Retour 2009 : un livre, deux livres, trois…

Ca faisait très, très, très longtemps que je n’avais pas autant lu. Je ne suis pas arrivée à 100 livres, mais presque. Des périodes sans, et des périodes orgiaques, des bons livres, quelques très bons livres, et deux ou trois où ça a été plus difficile de tenir, des déceptions, mais, au final, un bilan plus que positif.
Allez, un top 5  ?
Finalement, ce n’est pas que j’ai choisi ces cinq-là au hasard, c’est que je me suis laissée porter par mon instinct, et le souvenir de les avoir lu soit très très très vite, soit l’envie de les relire immédiatement, voire les deux. Des chocs stylistiques aussi (pour Mazaurette et McCarthy, mais pas les mêmes réalisations pour les deux) Et des sujets qui, chacun dans leur genre, m’ont beaucoup plus.

5. World War Z, Max Brooks

4. La danse du miroir, Loïs McMaster Bujold

3. Un goût de rouille et d’os, Craig Davidson

2. Dehors les chiens, les infidèles, Maïa Mazaurette

1. La Route, Cormac McCarthy

Des zombies, de la dark fantasy (sans elfe ;p), du space opera paranoïaque, génétique et familial (mais il vaut mieux avoir lu les multiples volumes qui viennent avant), du post-apo et un seul livre de littérature blanche. Ce n’est pourtant pas le seul que j’ai lu, mais celui-là… En même temps, comment ne pas aimé ces histoires de loosers… De ces cinq livres, c’est sans doute celui que je vous invite, vous lecteurs, le plus à lire, justement parce que je sais que dans votre grande majorité, vous lisez surtout de la SFFF, et qu’il ne fait jamais de mal d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte ^^

Liste complète des lectures ici.

 

Bonnes résolutions 2010

La suite des listes ce sera pour demain, parce que là, j’ai un peu la flemme.
Je n’avais pas eu de résolutions l’année dernière, ou si j’en ai eu, je ne les ai notées nulle part.
Si on se limite au strict sujet de l’écriture et de la culture, voici donc mes résolutions pour l’année 2010:

– Prendre de la distance et me détendre.

– Reprendre la phase III de correction des Invisibles, avec légèreté, un oeil neuf, et opiniâtreté.
– Rester l’oeil aux aguets sur les AT et y participer dès qu’un sujet me touche.
– Participer à un projet sur la Mare, en espérant qu’il ait l’aval des dieux.
– Reprendre le script des Chasseurs.
– Ecrire deux nouvelles sur sujet imposé, sans AT (mais avec une date limite : avril 2010)
– Lire 50 nouveaux livres (cette année je m’arrêterai sans doute à 46)
– Voir 100 nouveaux films (cette année, j’en suis à 94, je m’arrêterai peut-être à 95 demain soir)

En option je compte :
– Ecrire le script du Choix du page
– Reprendre une bêta d’ici juillet (avant ça risque d’être chaud, et je vais éviter de me remettre à 36 projets en même temps)

 

Retour sur 2009 : Ciné, cinéma…

Malgré mes efforts, je n’irai sans doute plus au cinéma d’ici le 1er janvier. Donc il est tout à fait acceptable que je fasse mon top 5 des meilleurs films vus cette année au cinéma maintenant.
Dans ma petite liste établie tout au long de l’année, sept films bénéficiaient d’un 5/5. Deux sont passés à l’as :  Les noces rebelles (trop froid pour un top5 je trouve) et Watchmen, que j’ai revu plus tard et il y avait déjà moins d’émotion (sans doute le passage du cinéma à l’écran de l’ordinateur) C’est Avatar qui en bénéficie (vu que là aussi je me doute que le passage à l’écran télé va lui être dommageable)
J’aime bien cette liste finale : elle exprime bien le cinéma que j’aime.
Beaucoup de films ont eu une note très honorable (4.5/5) mais il leur manquait un tout petit quelque chose, les quelques larmes que j’ai versé devant ces cinq-là. Il y avait, entre autres : Harvey Milk, The marching band, District 9 (et pourtant, qu’est-ce que je l’ai aimé celui-là ! il gagnera sans doute beaucoup à être revu), Hôtel Woodstock, Slumdog Millionaire, etc.

5. Ponyo sur la falaise, Hayao Miyazaki

Je l’ai revu hier sur DVD et c’est toujours aussi magique, peut-être même
plus que Totoro, parce qu’ici il ne s’agit pas de peluches, mais de la mer
(comprenne qui pourra)
Et ces vagues, ces vagues…

4. La Route, John Hillcoat

Le livre va sans doute être en bonne place dans mon top 5 des bouquins, mais
le film est aussi là : j’ai déprimé pendant une semaine, c’est bien
un signe… Et Nick Cave pour la musique ❤

3. Avatar, James Cameron

Mon grand jeu du moment c’est que dès que quelqu’un me parle de trou scénaristique,
je m’amuse à le combler avec une explication totalement logique
et pas du tout hypocrite puisque c’est vraiment ce que moi j’ai compris du film.
Et c’est James, on ne critique pas James
En tout cas pas devant moi.

2. The Wrestler, Darren Aronofsky

Et une claque dans ta gueule, une !
Un film comme je les adore, un sujet comme je les aime,
entre l’indé d’aujourd’hui (Gus Van Sant, 8 Mile) et celui de hier (comment ne pas penser à
Rocky, mais un Rocky à l’envers ?)
Cette scène de convention de vieux catcheurs cassés, cet anorak déchiré, ces
trucs géniaux et pathétiques.
Whouah…

1. Morse, Tomas Alfredson

Ca me fait presque mal de penser que jamais, jamais mes vampires
ne seront à la hauteur de celui-là.

Demain, si j’ai le temps, on parlera des meilleurs découvertes DVD/Divx, puis des daubes et nanars de l’année (là je me laisse plus de temps car je vais sans doute en voir une ou deux avant jeudi) Et dans le même temps, il y aura les bouquins, et peut-être aussi les BD.

Et vous, quels sont vos meilleurs souvenirs de cinéma 2009 ?

 

Semaine en photos. 3.

Samedi 19 décembre : petit repas de Noël avec les copines. Au programme, Mon voisin le tueur 2 et quelques Big Bang Theory. Et puis du fromage, du foie gras, des chocolats et un tout petit peu de vin :p

Dimanche 20 décembre : Il neige. Photo annuel depuis mon salon, mais je pourrai ressortir celles des années précédentes, ce serait pareil ^^

Lundi 21 décembre : L’entrée du marché de Noël face à la cathédrale de Strasbourg. Rien que pour ça je n’ai pas envie de quitter cette ville…

Mardi 22 décembre : Fait pas chaud hein… En tout cas les bassins près du boulot sont resté bien gelés toute la semaine.

Mercredi 23 décembre : Mon nouveau sac, pile poil à la taille de mon Eee-PC. On le voit pas très bien, mais il est super chou.

Jeudi 24 décembre : NOËL !!!! Mais on va quand même au boulot, dans le brouillard…

Vendredi 25 décembre : De retour dans mes pénates avec un mal de crâne monstrueux, mais une chouette bêta m’attendait dans ma boîte au lettres. Elle est noire, elle est couverte de vaisseaux spaciaux, elle a la classe… (elle aura droit à une plus belle photo un jour.

 

Post-fêtes, entre-deux et fin d’ivresse

Comme d’habitude la fin des repas festifs me laisse légèrement dans le blues, et pas uniquement par abus de boissons à bulles. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais c’est comme ça.
J’ai quand même rapporté de la maison familiale de la musique pour m’inspirer (OST complète de The Wire <3), quelques livres, quelques DVD, des cahiers pour noter tout, et le tri de la bibliothèque de mes parents. Quelques recueils (de contes ou d’auteurs), du Barjavel, de la SF des années 70, des thrillers brownesques mais avant que Brown ne soit à la mode, et mes souvenirs d’adolescentes que sont les volumes autobiographiques de Simone de Beauvoir. Sauf les deux derniers, je ne savais pas qu’il y avait tant de trésors sur ces étagères ! *-*
Demain on va ranger tout ça, classer la PAL 2010 avant même que 2010 ne commence, et se désespérer devant toutes ces pages à lire (je pense que si je les mets les unes sur les autres j’atteins facilement le plafond)
Je ferai une petite critique sur mon premier livre lu d’Ursula Le Guin, je me plongerai dans mon second livre de Charles Wilson, j’essaierai de convaincre mon lecteur DVD me permettre de voir Ponyo tout en faisant la cuisine. Puis on soufflera un peu jusqu’à jeudi prochain, où, 2009, enfin, sera terminé. Vivement.
(Ah, et puis je regarderai le dernier épisode sorti de Doctor Who, parce qu’il y a des choses qu’on ne rate pas, comme la buche de Noël ^o^)

 

Voeux

JOYEUX NOËL A TOUS !

 

La semaine en photos. 2.

Toutes les photos de la semaines sont floues ! Je ne maîtrise pas encore tout à fait mon portable. Mais bon. Spas grave.

Samedi 12 décembre : J’ai raté la Saint Nicolas la semaine dernière, alors je me rattrape cette semaine. Au menu, gaufres à la chantilly et au Nutella, bonshommes en chocolat, mandarines, Kuzco, Jack Frost et Criminal Minds. C’était sympa. Je ne me souviens pas du tout de ce que j’ai fait du reste de ma journée.

Dimanche 13 décembre : je fais le ménage dans ma petite vie, c’est douloureux, je me console. Journée en demi-teintes, mais c’était ce qu’il fallait faire (et les deux dernières gaufres étaient crâmées)

Lundi 14 décembre : petites décorations de Noël près de chez moi.

Mardi 15 décembre : Mini soirée à Déclinaison Chocolat, le bar à chocolat de Strasbourg. Excellente adresse. Pour se faire pardonner de ne plus avoir de coffret dégustation de macarons, le serveur m’offre le coffret dégustation chocolat ET un ballotin de chocolat. Je vais lui faire une pub d’enfer…

Mercredi 16 décembre : Hiiiiiiii ! (13 ans que j’attends ça, voir un film de James Cameron sur grand écran) Ben j’ai pas été déçue !

Jeudi 17 décembre : Plein de bouquins pour Noël à la médiathèque. Bon c’est flou alors il y a du roman jeunesse (auteur Moka), un premier tome de fantasy (Les Jumeaux), un auteur classique (Ursula Le Guin), un titre qui me plaisait bien (Bad Monkey) et un Robert Charles Wilson qui n’est toujours pas Spin vu que je ne le trouve jamais. En attendant je finis le très rigolo premier tome des Futurs Mystères de Paris.

Vendredi 18 décembre : Vin blanc hyper fruité (hm), foie gras et soupe devant Minority Report de Steven Spielberg. Comme dirait George : What else ? (j’étais seule mais non, je n’ai pas vidé la bouteille)

 

2009 : préparation de la rétrospective

En attendant de préparer mes futurs billets ce week-end (sur les livres et le cinéma essentiellement), voici une petite preview. Un trailer peut-être. Et aussi un petit résumé.
Il y a ce qu’il va y avoir : plus 12 films à voir, plus que 6 livres à lire, encore un texte à achever.
Il y a ce qu’il y a eu : 32 bougies, trois textes (ou deux + 3 pépites) officiellement publiés, un texte accepté, deux conventions, quatre rencontres grenouillesques (Nantes, Bruxelles, Epinal et Château-Thierry).
Et sur un plan plus personnel : 5 mois de CDD, 4 de chômage, 3 d’interim. Et un début d’année qui a commencé en mars, premier étape d’une série de soucis desquels de multiples personnes m’ont détournée, le temps d’une heure ou de plusieurs jours.
Qu’on la regarde de n’importe quel côté, cette année aura été aussi bonne que mauvaise. Et la nature humaine fait que l’on retient mieux les mauvais côtés. Alors qu’il y a eu des grandes révolutions dans ma vie d’apprenti écrivain tout de même. Quoique je n’en vois pas encore le bout, de ces révolutions, il y a eu quelques accomplissements, des réalisations, des bonheurs, des interrogations toujours constructives.
J’ai aussi bêta-lu ma première novella, ai fait (et fais toujours) partie d’un comité de lecture, m’habitue peu à peu au monde grouillant et anarchique de l’édition française. Même que j’en lis, des auteurs français ! Il y a un an je ne savais même pas qu’il existait vraiment de bons auteurs français de SFFF !
J’ai découvert que de toute façon il y a des choses qui sont là depuis toujours et qu’on ne risque pas de pouvoir déloger de si tôt, comme ce magnifique double menton déjà présent à l’âge de deux ans (et qui donc, sauf opération esthétique, sera encore là dans trente autres années), et ce crayon qui coure, même si sa main n’est plus là pour le guider.

(je préviens les personnes nés dans les années 85/90 que oui, j’assume parfaitement la petite robe 70’s, même si je suis quand même rassurée que la photo ne soit pas en couleur)

 

Reculer pour mieux sauter

A un moment il faut bien prendre une décision. Mais j’avoue que pendant plusieurs semaines ça m’a turlupiné, n’arrangeant pas mes affaires. Cela doit se deviner entre les lignes ici, et c’est absolument évident pour ceux qui me connaissent, je suis sujette au stress de manière, on dira, quasi pathologique (en tout cas ça en prend bien le chemin), sans compter qu’en ce moment j’ai aussi d’autres petits soucis de santé qui s’accumulent à côté.
Et la vie fait qu’il faut faire des choix, pas vraiment simples, et pas vraiment agréables non plus.
Le temps de retrouver la forme, je laisse de côté plusieurs projets, certains concernant mes bricolages, mes projets de fêtes, d’autres concernant l’écriture. Je pense cependant que je n’aurai jamais réussi à franchir le pas sans mes bêtas et les super grenouilles de Cocyclics. Donc voilà, les Invisibles sont mis de côté jusqu’en février.

Ceci dit ces deux prochains mois ne vont pas me voir disparaître de la toile. Pour recharger les batteries et se détendre (mon verbe « bonne résolution de l’année 2010 »), il va falloir aller au cinéma, découvrir de nouveaux films, sortir au moins un peu, lire beaucoup, ouvrir enfin le Lavandier qui traîne à côté du bureau depuis 6 mois et surtout, surtout, retrouver du plaisir à écrire.
Un vaste projet.

 

L’amour toujours

Blacky a écrit un article cette semaine sur les histoires d’amour qui nous ont marquées. Malheureusement, mon commentaire a été tronqué, et je n’ai pas eu le courage de le récrira. Ceci dit cela me donne un excuse pour parler de petites choses que j’adore dans certains de mes films préférés. Parce que je suis une grande romantique.
Par contre niveau bouquin, peu de choses à me mettre sous la dent, j’avoue que je reste assez peu sensible aux romances littéraires ou, si elles me font chaud au coeur au moment de la lecture, je n’en ai plus vraiment de souvenirs plus tard.

J’ai revu Aliens ce week-end (c’est le genre de films que je revois tous les six mois, pour solidifier les bases on va dire) Dans ce film il y a une histoire d’amour entre Ellen Ripley et Dwayne Hicks. On le sent à très peu de chose, deux trois échanges, un regard, rien de plus. Difficile pour Hicks de jouer les chevaliers servants virils face à une Ripley qui sait très bien se défendre toute seule ! Et puis il faut dire aussi qu’ils n’ont pas le temps (il se passe quoi, 12, 16 heures sur la colonie entre l’arrivée des Marines et leur fuite ?)
Un réalisateur lambda aurait sans doute fait une Ripley légèrement plus faible (pour obéir aux canons généralement admis) et se serait peut-être octroyé quelques minutes pour une scène de c**. Pas James Cameron. Il y a un truc, mais la situation fait qu’il n’y aura rien d’autre. J’adore ça.
Parce que ne pouvant exploiter l’aspect charnel de la relation amoureuse (ou son aspect romantique), il porte son regard sur les indices, la complicité qui se développe peu à peu, l’instinct (magnifique scène où, au moment de l’explosion de l’hélicoptère, Hicks protège Ripley et Newt), sans jamais, à aucun moment, n’y ajouter le moindre pathos (parce que la situation est désespérée certes mais, toujours le même problème, dans l’action, on n’a pas le temps de s’émouvoir trop longtemps). Je trouve ça magnifique.
Je crois que c’est ainsi une de mes romances préférées (et aussi est-ce parce que, gamine j’étais un poil amoureuse de Michael Biehn…)