Titre : La brèche
Auteur : Christophe Lambert
Editeur : Fleuve Noir / Pocket
Nombre de pages : 325 (en poche)
Quatrième de couverture :
2060. Un grand Network privé relance le concept de télé-réalité en envoyant des reporters dans le passé filmer des événements marquants du XXe siècle. Le choix se porte sur le Débarquement en Normandie afin de raviver la flamme patriotique des téléspectateurs. Foway, le 5 juin 1944 : munis de faux papiers, un reporter et un historien se mêlent à la masse des fantassins qui embarquent dans les navires de la flotte d’invasion. Bientôt les hommes du futur arrivent en vue des côtes françaises et assistent au spectacle apocalyptique qui s’y déroule. L’horreur de la guerre est bien réelle. Mais au cœur du bruit et de la fureur, une erreur est vite arrivée…
A lire absolument si on aime :
– Les page turner (une fois ouvert, difficile de le refermer)
– Les histoires militaires
– L’hyper-réalisme
– Les héros
A éviter si on cherche :
– Des personnages hyper originaux
– De la romance
L’avis du critique :
La couverture gâche un peu l’effet de surprise du roman mais ce n’est pas un problème. Plonger dans la Brèche c’est comme se retrouver dans un bon film de guerre tonitruant sans avoir une seule fois l’occasion de changer de chaine. Et c’est tant mieux, puisque la chaîne de télé qui a programmé ce voyage en immersion sur Omaha Beach n’a pas du tout envie que vous partiez.
Est-ce qu’il faut aimer la guerre ? Pas forcément, mais il vaut mieux, tant le lecteur colle de près aux soldats, entre mal de mer et saut sur une mine. On s’attache avec perplexité aux deux héros, figures presque caricaturales du cinéma américain (le beau gosse ténébreux et le geek juif) pour finalement avoir envie de les soutenir tout du long, de les voir sortir vivant de cet enfer qui voit l’Histoire se modifier de façon grotesque.
À défaut d’être très originale, cette uchronie n’en est pas moins franchement réussie et complètement addictive, même si je me permets une petite déception sur la fin, trop rapide à mon gout.
Le petit plus du livre :
Oui la couverture fait spoiler, mais qu’elle fait froid dans le dos ^o^
La dernière ligne du bouquin, côté producteurs télés, est pas mal non plus…
Et la petite fiche de lecture qui va bien sur CoCyclics.