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Archives Mensuelles: janvier 2011

Nouveau projet

Etant donné que je n’en suis encore qu’à l’étape un des Flocons sur ce projet, je n’ai pas encore grand chose à en dire. Mais je peux faire une devinette puisque je réunis de la documentation photo…
Alors, ça va se passer où ?

 

 

Quand on a fait un peu d’archéologie, on connait déjà ces couleurs-là…

 

Et ces sphinx barbus…

 

 

Je vous laisse jusqu’à demain pour deviner. 🙂

Indice : c’est un pays qu’aujourd’hui on ne peut plus vraiment visiter.
Prix : si vous devinez, vous avez le droit de me donner le nom ou le prénom d’un personnage à placer dans le texte (mais pas de trucs avec des jeux de mots, parce que ce n’est pas un texte drôle) Ou alors je place carrément votre prénom dans le texte.

 
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Publié par le 31 janvier 2011 dans écriture

 

C(h)oeur de citoyens

En ce week-end très froid, alors qu’à la télévision défilent les images d’Egyptiens en révolution et de gamins du Caire sur des décharges, j’aimerai ici me faire la messagère de Lucie Chenu, écrivain et anthologiste. Je me permets d’inviter ce très cher Honoré Daumier pour illustrer le tout, sachant qu’un tel personnage serait aussi utile aujourd’hui qu’il l’avait été à son époque, censurés par des tristes sires qu’il avait osé moquer.

C’est quoi, C(h)oeur de citoyens ?

C’est vrai, ça, qu’est-ce que ça veut dire ? À part jouer avec les mots et les parenthèses, à quoi ça sert ?

L’idée d’une sorte d’anthologie en ligne, de blog-ou-site collectif, sur le thème « Liberté, Égalité, Fraternité », me trotte dans la tête depuis un bon moment. Et puis, il y a quelques mois, il m’a semblé que c’était le moment où jamais. Que ces trois notions, ces trois valeurs, étaient de plus en plus écornées, décriées, moquées. Que si je voulais les transmettre à mes enfants (et aux amis de mes enfants et aux enfants de mes amis…), il ne fallait pas tarder. Alors j’ai parlé autour de moi (sur le web) de cette idée, pour voir si elle paraissait ridicule ou intéressante, et les réactions ont été positivement enthousiastes. À l’exception d’une personne qui pensait que ça serait forcément « contre-productif » et d’une autre qui avait du mal à croire que j’accepterais de donner la parole à des non-gauchistes, tous ceux qui m’ont lue et ont répondu aux questions que je me posais ont souhaité l’existence de ce truc.

Alors je me suis lancée, dans un projet trop grand pour moi (ah mais oui, c’est collectif, ouf ! ça fait plus d’épaules, alors ;-)) Le plus dur (pour moi) a été de créer la plate-forme, le site, le bidule. Le reste va se faire petit à petit, j’ai déjà des textes, des liens à rentrer, et plein d’autres choses.

Il y aura des fictions (nombre d’entre nous sont auteurs de SF/F/F ou de polar) et des articles, des illustrations et des vidéos, et plein d’autres choses.

Trêve de bla-bla : commençons !

 

 
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Publié par le 29 janvier 2011 dans Non classé

 

La Formule préférée du professeur – Yoko Ogawa

Mes dernières incursions dans la littératures japonaises n’avaient pas été forcément concluantes. Et puis on m’a mis ce petit livre entre les mains…

 

Présentation de l’éditeur :
Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d’une soixantaine d’années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l’autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter – le professeur oublie son existence d’un jour à l’autre – mais c’est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d’attention qu’elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur… Un subtil roman sur l’héritage et la filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se retrouvent sous le signe d’une mémoire égarée, fugitive, à jamais offerte…

Avec la présentation du quatrième de couverture, on pourrait s’attendre à un mix entre le mélo niais facile et un de ces livres qui avaient été à la mode il y a quelques années, comme le Monde Sophie ou le Voyage de Théo, chargés, sur un mode romancé, de raconter l’histoire de la philosophie ou celle des religions, mais ici avec les mathématiques. Or, il ne s’agit pas du tout de ça. Certes, le moyen de communication principal du vieux professeur reste les mathématiques et la façon qu’il a de les expliquer. Mais La Formule préférée du professeur n’est pas un livre didactique. Il s’agit plutôt d’une rencontre douce-amère entre deux êtres qui n’auraient sans doute jamais pu se rencontrer autrement (et sans qu’aucune intrigue amoureuse n’y prenne naissance, ce qui est un changement bienvenu par rapport à la majorité de ce genre d’histoires)
L’écriture de Yoko Ogawa est fluide et douce. Resserrée aussi comme pour beaucoup d’écrivains japonais, et la traduction est réussie (j’ai déjà eu de mauvaises expériences sur des textes japonais ou chinois qui perdent beaucoup de leur qualité avec la traduction)
Moins moderne ou révolutionnaire que d’autres, juste d’un lecture modeste et agréable, La Formule préférée du professeur fait passer un très bon moment et peut être une récréation bien trouvée entre deux gros bouquins plus sérieux ou plus cruels.

 
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Publié par le 29 janvier 2011 dans lectures

 

Boardwalk Empire – Martin Scorsese (prod)

Voici donc, enfin, une petite présentation de la série qui m’a tenue en haleine le mois dernier, une production riche et bien ficelée, signée Martin Scorsese. On pourra dire ce qu’on veut, qu’elle est trop rigide, pas très bien jouée, trop longue, etc. Je pense tout le contraire ! J’ai adoré et je vais vous expliquer pourquoi (et c’est pas uniquement parce que c’est une production HBO)

Voici le pitch :
Dans les années 1920, l’homme d’affaires Nucky Thompson décide de se lancer dans l’industrie de l’alcool à Atlantic City, alors réprimé par la Prohibition. Il prend sous son aile Jimmy Darmody, un jeune vétéran de la Première Guerre mondiale très intelligent, qui deviendra son protégé.

Bon alors autant le dire tout de suite, ça, ce n’est rien du tout puisqu’on assiste au développement de la Prohibition (et du grand banditisme) d’Atlantic City, ville irlandaise, en parallèle avec Chicago, ville de plus en plus italienne (où les petit chauffeurs s’appellent Al Capone), tout en apprenant à connaître quelques personnages hauts en couleur : Nucky Thompson en tête (joué par Steve Buscemi, excellent), Jimmy (au début on le prend juste pour le joli coeur de service, mais il est quand même sacrément taré, rendu fou par les tranchées – à ce propos, on voit ici enfin quelque chose que beaucoup de films sur la Première Guerre Mondiale ignorent, une gueule cassée), Margaret, jeune femme pleine de contradiction, à la fois à la recherche de protection et éprise de féminisme, le Sheriff Thompson, et bien d’autres encore.
J’apprécie, comme toujours avec HBO, les multiples personnages, les rencontres entre l’Histoire et les petites histoires (les soaps, diront les mauvaises langues) Les drames mettent du temps à se poser, ça n’explose pas forcément de partout, mais l’histoire est juste assez fascinante pour vous tenir en haleine.

Une belle surprise pour moi !

 
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Publié par le 27 janvier 2011 dans série TV

 

Ménage

Oui ce blog est un peu vide en ce moment, et en plus j’ai laissé tomber le meme de l’écriture. Il y a des explications à cela : je suis en train de mettre en branle les « bonnes » résolutions de 2011, dont la plus difficile à prendre m’a pris trois semaines.
Je vous en donnerai des nouvelles plus tard.
Je dois vous parler de projets (mais dans longtemps) et des livres que j’ai déjà lus cette année ! Voyez ça, je veux faire une cure de littérature générale, je demande à ma maman qui a une libraire géniale, et vlan ! Je me paie trois très bons bouquins en un mois ! Ajoutez à cela les deux critiques de Masse Critique que je dois rendre, et puis du boulot du côté de Tintamare, parce qu’on a des grenouilles géniales qui publient, publient, publient, du coup on expose, explique, montre, propose, dans la joie, la bonne humeur, et une organisation bien meilleure que l’année dernière.

Voilà, tout ça pour dire que je ne suis pas morte, que je reprendrai peut-être le meme un jour et que, que… ben c’est tout !

 
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Publié par le 26 janvier 2011 dans Non classé

 

Texte audio – Une expérience

C’est avec une petite larme à l’oeil que je vous annonce qu’après de longs mois passés au comité de lecture de Donner de la voix j’ai décidé, en octobre dernier, de m’affranchir et de ne pas participer aux comités de la fin d’année. Pourquoi ? Simplement pour pouvoir écrire un texte pour Donner de la voix. J’ai été très heureuse d’apprendre que ce texte, Une expérience, a été sélectionné. Il vient d’être mis en ligne sur le site de Donner de la voix aujourd’hui !
J’ai été très touchée d’écouter mon texte lu par Florent Rinaldi, toujours très en forme. C’est une sensation très bizarre que j’aimerai voir renouvelée ! Je suis déjà à la base assez fan des textes lus mais là… J’en ai des frissons partout !

L’écoute, c’est ici !

 
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Publié par le 16 janvier 2011 dans publication

 

Meme de l’écriture

04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?

 

Fantastique. et soft SF Et ce, même si je pense que certains de mes textes les plus réussis font partie de la littérature blanche (je tenterai bien un recueil de petites nouvelles d’ailleurs dans ce genre-là)

 

05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?

 

Le matin, douchée de frais, le ventre plein, quand personne ne bouge encore vraiment… Ce qui est super chiant quand on bosse en fait, parce que du coup, on ne peut commencer à écrire qu’à 18/19h, et l’énergie du petit matin, bizarrement, elle n’est plus là…

 

Autres questions :

01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
02. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
06. À quelle vitesse écrivez-vous ?
07. Qu’est-ce que vous ne pouvez vous empêcher de mettre dans vos textes ?
08. Papier-stylo ou Word-clavier ?
09. Quel thème ressort de l’ensemble de votre production écrite ?
10. Que corrigez-vous en ce moment ?
11. En tant qu’auteur (et non lecteur), préférez-vous écrire des nouvelles ou bien des romans ?
12. Avez-vous des épiphanies créatives ?
13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?
15. Si l’un de vos textes venait à être publié, et à avoir un succès fou, verriez-vous les fanfictions inspirées de votre récit d’un bon œil ?
16. Pouvez-vous écrire plusieurs textes à la fois ?
17. Avez-vous des bêta-lecteurs « attitrés » ?
18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?
19. Pouvez-vous écrire partout ?
20. Est-ce que vos lectures influencent votre manière d’écrire ?
21. Êtes-vous du genre à partir d’une idée, écrire, et prévoir le scénario en chemin, ou à tout planifier avant de commencer l’écriture, même si par la suite vous devez dévier de votre synopsis ?
22. L’endroit le plus insolite où vous avez eu une idée géniale qu’il vous était impossible de noter ?
23. Lorsque vous écrivez, revenez-vous sur vos phrases pour les corriger au fur et à mesure, ou êtes-vous plutôt du genre à ne pas revenir en arrière tant que l’inspiration est là ?
24. Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ?
25. Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?
26. En moyenne, combien de fois revenez-vous sur un texte pour le corriger ?
27. Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo (www.nanowrimo.org) ?
28. Parlez-vous de ce que vous écrivez à vos proches et amis non écrivant ?
29. Bêta-lisez-vous ? Si oui, cela influence-t-il votre manière d’écrire ? Si non, pourquoi ?
30. Quel a été votre premier texte abouti ?
31. Qu’écrivez-vous en ce moment ? (c’est la même question que la 01, mais votre réponse est peut-être différente…)

 
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Publié par le 6 janvier 2011 dans Non classé

 

Meme de l’écriture – 02 et 03

02. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?

 

 

Les tranches de vie, deux personnes qui discutent ensemble.  Pas d’horreur pure, mais des scènes bien gores. Pas d’humour, enfin il ne me semble pas.
Mais c’est très dure comme question… surtout quand on n’aime pas spécialement les cases ^^ Et que c’est tellement plus drôle de passer d’une humeur à l’autre aussi.

 

 

03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?

 

 

Café au lait (moitié café, moitié lait, plein de sucre)
J’essaie de ne pas manger parce que c’est mal que ça me déconcentre.
Thé et alcool (bière ou vin blanc), c’est très bien mais ça me déconcentre aussi (parce que j’ai envie rapidement d’aller dans un endroit privé) Pourtant l’alcool m’emmêne toujours là où je veux, et débloque souvent l’écriture (ce qui serait utile si il ne m’assommais pas en même temps…)

Autres questions :

01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
02. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
06. À quelle vitesse écrivez-vous ?
07. Qu’est-ce que vous ne pouvez vous empêcher de mettre dans vos textes ?
08. Papier-stylo ou Word-clavier ?
09. Quel thème ressort de l’ensemble de votre production écrite ?
10. Que corrigez-vous en ce moment ?
11. En tant qu’auteur (et non lecteur), préférez-vous écrire des nouvelles ou bien des romans ?
12. Avez-vous des épiphanies créatives ?
13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?
15. Si l’un de vos textes venait à être publié, et à avoir un succès fou, verriez-vous les fanfictions inspirées de votre récit d’un bon œil ?
16. Pouvez-vous écrire plusieurs textes à la fois ?
17. Avez-vous des bêta-lecteurs « attitrés » ?
18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?
19. Pouvez-vous écrire partout ?
20. Est-ce que vos lectures influencent votre manière d’écrire ?
21. Êtes-vous du genre à partir d’une idée, écrire, et prévoir le scénario en chemin, ou à tout planifier avant de commencer l’écriture, même si par la suite vous devez dévier de votre synopsis ?
22. L’endroit le plus insolite où vous avez eu une idée géniale qu’il vous était impossible de noter ?
23. Lorsque vous écrivez, revenez-vous sur vos phrases pour les corriger au fur et à mesure, ou êtes-vous plutôt du genre à ne pas revenir en arrière tant que l’inspiration est là ?
24. Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ?
25. Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?
26. En moyenne, combien de fois revenez-vous sur un texte pour le corriger ?
27. Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo (www.nanowrimo.org) ?
28. Parlez-vous de ce que vous écrivez à vos proches et amis non écrivant ?
29. Bêta-lisez-vous ? Si oui, cela influence-t-il votre manière d’écrire ? Si non, pourquoi ?
30. Quel a été votre premier texte abouti ?
31. Qu’écrivez-vous en ce moment ? (c’est la même question que la 01, mais votre réponse est peut-être différente…)

 
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Publié par le 4 janvier 2011 dans Non classé

 

Nadia Coste – Fedeylins [sortie : 3 mars 2011]

Histoire de bien commencer 2011, voici une review en avance d’un bouquin qui sortira dans deux mois. Grâce à Nadia et à son éditeur, j’ai reçu il y a quelques semaines l’épreuve non corrigée du premier volume des Fedeylins : Les rives du monde.
En guise d’avertissement, je dirai simplement que j’ai lu cette histoire sans arrière-pensée aucune, avec le moins d’a priori possible, et que ma critique est sincère. Il existera toujours des personnes pour penser que j’étais vendue avant même de lire les premières lignes, mais il n’en est rien (et les tristes sires, de toute façon, on ne peut pas les faire changer d’avis facilement)
Sur ce, qu’est-ce que sont les Fedeylins ?

 

Présentation de l’éditeur :
Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d’une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d’atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l’avenir tout tracé qui l ‘attend.
Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n’est pas prêt à l’accepter.

 

Ce n’est pas parce qu’on est un être de quelques centimètres de haut, qu’on a des petites ailes transparentes et qu’on vit sur les bords d’une mare que l’on ne vit pas de très grandes aventures. Et même si Fedeylins est d’abord un livre jeunesse, il fait preuve d’une profondeur et d’un goût de l’aventure surprenant pour une histoire de fées (je ne suis pas spécialement fan des fées, surtout depuis que j’ai plus de huit ans) Les rives du monde est un roman initiatique dans le meilleur sens du terme, qui explore des thèmes aussi variés que la différence, la filiation, la quête d’identité, tout en décrivant une société de caste et en survie constante (pas de princes et de princesses, pas de trésors, mais des générations dont plus du tiers n’atteindront jamais l’âge adulte)
L’auteur a donné vie à des personnages complexes, très humains et en constante évolution. Si j’ai mes réticences face à un des personnages féminins, que je trouve relativement plat (et auquel j’ai constamment envie de filer des baffes), les autres, Cahyl en tête, mais aussi sa mère, ses maîtres et ses compagnons, révèlent des infractuosités, des questionnements, des actions que l’on n’imaginait peut-être pas dans des corps de quelques centimètres de haut.
En terme d’écriture, Nadia Coste a su trouver le parfait équilibre entre l’action et la description de son monde, en particulier de la société des fedeylins. Le lecteur s’y sens à l’aise immédiatement, et, même si au départ peut se perdre dans un milieu étranger, garde le souffle court devant certaines scènes d’action. A ce titre, le premier chapitre, sur la naissance de Cahyl, est absolument magistral.
La mort plane également sur tout le récit, sans que jamais cela ne soit traité de façon mélodramatique. Parce qu’on voit pas les yeux de Cahyl et qu’il sait que, de toute façon, une vie peut s’achever en une seule seconde (et un seul coup de bec d’oiseau… ou de poignard de crapaud), l’insistance est inutile… et le récit d’autant plus efficace.
Le premier volume des Fedeylins, hors de toute considération extérieure, est un véritable coup de coeur, une réconciliation avec un thème souvent limité à des histoires de petites filles nées dans des roses, et une magnifique invitation à lire la suite (vivement qu’elle sorte d’ailleurs)

A signaler tout de même que Fedeylins est le premier livre ayant reçu l’estampille CoCyclics à être publié, le premier d’une série (il va falloir suivre de près cette année 2011)
Je ne manquerai de toute façon pas de vous en reparler dans deux mois 🙂

 
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Publié par le 2 janvier 2011 dans CoCyclics, festival

 

Meme de l’écriture

Un petit meme qui me fait de l’oeil depuis plus d’un mois, commencé par GabrielleTrompeLaMort, histoire de commencer 2011 en papotant.

 

01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?

Parmi mes bonnes résolutions 2011 figure le fait de se limiter dans les projets d’écriture. Avoir 35 projets en même temps ça complique d’autant plus l’action d’ouvrir son traitement de texte le soir. Parce qu’en plus il faut choisir ‘(lors quand la motivation est dure à trouver, c’est d’autant plus pénible)
J’ai donc trois histoires qui, en plus, sont à trois étapes différentes de l’écriture : finition, écriture et construction. C’est assez bien mais je ne peut pas plus en parler pour l’instant.

 

Autres questions :

01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
02. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
06. À quelle vitesse écrivez-vous ?
07. Qu’est-ce que vous ne pouvez vous empêcher de mettre dans vos textes ?
08. Papier-stylo ou Word-clavier ?
09. Quel thème ressort de l’ensemble de votre production écrite ?
10. Que corrigez-vous en ce moment ?
11. En tant qu’auteur (et non lecteur), préférez-vous écrire des nouvelles ou bien des romans ?
12. Avez-vous des épiphanies créatives ?
13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?
15. Si l’un de vos textes venait à être publié, et à avoir un succès fou, verriez-vous les fanfictions inspirées de votre récit d’un bon œil ?
16. Pouvez-vous écrire plusieurs textes à la fois ?
17. Avez-vous des bêta-lecteurs « attitrés » ?
18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?
19. Pouvez-vous écrire partout ?
20. Est-ce que vos lectures influencent votre manière d’écrire ?
21. Êtes-vous du genre à partir d’une idée, écrire, et prévoir le scénario en chemin, ou à tout planifier avant de commencer l’écriture, même si par la suite vous devez dévier de votre synopsis ?
22. L’endroit le plus insolite où vous avez eu une idée géniale qu’il vous était impossible de noter ?
23. Lorsque vous écrivez, revenez-vous sur vos phrases pour les corriger au fur et à mesure, ou êtes-vous plutôt du genre à ne pas revenir en arrière tant que l’inspiration est là ?
24. Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ?
25. Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?
26. En moyenne, combien de fois revenez-vous sur un texte pour le corriger ?
27. Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo (www.nanowrimo.org) ?
28. Parlez-vous de ce que vous écrivez à vos proches et amis non écrivant ?
29. Bêta-lisez-vous ? Si oui, cela influence-t-il votre manière d’écrire ? Si non, pourquoi ?
30. Quel a été votre premier texte abouti ?
31. Qu’écrivez-vous en ce moment ? (c’est la même question que la 01, mais votre réponse est peut-être différente…)

 
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Publié par le 2 janvier 2011 dans Non classé