IL FAIT BEAU \o/
Par prudence on prend les pulls, mais je vais être en tee-shirt toute la journée (et avec un beau tee-shirt qui plus est !)
Formant maintenant un joyeux trio, nous descendons de nouveau vers Epinal vers 9h, en discutant de cinéma gore et fantastique (un de mes sujets préférés) Il faut d’ailleurs savoir que part trois fois en ce week-end il sera question d’Alien et de ses symboles (soit un fort exemple de suggestion pour Boulet, et une métaphore sexuelle pour les deux autres occasions) J’en remercie le ciel et tous les dieux existants, ça va pousser Marie à regarder la série !
De nouveau, site, bar, café, conférence…
10h00 : Tous les sorciers ne s’appellent pas Harry ! Magie et magiciens d’aujourd’hui.
J’ai beaucoup aimé ici la présentation d’Acacia, de David Anthony Durham (où il parlait donc de la mythologie de son histoire, qui partait d’un point de vue qui, à mon humble niveau e petite lectrice, était original) ainsi que celle du livre de Chris Debien. Je ne dirais rien sur le troisième auteur invité (mais affirmer que la France n’a aucune tradition fantastique franchement… c’est un affront à la petite fan du XIXème siècle que je suis)
11h00 : Le 1984 de George Orwell a 60 ans… Nos sociétés, demain, seront –elles sous contrôle.
C’est toujours un plaisir de retrouver Ayerdhal, mais, très sincèrement, la conférence n’a pas apporté grand-chose de neuf. En plus, n’étant pas une si grande paranoïaque que ça, ça ne m’a pas touchée.
Pique-Nique au bar avec les grenouilles et, ensuite, avec plein, plein, plein de gens. Je n’en connaissais quasiment aucun, sauf les auteurs déjà vus en conférence. Je remercie encore le charmant monsieur qui m’a faite goûter une excellente bière ambrée. Nous avons chanté les hymnes des grenouilles (j’ai même, grâce à Marie, une anecdote amusante dessus que je me retiendrai d’étaler ici) et c’était très chouette.
La foule cependant commence à me taper sur le système, et je fais plusieurs fois des ballades hors du bar pour m’aérer. A 15h, on retourne se cultiver.
15h00 : Leur toute première fois… Quand un éditeur leur a dit oui.
Après la douche froide de la conférence des éditeurs hier, là, ça a été un petit festival d’anecdotes, d’histoires de joie, d’attentes et de beaucoup, beaucoup de chances. Comme quoi, quand on est un petit écrivain isolé et légèrement timide sur les bords, il faut savoir se faire violence et oser le tout pour le tout ! (y compris aller marmonner quelques mots à un écrivain que vous admirez)
16h00 : Salut les monstres ! Les identités sont (parfois) meurtrières.
Une nouvelle fois pas grand-chose de nouveau pour les thèmes, mais la découverte de l’anthologie Identités et de l’auteur Sylvie Miller (et là c’est Marie qui a craqué sur le bouquin, j’aurai donc l’occasion de le lire !) De nouveau le plaisir de constater que Sire Cédric est quelqu’un de très bien (je me dis que finalement je lirai peut-être son dernier roman. Quand même…)
17h00 : Utopodes, l’imaginaire en ligne… Un podcast internet pour entendre nos histoires !
Fatiguée, je ne suis absolument pas la conférence. A la place, je lis quelques nouvelles du recueil L de Charlotte Bousquet. Je lis la nouvelle de Nathalie Dau. Ni une ni deux, je prends le bouquin, je quitte la salle et je fonce vers son stand. Je crois que je l’ai faite pleurer (si tu passes un jour sur cette article Nathalie, j’en suis désolée) Mon premier énorme coup de coeur du festival. Le lendemain, malgré mes a priori sur les fées, j’achèterai un autre recueil de nouvelles de Nathalie Dau, pour tester, parce qu’on ne laisse pas partir un style pareil aussi vite.
18h00 : L’Histoire… C’est du sang et des larmes.
De nouveau, trop fatiguée et à la limite de l’agoraphobie (j’aime bien les festivals, mais alors ma petite solitude, je l’aime bien aussi, et il y avait vraiment du monde ce samedi) je m’installe au soleil, je fais coucou à Blacky qui passe par là, et j’attends qu’on aille manger.
Une crêperie plus tard, nous remontons vers la bibliothèque d’Epinal pour assister à un spectacle.
21h00 : Fahrenheit 451. Spectacle théâtral d’après Ray Bradbury.
On n’avait pas réservé, donc immédiatement, en voyant qu’il n’y avait presque plus de places libres, on pousse Marie devant le monsieur à la porte en lui disant que si une seule personne devait entrer, ce serait elle. Mais finalement on peut tous entrer et suivre le spectacle.
J’avoue ne pas être très réceptive au théâtre, mais c’était assez sympathique. Et puis maintenant je connais la structure du récit de Fahrenheit 451.
Ensuite, comme d’habitude, hôtel, dodo.