Titre : Viktoria 91
Auteur : Pierre Pevel
Editeur : Imaginaires sans frontière
Nombre de pages :
Quatrième de couverture :
Londres, 1891.
Un tueur rôde dans le quartier de Whitechapel. À la lueur blafarde d’un réverbère gît un bobby, le crâne défoncé… C’est un androïde que de braves londoniens s’apprêtent déjà à démonter ! Reporter impétueux, Norman Latimer se lance dans une enquête délicate : quel rôle joue la mystérieuse Lady Audrey Burton ? Pourquoi se confie-t-elle à lui ? Craindrait-elle de faire appel à Scotland Yard ? Latimer est perplexe.
Il se trouve confronté à d’étranges phénomènes. Heureusement, son vieil ami, l’inspecteur Doty, et Kate Harbuck, la prostituée au grand cœur, vont lui venir en aide, chacun à sa façon. Dans ce monde singulier, où les fiacres conduits par des cochers-robots sont attelés à des chevaux mécaniques, la ténacité de Doty et de Latimer sera mise à rude épreuve !
A lire absolument si on aime :
– L’époque victorienne
– Les « pulp fiction » (rigolo, léger, pas sérieux, avec ce je ne sais quoi de vintage)
– Sherlock Holmes
– Le SteamPunk
A éviter si on cherche :
– De grandes réflexions philosophiques
– Un approfondissement ethnologique de l’univers
– Un roman qui évite avec délicatesse les scènes « chocs »
L’avis du critique :
Cherchant à me faire un avis sur l’écriture de Pierre Pevel, j’ai pris le premier livre qui me tombait sous la main. Autant dire que le choix fut fait par hasard. Et vue la couverture, je m’attendais à une histoire « jeunesse », et j’ai été agréablement recadré par les scènes pittoresques de Whitechapel. Hommage aux héros qui ont du bercer l’imaginaire de nombreux lecteurs, de Mary Reilly à Sherlock Holmes, en passant par ce brave Jack et les pouilleux de Dickens, Viktoria 91 joue avec modestie sur le terrain du thriller, avec une délectation communicative. Le style est agréable et cette novella se lit avec plaisir.
Le petit plus du livre :
Sherlock Holmes.