Que j’arrive à finir le Nanowrimo dans les temps ou non (il reste 3 jours sans compter ce soir, et encore plus de 13.000 mots à écrire), cela restera une excellente expérience d’écriture.
Le Nanowrimo associe trois composantes essentielles :
– L’émulation : On s’inscrit à une communauté, puis à un forum (suivant sa région, sa langue, le genre de texte que l’on a choisi d’écrire), ce qui faitque l’on n’est jamais seul. Peu importe que personne ne vous encourage ou ne vous commente, il y a une émulation réelle à voir les compteurs de mots des autres augmenter régulièrement, et cette compétition est un gros moteur de productivité (ceci ne saurait être appliquer au monde du travail, où cela serait beaucoup moins agréable) ;
– La contrainte du temps : 1 mois pour écrire un roman. Pas moins, mais surtout pas plus, même si les scripts préparatoires sont permis avant le début du challenge, le 1er novembre. quelque part, plus le 30 novembre se rapproche, plus on se end compte que l’on écrit vite (il faut bien savoir rattraper son retard, question de fierté) ;
– La contrainte de mots : 50.000. On a le droit d’en écrire plus, mais pas moins. Cela impose un rythme de 1.666 mots par jours, soit 1h à 1h30 voire 2h de travail. Et comme personne ne peut être aussi régulier, on aboutit souvent à des journées de 4h d’écriture.
De telles contraintes permettent peu à peu de se libérer de tout ce qui peut ralentir l’écriture. J’ai abandonné beaucoup de mon perfectionnisme dans l’histoire. Je ne me relis que tous les 1.000 mots (j’ai développé, après de nombreuses bourdes syntaxiques, une obsession pour les fautes d’orthographe) , je mets mes coquilels scénaristiques au placard, et si je n’arrive pas à les rattraper, je me les garde pour l’après-nano, pour la rélecture générale. Pas question de faire ça avant.
Résultat : je n’ai pas écrit autant en si peu de temps depuis des années.
Et ça fait du bien.