me poser ces questions même maintenant que je connais à fond mon héroïne, que je connais ses motivations et son indépendance. Le mieux est sans doute de l’écrire le plus naturellement possible, mais cela me donne l’impression de ne pas la saisir totalement, de lui laisser trop d’indépendance. C’est vraiment très très compliqué à expliquer.

Je conçois que tout ce que j’ai pu dire dans ce billet puisse paraître confus, voire même peut-être choquant. Cela reste ma vision des choses, je tiens à la préciser pour tous ceux (et celles) qui voudraient m’expliquer leur vraie vision du vrai et bon féminisme.

 
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Publié par le 12 juillet 2008 dans écriture

 

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Les Bracelets d’Emeraude – Le héros

Je n’avais pas très envie de laisser ce blog sur un billet qui m’a paru certes nécessaire, mais qui a enfreint la petite règle qui disait qu’ici, on ne parlerait que d’univers imaginaires. Quittons donc le plus persistant des univers (dixit nolife) pour revenir à un problème qui, ma foi, reste en partie irrésolu à l’heure où je vous écris.

Prince of Persia

Comment construire un héros ?
C’est une question très compliquée, et sur laquelle je me pose énormément de questions. En tant que lectrice (et donc femme, dans le genre femme moderne et émancipée), je n’aime pas les auteurs (hommes) qui font de La Compagne Du Héros une femme élégante, aux longs cheveux roux, au regard mutin, aux lèvres sauvages et à la poitrine galbée, qui est intelligente comme Einstein mais terriblement conne dès qu’elle se retrouve dans le lit du héros. Pourquoi ? Parce que c’est un fantasme typiquement masculin et que, personnellement, cela me donne une très mauvaise idée de leur vision de la femme.
Et là vous regardez la petite illustration que j’ai mise en haut de l’article, et je suppose que vous rigolez bien.
Qui suis-je finalement pour combattre ce petit précepte que les auteurs cherchent plus ou moins habilement à cacher et qui est que, puisqu’on est maître de son texte, pourquoi ne pas y mettre dedans des choses que l’on aime ?
Est-ce que ça va se voir que oui, j’ai un faible pour les hommes : musclés, sauvages, orientaux ou au moins métis ou juste mal rasés, guerriers, en armure, avec de beaux yeux clairs ? Je suppose que toutes les copines qui savent que j’aime Russel Crowe et Hugh Jackman [edit : et Christian Bale] le sauront immédiatement, mais les autres, peut-être pas… (on peut toujours rêver)
Et voilà donc le héros transformé, presque à mon insu, en personnage de rêve, à la limite de la gravure de mode et au-delà des frontières du fantasme.
Ne souhaitant pas vraiment abandonner ces premières caractéristiques (après tout je ne vais pas passer des années avec un personnage qui ne me plaît pas), il va falloir lui donner un peu plus de volume que ses muscles. Comment faire ?
Un personnage principal mérite qu’on s’y attache, et que l’on connaisse sa vie sur le bout des doigts, de sa naissance jusqu’à, au moins, le début de l’histoire. Après, personne ne sait ce qu’il peut se passer même pas l’auteur. Le beau sauvage se retrouve avec un papa, une maman, et 1001 évènements qui vont faire ce qu’il est.
Le mien est métis (métissage : check), de parents cultivés (intelligence : check), mais personnellement plus attiré par la grande aventure (muscle et sauvagerie : double check) Et pour lui donner un défaut, il sera pauvre, ses parents auront des dettes ou je ne sais quoi, et il aimera l’argent. Il sera donc mercenaire.
En quoi cet illustre héros se distingue-t-il de la masse des autres héros ? Il n’est pas original pour un sou ! Rien, que dalle, nada…
Et comme l’auteur est aussi une grande romantique, et qu’elle ne conçoit pas son histoire sans un homme, une femme, et plus car affinités, le mercenaire beau et musqué qui aime l’argent va rencontrer la Femme De Ses Rêves.

Comment sortir des clichés ?
Je ne sais pas.
Et demain ce sera pire, je vous parlerai de mon héroïne, qui va être encore plus casse-gueule à écrire…

 
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Publié par le 11 juillet 2008 dans écriture

 

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Hésitations

Au mois de novembre prochain, je vais fêter un anniversaire, qui n’a rien de joyeux. Et j’ai longtemps, vraiment longtemps, hésité à écrire ce billet. Cependant je souhaitais, peut-être à tort, expliquer pourquoi cette image, pourquoi ici, pourquoi maintenant, sur un blog qui n’a pas grand chose de politique.

Je suis membre (à taux minimum, j’avoue, avec ma très modeste subvention annuelle) d’Amnesty International. Pourquoi eux et pas d’autres, aux actions tout aussi justifiées et tout aussi urgentes ?
Il y a bientôt dix ans, un homme, inconnu, a décidé, par les voix du hasard et de son propre déséquilibre, de m’ôter cinq heures de mon existence. Il n’y a rien eu de grave dans cet évènement, on en entend des pires, infiniment pires, tous les jours dans les média. Il n’y a pas eu de violence (si ce n’est psychologique), simplement une réclusion, l’impossibilité de bouger, de penser et de voir la lumière du jour pendant cinq heures (ou six, ou sept… j’ai perdu la notion temporelle ce jour-là) Ce n’était rien.
C’était une poussière de souffrance par rapport à ce que vivent tous ceux qui sont enfermés, prisonniers, torturés, juste comme ça, par les voix du hasard et du déséquilibre de ceux qui sont plus puissants qu’eux, pendant un jour, une semaine, un an ou beaucoup, beaucoup plus.
Et cette poussière était déjà tellement horrible, que je ne conçois pas que quiconque, même mon pire ennemi, puisse vivre la même chose.
Voilà.

Mon anniversaire je vais le fêter très simplement, très modestement, et sans doute très futilement, et sans doute aussi cela sera-t-il inutile en tous points. En août, j’éteins ma télévision, même si je suis la seule à le faire, ce sera juste ça, une minuscule marque de soutien et de respect et d’espoir pour tous ceux qui souffrent, au Tibet, en Chine et ailleurs.

 
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Publié par le 11 juillet 2008 dans vie

 

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Publié par le 11 juillet 2008 dans blog

 

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