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Archives Mensuelles: décembre 2007

Swap + La Vérité, Terry Pratchett

Une agréable surprise m’attendait dans ma boîte aux lettres vendredi : mon paquet swap Brussolo !

J’avais envoyé un paquet à Nathalie, et j’en ai reçu un de Valériane.

Swap Brussolo

La paquet contenait donc :
Trajets et itinéraires de l’oubli, de Serge Brussolo.
Le Chien de Minuit, de Serge Brussolo itou.
Le Faucon de Malte, de Dashiell Hammett (et depuis le temps que je veux lire un roman noir, ça m’a fait énormément plaisir)
– Des petits extraits de livres.
– Un signet.
– Un stylo et son joli carnet.
– Du chocolat à la noisette et du thé.

Enfin tout pour bien occuper plusieurs soirées. Encore un swap de très réussi !

Vérité

Voici le deuxième Pratchett des vacances, La Vérité, lu très vite, comme tous les autres. Bien que moins réussi que Ronde de Nuit, on ne peut pas dire qu’il soit décevant, bien au contraire.
Nous sommes toujours sur le Disque-Monde, à Ankh-Morpork, où un complot se trame pour destituer de ses fonctions Vétérini, le Patricien. Au même moment, le jeune homme de lettres Guillaume des Mots rencontre l’inventeur de l’imprimerie moderne, le nain Bonnemont. A eux deux, ils créent le premier journal de la ville, ingénieusement intitulé « Le Disque-Monde ». Toujours à la recherche de la stricte et unique Vérité, Guillaume des Mots va devoir se frotter à la concurrence, à deux assassins, à un chef du guet suspicieux et très en colère, et même, à la vérité elle-même.
La Vérité permet à Pratchett de donner un peu son avis sur la presse, sur les journalistes, et sur certains torchons (qui ont toujours plus de succès que le journalisme sérieux. Le roman permet aussi d’assister à une enquête et à la résolution de mystère mais sans être cette fois du côté du guet. Le défaut de ce volume réside peut-être dans l’aspect assez « quelconque » des héros. Même si le mot « quelconque » reste encore original chez Pratchett, ni Guillaume ni ses compagnons n’ont que la moitié du charisme des héros récurrents de l’auteur, comme Vimaire, Suzanne ou un autre. Quoique le vampire photographe restera sans doute dans les annales des personnages les plus tordus du Disque-Monde.

 
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Publié par le 30 décembre 2007 dans lectures

 

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Ronde de Nuit, Terry Pratchett

Ronde de Nuit

Délaissant avec de moins en moins de culpabilité A la Croisée des Mondes (que je ne désespère pas de finir un jour…), voici un de mes deux Pratchett de Noël. Doucement je continue ma découverte des Annales du Disque-Monde, et je peux déjà affirmer que cette Ronde de Nuit fait partie des meilleurs volumes de la série. Ce volume nécessite néanmoins de bien connaître le monde de Terry Pratchett, sans quoi le lecteur sera perdu et manquera beaucoup de l’émotion dégagée par l’histoire, les personnages en prenant une part énorme (comme toujours chez l’auteur d’ailleurs)

Or donc, Ronde de Nuit fait partie de ces romans construits autour du guet d’Ankh-Morpork, et plus particulièrement autour du commissaire divisionnaire et Duc d’Ankh-Morpork, Sam Vimaire, également futur papa. Celui-ci, malgré ses succès et son ascension sociale (obtenue à son corps défendant) n’a jamais pu laisser tomber le travail de terrrain. Et c’est en poursuivant un criminal redoutable que notre héros flegmatique traverse une des failles magiques de l’Université de l’Invisible et se retrouve… vingt ans plus tôt.

Changeant l’histoire sans le vouloir, le voilà qui se retrouve dans cet ancien guet, à tenter d’arriver à bout d’une révolte sanglante, tout en devenant son propre maître, puisqu’évidemment cela ne serait pas drôle s’il ne rencontrait pas un jeune agent du guet qui n’est autre que lui-même.

Ronde de Nuit, comme la plupart des romans de Terry Pratchett, joue sur plusieurs plans en même temps. La trame principale, le fil conducteur du roman reste la poursuite du criminel par Vimaire (le-dit criminel ayant été lui aussi transporté dans le temps). La seconde trame consiste à décrire un pan de l’histoire d’Ankh-Morpork, cette ville tentaculaire qui ressemble tant à toutes les villes du monde, en prenant pour exemples historiques quelques pans de la Révolution française et de la Commune (et je suppose de révoltes anglaises et autres aussi, mais pour un lecteur français, ces deux références viennent d’elles-mêmes) Cela permet à Pratchett de glisser quelques-unes de ses propres réflexions sur l’autorité, l’armée, les bourgeois, le peuple et l’extrême gauche, à travers le regard de Vimaire.

La troisième trame narrative concerne forcément les personnages. J’ai lu tous les romans du Disque-Monde mettant en scène les nouveaux agents du guet (Carotte, Angua, Detritus, Hilare, etc.), et Ronde de Nuit permet de jeter un regard finalement très attendrissant sur les « anciens », ces personnages sans lesquels Ankh-Morpork ne serait pas Ankh-Morpork. Les deux plus réussis restent Chicard Chicque et Vétérini, le premier gagnant en sympathie, véritable figure de gavroche à la sauce Pratchett, et le second gagnant encore, si cela était possible, en charisme.

Ronde de Nuit reste donc une lecture indispensable à tout lecteur de Pratchett, mais n’est délicieux qu’en dessert, après avoir lu tous les autres (ou au moins Au Guet!)

Je profite de cette note pour vous souhaiter également un joyeux Noël et d’agréables fêtes de fin d’année.

 
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Publié par le 28 décembre 2007 dans lectures

 

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Lou!, Julien Neel

Lou!

Aujourd’hui a été mon dernier jour de « courses » de Noël. Enfin, après avoir couru après les assedics depuis deux semaines, j’ai pu assouvir mes petits besoins de faire plaisir. J’ai donc choisi les cadeaux pour mes deux presque-neveux. Si S., dix ans, a hérité d’une Rubrique Scientifique de Boulet (sa tendance à dessiner des robots lui a valu ça plutôt qu’un Raghnarok, j’espère juste que c’est assez de son âge, maintenant je ne suis plus si sûre, mais en même temps c’est un petit garçon intelligent), Su, douze ans, va recevoir très bientôt le premier volume de Lou!

Et cela m’a donné lo’ccasion d’y jeter un coup d’oeil et je suis… enchantée !

Je m’attendais à avoir droit à la version fille d’un Titeuf, et en fait, ce n’est pas cela du tout.

Lou déjà, elle n’a pas de papa. Ni enfant du divorce, ni orpheline, non, c’est juste que son papa est parti avant sa naissance, parce qu’il n’arrivait pas à assumer. Mais Lou a une maman formidable. Non pas une super célibataire bien dans ses botets, mais une fille d’aujourd’hui, trentenaire, écrivain qui a une console de jeux vidéo greffées dans les mains (ce qui est très embêtant pour écrire, madame est une procrastineuse en chef) Lou a une meilleur amie, petite canaille black tressée et très énervée, mais pas tant que ça.

Le dessin très doux de Julien Neel retranscrit le monde rose bonbon malgré sa petite misère de la vie de Lou (la famille n’est pas riche du totu) Le petite fille est tellement vraie qu’on sait la rencontrer dans tous les collèges de France ou d’ailleurs. Et ce qui touche encore plus le lecteur adulte là-dedans (et sans doute même le lecteur enfant), c’est l’absolue modernité de l’environnement de Lou, où les copains déménagent plus vite qu’on ne le croit, où les parents sont séparés, où la maman n’est plus une mère au foyer, où les enfants sont des fois un peu plus adultes que les adultes eux-mêmes, mais pas tant que ça.

Lou! est mon gros coup de coeur de ce mois, et je vais devoir faire oeuvre de patience avant de mettre mon nez dans les autres volumes.

 
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Publié par le 20 décembre 2007 dans lectures

 

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Page de publicité

Et voilà, j’ai enfin pu me remettre à bricoler sans que cela soit pour des cadeaux de Noël. J’ai donc remis ma petite communauté de vente de cartes à jour, avec de nouveaux lots de cartes de Noël.

Etant absente du 23 au 26 décembre inclus, toute commande faite ne pourra être expédiée avant la fin du mois, mais en même temps, inutile de se presser, la Poste aussi prend son temps en ce moment !

Cliquez sur l’image pour accéder au site ! ^^

Cartes de Noël
 
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Publié par le 19 décembre 2007 dans Non classé

 

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Contes de Noël, Martin Graff

Contes de Noel

Second livre offert par Carole, et seconde soirée passée à dévorer un ouvrage en entier (voir post précédent)

Une réflexion s’est posée à moi durant la lecture : ce genre de livre peut-il être aussi compréhensible pour quelqu’un qui n’est pas alsacien ? On retrouve en effet dans ces Contes de Noël à rêver debout, écrit par l’ancien pasteur et philosophe Martin Graff, tout ce qui fait la mentalité universaliste de l’Alsace, dans ce qu’elle a de meilleur (car la région n’est pas uniquement terre d’extrême droite, n’en déplaise à certains)

Au fil de ses histoires, dont on ne sait jamais vraiment si elles sont vraies ou non, Graff ne déguise pas la réalité pour faire de ses nouvelles des montagnes de niaiseries. Non, il y a des pauvres, des racistes, des militants du Front National, des lâches. Mais il y a aussi ce bucheron qui sauve un gamin des cités (du 93 sans aucun doute), ce pasteur qui cherche à mobiliser ses fidèles, sans succès, cet évêque qui accueille le monde chez lui, cet autre pasteur qui emmène ses ouailles en Palestine et à Sarajevo, cet enfant qui partage ses cadeaux avec un Chinois communiste, une Brésilienne des bidons-villes et un petit Africain du nom d’Albert, comme son héros, le docteur Schweitzer. Ce n’est pas toujours très réussi (j’ai déjà oublié un ou deux textes), mais la sincérité de ces écrits fait des Contes de Noël à rêver debout un ouvrage magique, parfait poru les fâtes, et dépourvu d’anges, de rennes et de Père Noël, ce qui n’est ps plus mal.

De plus, malgré la place prise dans quelques nouvelles par quelques hommes d’église, il n’est pas question de Dieu ici, ni de religion (la seule part de religion décrite ne parle pas en sa faveur), mais d’un profond humanisme.

 
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Publié par le 19 décembre 2007 dans lectures

 

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La Détective de Noël, Anne Perry

Anne Perry

A l’occasion du swap Noelire, j’avais reçu de la part de Carole le roman policier La Détective de Noël, d’Anne Perry. Un peu noyée par le gros roman de Philip Pullman, je décidai de le laisser un peu tomber hier soir pour me plonger dans l’Angleterre très coincée de Perry.

« Pour Mariah Ellison, la grand-mère acariâtre et austère de Charlotte Pitt, ces fêtes de Noêl s’annoncent comme un véritable cauchemar être exilée contre son gré chez son ancienne belle-fille, au bord de la Manche, avait déjà mis ses nerfs à rude épreuve, la voilà maintenant obligée de supporter l’arrivée d’une invité de dernière minute, Maude Barrington. Cette aventurière a passé sa vie à parcourir le monde et, selon Mariah, l’existence même de cette personne est une insulte aux convenances victoriennes. Mais elle ne pourra s’empêcher d’être touchée par sa joir de vivre. Lorsqu’elle découvre un matin son corps sans vie, son sang ne fait qu’un tour. Le médecin conclut à une mort naturelle, mais, pour Mariah Ellison, cela ne fait aucun doute, Maude a été empoisonnée. Dans le plus grand secret, elle décide d’enquêter sur-le-champ et se rend dans la famille de la victime… »

Le roman est court, et se lit facilement en une soirée, ce qui est quelque chose de très agréable, surtout quand on est habitué à de longues séries interminables. J’ai aimé me plonger dans le milieu très « austenien » de l’intrigue, où des chaumières richement et confortablement meublé sont noyées sous le vent marin des bords de mer britanniques. Le plaisir est démultiplié quand le personnage par lequel on découvre cette campagne romantique est une victorienne pur jus, vieille, acariâtre, aigrie, et qui ne se sent chez elle qu’en ville.

On s’identifie immédiatement à Mariah, sa colère rentrée, sa méchanceté gratuite, son refus de la gentillesse des autres, et son immense solitude. Une solitude qui n’est pas uniquement due à la vieillesse, mais qui peut toucher tout un chacun, quand on se sent être le vilain canard de la famille, que tout le monde se refile aux fêtes pour ne pas l’avoir à table.

C’est ce personnage haut en couleur qui m’a fait lire le roman d’un seule traite, tant l’intrigue policière en elle-même semble cousue de fil blanc. Les autres personnages paraissent un peu éteints par rapport à Mariah, bien que certains soient délicieusement croqués. Les hommes par contre sont très transparents, mais peut-être est-ce du à la brièveté de l’écrit, qui ne permet pas de se plonger plus avant dans leur personnalité. Sans doute même, tant les quelques traits qu’Anne Perry trace d’eux sont justes.

La Détective de Noël est donc un très agréable roman, parfait pour passer les fêtes et pour tout ceux qui ont un jour eu un certain attrait pour cette Angleterre qui nourrit tant d’auteurs. Il me semble que c’est également ue excellente introduction aux romans d’Anne Perry.

 
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Publié par le 18 décembre 2007 dans lectures

 

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Encore un autre swap pour lequel je vais faire de la publicité : le swap cocooning ! Il serait bien dommage d’y résister, en ces jours sombres et (très) pluvieux. Et il n’y a pas de mal à se faire du bien.

J’aimerai également attiré votre attention, chers lecteurs, sur le blog de Cathy. Bien sûre la voilà mise en avant aujourd’hui, puisqu’elle y révèle sa véritable identité (allez aussi chez Gally, c’est un peu différent, mais bien aussi ^^), mais cela fait quelques mois que je suis ces notes. Même si je ne vis pas les mêmes souffrances (enfin, pas tout à fait), je me retrouve souvent chez elle, et ça fait du bien.

Les blogs BD m’ont permis depuis quelques temps d’élargir considérablement ma culture BD. Et outre le fait de découvrir des auteurs déjà existants et établis (comme Larcenet, Trondheim et Boulet),  on peut y voir se révéler de grands talents, drôles, ironiques ou sérieux. Et on se retrouve à attende impatiemment le passage enprofessionnel, histoire de pouvoir posséder les oeuvres « en vrai » (comme pour Maliki, dont je ne saurai trop conseiller l’excellent Maliki broie la vie en rose)

 
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Publié par le 11 décembre 2007 dans blog

 

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Site Fraizochocolat

Suite à la fermeture de mon domaine decadencedisco par free, pour cause de spammage intensif sur mon ancien blog (mais j’aurai quand même aimé avoir une explication de l’hébergeur…), j’ai déplacé mon site d’écriture, Fraizochocolat.

Il n’y a pas de mise à jour, puisque je suis toujours en train de travailler sur Les Invisibles (ex Mangeurs d’Or, le texte fait pour le nanowrimo) et que je ne veux pas commencer autre chose en même temps. Mais vous pouvez toujours remettre vos liens à jour, ou aller y faire un peu de lecture si vous le souhaitez ^^

 
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Publié par le 10 décembre 2007 dans écriture, site

 

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Sous-culture, musique et swap

Un petit post fourre-tout aujourd’hui, mais voilà, je n’ai pas encore fini mon livre en cours (La Croisée des Mondes, très bien), je n’ai pas vu de nouveau film, donc pas de longue et structurée critique…

***

Pour éviter la chute du marché du disque, pourquoi ne pas suivre l’exemple japonais (qui s’est cassé la figure moins vite que le reste du monde) J’avais lu un article à ce sujet il y a quelques temps, et il m’est revenu en tête ce samedi alors que je découvrai le dernier album que j’avais commandé via la plateforme japonaise d’amazon.

Alors en France, le prix d’un nouvel album est de 15€ environ, prix minimum, qui peut très facilement monter jusqu’à 20, 25, 30, voire plus. Cela équivaut donc à un CD d’une quinzaine de titres avec un jaquette plus ou moins travaillée.

Pour ce prix-là (qui équivaut à  2500 à 3000 yens) on obtient non seulement le CD, mais aussi le DVD contenant les clips de tous les singles issus de l’album, et des inédits (un CD simple sans DVD coûte environ 10 ou 13€). L’album devient alors un objet collector, de relativement bon marché par rapport à ce qui est offert, et l’envie d’acheter se fait plus forte. Je ne parle même pas des « vrais » coffrets collector, avec mini album photo ou posters.

Alors certes les systèmes de taxe ne sont certainement pas les mêmes, mais pourquoi ne pas y réfléchir au lieu de se plaindre continuellement de l’effondrement du marché ?

***

J’ai mis longtemps avant de me décider à ouvrir un volume d’Harlequin. C’est un peu honteux de dire qu’on lit ces choses-là.

Hier soir, en découvrant que le site officel mettait des romans gratuitement en ligne (et donc en le dévorant pendant mon dîner), je me suis faite la reflexion que cette attitude honteuse face aux romans sentimentaux écrits à la chaîne n’avait pas lieu d’être. Après tout, comparons la littérature et le cinéma : D’un côté on a la « bonne » littérature et le « bon » cinéma.

C’est très bien, moi j’aime Bridget Jones, Anna Gavalda, Steven Spielberg et Die Hard. C’est bon, ça fait du bien, c’est grand public.

Mais il faut quasiment, côté cinéma,  faire partie d’une caste spéciale pour apprécier une bonne série Z, le côté obscur du cinéma de divertissement, fait à partir d’attaques de fourmis géantes et de slasher dégoûtants. Cette sous-culture commence à être reconnue, surtout depuis que des enfants en ayant été nourris réalisent de jolis hommages bien troussés (c’est La colline a des yeux qui me vient à l’esprit immédiatement, mais il y en a bien d’autres)

Partant de là, ne faut-il pas aussi être d’une élite supérieure pour apprécier dans Harlequin ce que l’on aimait déjà chez Bridget ? Je suis certaine que oui. Comme je suis certaine que la prochaine grande écrivain à succès, la prochaine Helen Fielding, ne niera pas avoir dévoré dans sa jeunesse tout le cycle Blanche d’Harlequin.

***

Mon colis swap de Noelire est arrivé à bon port la semaine dernière !

Swap Bradelore

J’avais pris énormément de plaisir à composer ce paquet très alsacien, et ma swappée a visiblement été contente de son colis.

Et donc j’ai reçu mon propre colis aujourd’hui, de la part de Carole, contenant donc deux livres (que je commencerai dès le Pullmann achevé), du chocolat, des bonbons et des décorations de Noël.

Swap Carole

J’apprécie énormément le principe de swap, non seulement parce qu’il permet de se faire plaisir en offrant et en recevant, mais aussi parce qu’il met l’imagination à l’épreuve. J’attends avec impatience le début de celui sur les polars…

 
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Publié par le 10 décembre 2007 dans lectures

 

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Le chien, c’est fini…

KWP vol 14

Et voilà, le dernier volume de Kimi wa Pet est sorti, permettant de boucler cette histoire en douceur.

Loin des monstres, des ninjas, des princesses pleureuses et des grands garçons efféminés, Kimi wa Pet a été une plongée rafraichissante et rassurante dans la vie d’une trentenaire qui nous ressemble tellement : célibataire, romantique, libérée, maladroite, manquant de confiance en elle, belle, intelligente, et fan de catch (oui, tout le monde a son jardin secret inavouable en public, ne le niez pas)

Reprenons depuis le début : Sumire, grande bringue de journaliste, souffre des carcans imposés par sa culture japonaise. Elle doit trouver un homme plus grand, plus riche et plus important qu’elle. Son ancien copain l’a plaquée parce que c’était elle, la plus grande, la plus riche et la plus importante. Il n’y a peut-être que le beau et distant Hasumi qui remplirait la charte du copain parfait. Et il faut faire vite ! Une autre insidieuse pensée japonaise se glisse régulièrement dans l’esprit de Sumire : elle a trente ans, elle se fait vieille pour être toujours célibataire !

Jusqu’au jour où, rentrant chez elle, Sumire trouve un garçon dans un carton. Il est jeune, petit, sans le sou, mais, par un étrange concours de circonstance, Sumire va en faire son… chien. La vie de Sumire prend alors un tour inattendu et complètement schizophrénique, entre son histoire d’amour culturellement acceptable avec Hasumi, et celle se développant peu à peu avec Momo le chien.

Qu’ils sont rares les mangas où l’héroïne n’est ni une bécasse collectionneuse de vernis à ongle, ni une femme d’affaire sûre d’elle, mais juste un peu des deux. Et les personnages gravitant autour de Sumire sont du même acabit : si prévisibles à l’extérieur (la femme au foyer libérée, la bécasse, l’ancienne copine de Momo, et même, surtout Momo et Hasumi), mais tellement surprenants de normalité et d’humanité à l’intérieur.

Cette façon de concevoir des situations banales et des personnages si normaux, rend alors le romantisme assumé de Kimi wa Pet hyper efficace, faisant de cette oeuvre la comédie romantique parfaite. Le drama (série télé proche du sitcom) tiré du manga est d’ailleurs une réussite du genre.

Kimi wa Pet est un josei, c’est à dire un manga pour femmes (trentenaires, vous savez, les célibattantes de Bridget Jones), à ne donc pas metre ni entre les mains d’un garçon (qui n’y comprendrait peut-être pas grand chose), ni entre celles de votre petite fille de huit ans (Sumire a une vie sentimentale et sexuelle) Par contre, entre vos mains, quel plaisir…

Kimi wa Pet, Yayoi Ogawa. Ed. Kurokawa. 14 volumes.

 
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Publié par le 6 décembre 2007 dans lectures

 

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