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Adèle, ou les Noces de la reine Margot – Silène Edgar

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Titre : Adèle ou les noces de la Reine Margot
Auteur : Silène Edgar
Année : 2015.
Editeur : Castelmore.
Genre : Leçons d’histoires adolescentes.

Nombre de pages : 285.

Public : Adolescent/Adulte.

Quatrième de couverture :

Entre 2015 et 1572, Adèle doit choisir !

Adèle en a marre de ses parents, qui ne comprennent jamais rien. Au collège, elle préfère passer du temps avec ses copines qu’étudier. Aussi, quand elle apprend qu’elle doit lire un livre en entier pendant les vacances, c’est une véritable punition…

Mais dans ses rêves, la nuit, l’impossible se produit ! Adèle est à la Cour, au XVIe siècle, au milieu des personnages de La Reine Margot ! Elle rencontre même un beau jeune homme…

Ce qu’Adèle vit en 1572 vaut-il la peine de sacrifier ses amis et sa famille de 2015 ?

Ma critique :

Toujours fan de l’écriture élégante et simple de Silène, j’ai ouvert Adèle avec l’appétit de quelqu’un qui a le droit de manger sa pâtisserie préférée (pour note : la mousse aux fruits rouges) Cette fois-ci, l’auteure nous emmène dans le Louvre d’Alexandre Dumas, mais par les yeux d’une jeune fille. Nous nous rappelons (ou nous apprenons selon l’âge du lecteur) de faits historiques sans nous appesantir vraiment dessus. Car ce qui est important, c’est l’humain, à hauteur de petite fille. Une enfant encore sensible à l’amour, à l’injustice, aux imbéciles, aux merveilles de la science et des jolis vêtements. Oui, tout en même temps !
Ce que vit Adèle dans la « réalité » n’en est pas moins prenant, et l’on se remémore avec le coeur serré les incompréhensions de l’adolescence, les querelles avec les copines, les parents jamais là, les adultes qui ne savent plus vous parler. Adèle n’a rien d’une héroïne agaçante et tout de la petite fille que nous avons toutes été, qui a trouvé dans la littérature et dans une insatiable curiosité (pour elle google, pour moi l’encyclopédie familiale) une échappatoire à ces malheurs de « presque adulte » et au deuil.
L’échappatoire, comme toutes les drogues, peut être dangereux, et Silène nous le rappelle avec ce qu’il faut de tendresse et d’objectivité pour que l’on soit soulagé de sa conclusion.
Un très beau livre, à mettre entre les mains des jeunes lecteurs !

 
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Publié par le 8 juin 2015 dans lectures

 

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2 – None of the Above – I.W. Gregorio

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Titre : None of the Above / Aucun des deux
Auteur : I.W. Gregorio.
Année : 2015.
Editeur : Balzer + Bray.
Genre : Chronique adolescente.

Nombre de pages : Lu sur liseuse.

Public : Adolescent/Adulte.

Quatrième de couverture :

A groundbreaking story about a teenage girl who discovers she’s intersex . . . and what happens when her secret is revealed to the entire school. Incredibly compelling and sensitively told, None of the Above is a thought-provoking novel that explores what it means to be a boy, a girl, or something in between.

What if everything you knew about yourself changed in an instant?

When Kristin Lattimer is voted homecoming queen, it seems like another piece of her ideal life has fallen into place. She’s a champion hurdler with a full scholarship to college and she’s madly in love with her boyfriend. In fact, she’s decided that she’s ready to take things to the next level with him.

But Kristin’s first time isn’t the perfect moment she’s planned—something is very wrong. A visit to the doctor reveals the truth: Kristin is intersex, which means that though she outwardly looks like a girl, she has male chromosomes, not to mention boy « parts. »

Dealing with her body is difficult enough, but when her diagnosis is leaked to the whole school, Kristin’s entire identity is thrown into question. As her world unravels, can she come to terms with her new self?

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Lu dans le contexte du Challenge « We Need Diverse Books ».

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Mon avis :

None of The Above n’est pas un livre parfait, comme avait pu l’être le premier livre que j’ai lu dans le contexte du challenge. Il a pour lui cependant d’être écrit par une personne très impliqué dans le suivi médical et psychologique des personnes intersexes. None of The Above conte l’histoire de Krissty qui se rend compte, un jour, qu’elle est intersexe, c’est-à-dire, dans son cas, qu’elle a des chromosomes masculins, l’absence d’utérus, mais un physique typiquement féminin.
De fait, tout ce qui tourne directement autour de cet événement : le suivi médical, la dépression, l’incompréhension, les peurs et les colères de l’héroïne sont magnifiquement décrits.
Encore plus loin, l’auteur I.W. Gregorio décrit une société non seulement irrémédiablement binaire (Krissty est forcément un homme, pas un peu des deux) mais également complètement soumise au sexisme. Entre l’obligation du petit ami, les activités « en bikini » pour attirer les gens, les pilules roses pour les hormones filles (et bleu pour le Viagra ? se demande Krissty), et toutes ces petites descriptions éparpillées dans tout le roman, le lecteur/ le lectrice sont mis face à l’absurdité et au lavage de cerveau qui s’opère dans toute lé société, et plus particulièrement chez les ados. Et je ne parle même pas de l’ignorance crasse du corps dont est victime Krissty (il semble que l’éducation sexuelle au Etats-Unis soit vraiment catastrohpique)
Le souci, c’est que l’auteur est beaucoup moins à l’aise dans la chronique purement adolescente. La romance et l’amitié ont, pour moi, un arrière goût amer : les « farces » (bullying) ne sont pas vraiment punies, et l’amour sauve tout. C’est vraiment dommage.
Après, ce roman reste un inédit, puisque peu de fictions mettent en scène des personnages intersexes. Il a simplement un petit goût d’inachevé.

En résumé : A LIRE ! (quand même 🙂 )

 
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Publié par le 18 avril 2015 dans lectures

 

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Entretien chez Cindy Van Wilder

Si vous ne connaissez pas le blog de l’auteure et grande lectrice Cindy Van Wilder, foncez-y !
N’ayant toujours pas lu les Outrepasseurs, je ne peux vous en dire grand chose (si ce n’est qu’il a d’excellentes critiques), mais j’ai déjà suivi des avis de lecture (en young adult et en anglais) et Cindy est devenue, en plus d’une amie, une parfaite conseillère de romans.

C’est donc avec joie que j’ai répondu à quelques-unes des ses questions, sr l’écriture, l’engagement politique… et la couture.

A aller lire ici.

 
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Publié par le 26 février 2015 dans Non classé

 

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Wattpad : nouvelles en lecture libre

C’est titillée par Cécile Duquenne que j’ai ouvert un compte Wattpad.
Plus pratique et surtout plus visible et interactif qu’un site de base, Wattpad permet de publier des nouvelles (voire des romans) sur le modèle de AO3 ou Fictionpress, mais plus directement dédiée aux oeuvres originales.

Pour l’instant, vous pouvez y lire deux de mes textes : Les Crapauds Crabeaux et Comme une Bulle de Savon.

N’hésitez pas à aller y jeter un coup d’oeil ainsi qu’à aller voir le profil de Cécile Duquenne !

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Publié par le 28 janvier 2015 dans écriture

 

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Microphémérides 2015

Une nouvelle par jour pendant un an, voici le concept des Microphémérides.
Et aujourd’hui, c’est moi qui m’y colle avec une micro-nouvelle sur Daniel Balavoine, à l’occasion de l’anniversaire de sa disparition.
Je serai encore présente à une demie douzaine de reprise au cours de l’année 🙂

Bonne lecture

 
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Publié par le 14 janvier 2015 dans écriture

 

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1 – Lies We Tell Ourselves – Robin Talley

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Titre : Lies We Tell Ourselves / Les Mensonges qu’on se dit à soi-même
Auteur : Robin Talley.
Année : 2014.
Editeur : Harlequin Teens.
Genre : Chronique sociale et romance.

Nombre de pages : Lu sur liseuse.

Public : Adolescent/Adulte.

Quatrième de couverture :

In 1959 Virginia, the lives of two girls on opposite sides of the battle for civil rights will be changed forever.
Sarah Dunbar is one of the first black students to attend the previously all-white Jefferson High School. An honors student at her old school, she is put into remedial classes, spit on and tormented daily.
Linda Hairston is the daughter of one of the town’s most vocal opponents of school integration. She has been taught all her life that the races should be kept « separate but equal. »
Forced to work together on a school project, Sarah and Linda must confront harsh truths about race, power and how they really feel about one another.

Lu dans le contexte du Challenge « We Need Diverse Books ».

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Mon avis :

Attention ça va déménager !
Nous sommes en Virginie, en 1959. Les parents de Sandra sont membres du mouvement des Droits Civiques. Ils ont déménagé dans le Sud pour lutter contre la discrimination, notamment dans les écoles. Ce sont leurs deux filles, parmi dix autres, qu’ils envoient à Jefferson, dix Noirs au milieu d’une population blanche haineuse, raciste et immature.
Linda est la fille d’un éditorialiste prônant la domination blanche, et rédactrice du journal du lycée.
La rencontre entre Sandra et Linda va provoquer des étincelles, et pas uniquement dans le bon sens du terme.
Mais aussi dans le bon sens du terme.

Robin Talley réussit un tour de force monstrueux.
Elle arrive à nous noyer, nous étouffer dans le racisme ordinaire et violent des Etats du Sud. Sandra est un personnage fort, charismatique, et qui pousse à l’admiration. La première partie du roman est étouffante et révoltante.
Et puis, Talley prend le point de vue de Linda, la Blanche et conservatrice Linda. Et là, là, le lecteur se rend compte à quel point l’auteure arrive à dénuder, couches après couches, comme un oignon, le fonctionnement de la norme sociale.
La souffrance des deux personnages ne vient pas que du racisme, mais aussi de la religion, du pouvoir des parents, de la politique qu’elles n’ont pas choisi (Linda comme Sandra sont des pions dans les mains de leurs parents), de la misogynie.
Sandra et Linda subissent d’abord la pression raciale de leur milieu.
Elles subissent le conformisme du lycée.
Elles subissent des relations parentales à la limite (voire dépassant) de la manipulation psychologique.
Elles subissent la misogynie de leur époque, par leur statut de femmes.
Elles subissent l’hétérosexualité si prégnante que rien, absolument rien d’autre, ne peut exister.
Et ce n’est pas, pas que, l’attirance qu’elles éprouvent l’une pou l’autre, qui va les sauver. Mais leur intelligence, leur dialogue, leur force.
Lies We Tell Ourselves est un livre magnifique.
je ne pouvais mieux commencer ce challenge.

 
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Publié par le 13 janvier 2015 dans lectures

 

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Diversité en écriture… et en lecture

Je vais complètement copier la copine de blog (et pas que) Cindy Van Wilder.
Parce que j’écris la diversité autant que je le peux, je veux aussi en lire. je participe au challenge « We Need Diverse Books 2015« .

 

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20 livres, pour moi qui n’en ai pas lu tellement en 2014, c’est énorme. Mais j’ai déjà le premier 🙂

 

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On se retrouve dans 2 semaines pour voir si j’ai bien entamé ce challenge 🙂

 

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Publié par le 8 janvier 2015 dans lectures

 

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Bonne Année 2015

2015

Bonjour à tous !
Je vous souhaite tout d’abord un excellente année 2015. J’ai eu la chance de voir certains d’entre vous cette année passée, et j’en ai raté d’autres. Mais malgré mon absence ou mon silence, sachez que vous voir travailler, écrire, publier a enjolivé mon année. Vos livres et nouvelles ont rallongé un peu ma PAL et les textes que j’ai lus ont accompagné ma vie tout au long de ces 365 jours.
En ce qui me concerne, vous pourrez me retrouver dès le 14 janvier dans les Microphémérides ! Je suis très heureuse de pouvoir participer à cette expérience en 2015.
Plus tard, je ne sais encore à quelle date, je serai au sommaire du collectif Hydrae. Je vous en donnerai des nouvelles quand il sera temps.
Je bosse actuellement sur le fin d’une nouvelle pour l’Appel à Textes QuantPunk. Compliqué de se remettre à la SF après toutes ces années, mais j’aime mes texte et j’espère qu’il plaira ^^
Côté romans et novellas, Creep Show continue son petit bout de chemin après un refus attendu. La Princesse Oubliée, mon texte de fantasy, va se retrouver sous word dans pas très longtemps, pour un petit lifting. Et Omega arrive à l’étape « relecture par lectrice ».
Cette année s’annonce belle et bonne. J’espère qu’il en sera de même pour vous tous ❤

 
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Publié par le 3 janvier 2015 dans écriture, blog

 

Creep Show, en partance pour de nouvelles aventures !

 

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Tout le monde a ses secrets. Quand un groupe d’étudiants et d’enseignants se retrouve dans une maison isolé, c’est pour plonger, littéralement, dans la culture des films d’horreur. Enfermés en des murs peu hospitaliers, ils se déchirent, se battent et hurlent, révélant des névroses habituellement bien enterrées. Parmi eux, David : grand adolescent condamné par la maladie, sera-t-il assez fort pour survivre à ce week-end meurtrier ?

 

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Et voilà, après plus d’un an de cycle, ma (grosse) novella d’horreur Creep Show a obtenu l’estampille Cocyclics ! 🙂

Maintenant, on va voir ce qu’il va lui arriver…

 
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Publié par le 22 octobre 2014 dans écriture, CoCyclics

 

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Mini-nouvelle pour mini prompt

Une scène interprétée complètement de travers par une personne extérieure.

 


 

Melissa rentra plus tôt du travail. Arrivée à la fin de la semaine, elle avait réussi à boucler ses dossiers avant 17h et comptait bien profiter de sa longue soirée d’été avec ses enfants et son mari. Georges travaillait tôt le matin pour s’occuper de sa boulangerie mais ne travaillait pas demain, donc pourrait se joindre à eux après sa sieste. Melissa n’avait qu’à aller chercher Alice au centre aéré ; Elle n’avait même ps besoin de faire les courses, le congélateur débordait déjà d’assez de viandes pour faire un bon barbecue. Il ne restait qu’à mettre un bon rosé au frigo.

Sitôt rentrée, Alice fonça vers la télévision pour finir le film qu’elle avait entamé la veille.

Melissa sortit les brochettes pour les faire décongeler à l’air libre avant de monter à l’étage pour se changer. Elle détestait porter des tailleurs, et encore plus quand il faisait un temps aussi chaud.

C’est alors qu’elle se rendit compte que la salle de bain était déjà occupée.

Pensant que Geoffroy prenait sa douche, elle s’avança, histoire de lui demander de se dépêcher. Mais ce fut son plus grand garçon, Mateo, qu’elle aperçut dans une posture… bizarre. Son aîné, bientôt âgé de dix-neuf ans, était en train de se maquiller. Les yeux de Melissa s’agrandirent de surprise. Elle baissa le regard automatiquement et ne put qu’étouffer un cri de surprise : Mateo, qui avait plutôt hérité de la pilosité de son père, s’était aussi rasé les jambes !

Le bruit qu’elle fit attira l’attention du jeune homme.

« Maman ?

_ Mateo, qu’est-ce que tu fais ? »

Elle ne voulait pas le gronder. Elle se savait ouverte d’esprit et plutôt à la page, aussi elle grimaça en sentant la désapprobation dans sa voix. Elle se mordit la lèvre avant d’entrer dans la pièce ; elle voulait des explications.

Et elle vit Geoffroy, son jeune fils de onze ans, assis, les bras autour des jambes, sur la cuvette refermée des toilettes.

« Mais qu’est-ce que vous faites tous les deux ? »

Mateo voulut s’expliquer mais Geoffroy le devança : « Ne le punis pas maman, c’est ma faute ! » fit-il en se mettant aussitôt debout. Melissa vit qu’il avait les larmes au bord des yeux. Elle se mit à sa hauteur, lui caressant la joue de la main.

« Maman, intervint Mateo derrière lui, c’est moi. Geoffroy… Il voulait… Je lui montrais qu’il n’y avait pas de honte à faire comme une fille. »

On ne donnait pas de mode d’emploi pour les parents dans ces cas-là, mais Melissa vit la tendresse dans les yeux de Mateo, et le désespoir mêlé d’espoir dans ceux de Geoffroy.

« Bon, mon bonhomme, je m’en doutais déjà un peu. Il va falloir en discuter avec ton père mai en attendant, est-ce que tu veux toujours t’appeler Geoffroy ? »

Un sourire timide fit son apparition sur le visage de son… de sa fille.

« J’aime bien Alexandra. »

 
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Publié par le 31 août 2014 dans écriture, mini-nouvelle