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Archives Mensuelles: Mai 2008

Appel d’air, collectif

Trente auteurs de science-fiction posent des questions à la France qui se lève tôt.

Première tentative d’entrée dans le monde des petits éditeurs de SF française, voici un recueil de nouvelles sorti l’année dernière chez Les 3 Souhaits, maison d’édition du site actu.sf.
C’est après avoir échangé quelques mots avec le représentant de la maison à Epinal que je me suis décidée à acheter cet ouvrage. La ligne éditoriale est assez claire : il a été demandé à trente auteurs de donner leur point de vue d’anticipation sur l’élection de notre président.
Il n’est donc pas étonnant de retrouver dans ces lignes, différentes les unes des autres, des allusions surlignées au libéralisme, à la désagrégation du code du travail, au « travailler plus pour gagner plus », à la censure, au capitalisme, à la chasse aux sans-papiers et à la mentalité bien pensante et éprise d’autocensure des… gauchistes.
Tous les textes ne se valent pas, certains me sont restés sibyllins, d’autres étaient tellement (malheureusement) ancrés dans la réalité qu’ils mettaient mal à l’aise, avec l’impression qu’après un an, ces anticipations n’étaient plus qu’un point de vue romancé sur la réalité. Quelques-uns cependant, tout en étant complètement dans la science-fiction, offrent une vision proche de Huxley ou de K. Dick.
Le livre en lui-même, hors considération politiques, fait passer un agréable moment, grâce à des écrivains aussi différents que doués. Vous ne le trouverez cependant plus sur amazon, il faut passer soit par votre libraire, ou aller directement sur le site de l’éditeur.

 
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Publié par le 29 Mai 2008 dans lectures

 

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Premières Fois, Emmanuel Pierrat et Sibylline

Présentation de l’éditeur
Charnel, sensuel, brutal, tendre, obsessionnel, solitaire, soft… Le sexe recouvre une gamme infinie de premières fois. En voici dix exemples. Dix récits aussi courts que brûlants, écrits par Sibylline et illustrés par de grands noms de la bande dessinée : Alfred, Capucine, D’Aviau, Augustin, Vince, Rica, Vatine, Pedrosa, Bertail et McKean. Ensemble, ils signent un véritable manifeste du plaisir.

Une bande-dessinée érotique adressée aux femmes, voilà je pense comment on pourrait présenter cet ouvrage, bien que les hommes aient tout droit d’y jeter un coup d’oeil.
Les conseils (et l’ouvrage prêté) d’une amie, et ma propre curiosité m’ont poussée à en découvrir les pages, qui dévoilent en quelques nouvelles et un noir et blanc élégant toutes les premières fois possibles quand on se retrouve toute nue avec l’envie de se lâcher. Il ne s’agit pas ici de parler de nymphomanes ou de maîtresses du sexe, de grandes mannequins ou bimbos que l’on associe forcément à l’érotisme ou à la pornographie. Non, ici, l’auteur et les dessinateurs nous montrent des femmes de tous les jours, avec des envies et  des fantasmes finalement pas très originaux, et c’est là toute la beauté et l’originalité de l’ouvrage.

Une interview de la scénariste est visible ici.

 
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Publié par le 29 Mai 2008 dans lectures

 

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Imaginales, Epinal, mai 2008

J’ai du visiter deux ou trois salons du livre de toute ma vie mais, malgré mon peu d’expérience, je pense avoir participé hier à l’un des plus grands (non en taille, mais en qualité)
La ville vosgienne d’Epinal organise en effet depuis 2002 un festival des mondes imaginaires, Imaginales. Principalement tourné vers la fantasy et le roman historique, le salon n’en accueille pas moins aussi science-fiction, anticipation, fantastique et thriller à bras ouverts et ce, pendant quatre jours (avec, pour certains auteurs invités, des passages supplémentaires à Paris, Nancy et Strasbourg)
Le premier point positif des Imaginales est son emplacement : située au milieu des Vosges, à trois heures de train de Strasbourg (la moitié en voiture), Epinal est une ville accueillante, à taille humaine et visiblement très active sur le plan culturel. Le site des Imaginales tient en trois chapiteaux, mais toute la ville participe, avec des concerts, des ateliers d’artistes et même le cinéma de la ville, qui pour la peine a gardé à l’affiche des films comme [Rec] et L’Orphelinat, à côté d’Indiana Jones et consors : amis cinéphiles, bienvenus !
Ensuite les Imaginales se décomposent en plusieurs évènements soigneusement (et amoureusement) organisés : outre les expositions et le concert de fermeture, les visiteurs peuvent assister à de très nombreuses conférences où interviennent directement des auteurs, ainsi qu’à des déjeuners, également avec les auteurs. Ceux-ci, ainsi qu’un certain nombre de petits éditeurs, quelques fanzines et des illustrateurs (représentés par l’association Art&Fact notamment) sont accessibles et ouverts à la discussion à l’intérieur su chapiteau principal. J’ai ainsi eu la possibilité de discuter avec le jeune représentant de L’Olibrius Céleste, celui un peu plus expérimenté de actusf, et quelques autres. Les auteurs eux-mêmes, expérimentés ou non, étaient d’une gentillesse extrême et détendus.
Le dernier point fort des Imaginales est d’ailleurs sa très impressionnante liste d’invités, où auteurs et illustrateurs sont traités presque à pied d’égalité (en effet les illustrateurs n’ont pas eu autant de conférences que les auteurs, mais ils étaient très bien mis en avant à travers les stands, des expositions et une fresque réalisée sur place) Robin Hobb, Tad Williams (qui sera en conférence à la Fnac de Strasbourg demain, après une séance de dédicace à Bookworm) et Bernard Werber étaient sans doute les invités stars du festival, du moins pour le grand public, mais les Imaginales comptaient environ une centaine d’invités, dont Pierre Bordage, Henri Loevenbruck et beaucoup d’autres.
N’ayant pu être présente que le samedi après-midi, je n’ai pu profiter pleinement de toutes les activités offerte. Nous avions cependant décidé, avec ma chère accompagnatrice, d’assister à une conférence sur les séries télé. Les aléas des programmations et de notre sens de l’organisation ont fait qu’à la place nous avons assisté à une autre conférence sur le roman historique (voire uchronique) intitulée « Histoire récente… (1914-1918, 1939-1945…) Histoires dangeureuses ? »
Ce fut une véritable découverte. La conférence ne durait que 50 minutes, comme toutes les autres, et l’intervenante a tour à tour présenté les travaux de Ayerdhal (écrivain gauchiste très polémique, par lequel d’ailleurs la polémique est venue), Didier Daeninckx (écrivain tout aussi polémiste mais que l’on a moins entendu), Johan Heliot (ancien professeur d’histoire devenu écrivain uchronique, fan de la Commune, de Jules Verne, des ET et de steampunk, dont j’ai acheté un roman) et Roger Martin (passionné des Etats-Unis en général et des problèmes raciaux en particulier, dont l’ouvrage Jusqu’à ce que mort s’ensuive est déjà sur ma table de chevet) La passion visible de l’intervenante et de ses invités a fait de cette conférence un moment privilégié, qui m’a fait regretter d’autant plus la courte durée de ma visite.
Les Imaginales m’ont confortée dans mes choix et ont constitué un formidable bol d’optimisme au milieu de la morosité du monde éditorial et fantastique actuel. L’opération sera donc à renouveler dès l’année prochaine !

edit Autre article, du point de vue de mon accompagnatrice, ici !

 
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Publié par le 25 Mai 2008 dans écriture

 

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Masse Critique

L’opération Masse Critique revient !

 
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Publié par le 22 Mai 2008 dans lectures

 

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Honey and Clover, Chika Umino

honey and cloverJe pense que ce manga pour femmes (il s’agit d’un josei et non d’un shojo manga) aurait simplement été une agréable lecture de soirée s’il n’avait pas réussi à créer un personnage particulier, duquel je me suis sentie relativement proche.
Honey and Clover décrit le quotidien d’un groupe d’étudiants en beaux-arts dont les habitudes vont être bouleversées par l’arrivée d’un sculpteur de génie, au hpysique de petite fille.
Si le pitch ressemble plus ou moins aux premières créations d’Ai Yazawa, malgré le bien que je pense de cette auteur, Chika Umino évite avec talent toute réduction de son histoire à de simples triangles amoureux où, finalement, l’art n’est qu’une affaire de décor.
Ici au contraire, l’art est tout. Et tout le monde n’est pas artiste (de tous les personnages, deux sont des artistes au sens occidental du terme, une est plus un artisan, un autre finit employé d’une agence de design et le dernier ne sait pas ce qu’il fait ni pourquoi il est là) Le simple fait de décrire des étudiants en art qui ne sont pas de joyeux bohémiens est très rafraichissant. La plupart cherche un moyen de gagner sa vie, et a des ambitions des plus modestes (y compris Hagu, l’artiste de la bande)
Mais, outre ces personnages attachants et réalistes, j’avoue avoir été émue par le personnage de Takemoto, celui qui ne sait pas pourquoi il est là, qui hésite, qui a choisit cette voie parce qu’il aimait juste utiliser ses mains. Takemoto n’a aucun talent artistique, même s’il est très perfectionniste (j’ai tendance à penser que c’est ce perfectionnisme qui l’empêche d’être artiste)
Au moins un volume de la série se penche sur l’acte par lequel Takemoto, le petit « bourgeois » indécis, va devoir passer pour enfin arriver à se poser les bonnes questions (et même pas à trouver les réponses) Je n’oserai peut-être pas rapprocher ce passage d’un de mes gros chocs cinématographiques de l’année, alors je finirai juste avec une citation de cette magnifique série :

Je ne m’étais pas rendu compte
que la porte de ma chambre
pouvait s’ouvrir sur n’importe où

 
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Publié par le 20 Mai 2008 dans lectures

 

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Une voix dans la nuit, Armistead Maupin

N’ayant toujours pas fini les Chroniques de San Francisco (dont deux volumes mettent vraiment beaucoup de temps à rejoindre ma bibliothèque) me voici à lire un autre roman d’Armistead Maupin après Maybe the Moon.
A l’opposé de ce dernier, Une voix dans la nuit a été plus long et plus dur à lire. Non pas à cause de l’écriture : comme à son habitude, Maupin use d’un style fluide, direct et toujours profondément empathique. Et c’est cette empathie qui joue en défaveur du roman.
Gabriel Noone est chroniqueur radio. Un jour il est contacté par son éditeur pour relire le manuscrit autobiographique d’un enfant, violé et malade du sida. Une étrange relation se noue entre le vieil homo immature et le petit garçon, par des conversations téléphoniques rafraichissantes. En parallèle, Gabriel refait le point sur sa vie, ses échecs et ses amours.
J’ai eu beaucoup de mal à apprécier ce roman, je me suis même sentie flouée. Je déteste qu’on me prenne par les sentiments de façon aussi brutale. Le personnage de l’enfant est tellement « parfait », une pauvre victime si intelligente et angélique que j’en suis presque arrivée à apprécier le pseudo retournement de situation du roman. Cela m’a fait penser en fait à cet épisode de House m.d. où le méchant médecin doit soigner un petit ange ; et tout au long de l’épisode il nie l’angélisme et le courage de ce patient que tout le monde aime. C’est exactement le réflexe que j’ai eu.
De l’autre côté, le personnage de Gabriel paraît tout mou, engoncé dans ses propres désirs et incapable de voir ceux d’autrui.
Pourtant, un certain charme agit, un charme dérangeant et mensonger.
Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce livre. J’ai l’impression que Maupin ne sait pas doser son écriture quand il se lance dans la réflexion et dans les intrigues policières. Je préfère nettement la chronique pure ou le roman réaliste.

 
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Publié par le 18 Mai 2008 dans lectures

 

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Daniel, de François Jonquet

Daniel Il est des livres que l’on ouvre presque par hasard, ici par l’entremise d’une émission de radio. De François Jonquet je ne connaît rien ; de Daniel Emilfork j’en sais un peu plus, un visage et une voix, deux films et un passage télévisé lors d’un lointain festival de Cannes.
François Jonquet a donc fréquenté Daniel Emilfork quelques temps avant la mort de l’acteur. Et il livre ici des scènes, des morceaux de conversations téléphoniques, des instants presque magiques où se dessinent la tristesse, la mélancolie, la misère et une grande classe. Daniel Emilfork était peut-être le dernier représentant d’une race aristocratique et sublime d’artistes, de dandys, de personnes demandant autant aux autres qu’à eux-mêmes.
Ce livre n’est pas une biographie, mais sans doute est-il celui qui permet le mieux de brosser ce portrait d’un grand homme, mort dans la pauvreté et une obscène indifférence.

 
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Publié par le 18 Mai 2008 dans lectures

 

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La fin du monde est pour demain

J’ai souvent eu des idées de miettes de scripts pour des histoires de fin du monde. Simplement, pour ne pas tomber dans le trips « organisations barbare contre semblant de civilisation », histoire d’être original, c’est compliqué. Ce qui fait qu’à la moindre idée apocalyptique, je laisse tomber. Ceci dit, des fois, ça donne des scènes cool (enfin dans mon esprit)

« …
Elle entendit la voiture bien avant de la voir émerger de la voie rapide. Bien sûr, c’était l’itinéraire le plus rapide pour arriver en ville. Mais elle n’avait pas vu âme qui vive depuis deux jours.
Elle eut à peine le temps de plonger la main dans son sac que le coupé s’arrêtait à sa hauteur. La vitre se baissa lentement, mais elle sut tout de suite de quel genre de personne il s’agissait : des gens qui n’avait pas encore réussi à s’y faire, et se croyait sans doute les rois du pétrole. Alors qu’il aurait été plus intelligent de choisir une voiture plus grande, plus pratique pour emprunter des routes défoncées, et qui consomme un peu moins d’essence aussi. Mais ceux-là ne l’avaient pas encore compris.
– Où tu vas toi ?
Elle les observa attentivement. Ils étaient trois, et le plus jeune devait faire la moitié de son âge. Elle n’avait pas à leur répondre. Tout ce qu’il fallait faire, c’était ne pas montrer sa peur.
– Eh, mademoiselle, réponds quoi !
Elle pouvait jouer les abruties, elle y arrivait très bien.
– Laisse tomber, dit le conducteur. Elle est trop moche !
Elle entendit un « salope » alors qu’ils redémarraient.
Elle pouvait sans doute les viser. Son arme était bien ferme entre ses deux mains, elle avait la lunette arrière de la voiture juste dans son viseur. Mais le revolver retourna au fond de son sac. Elle allait avoir besoin de toutes ses munitions en ville. Inutile de les gâcher pour des imbéciles.
En continuant à bien marcher, elle arriverait aux premiers bâtiments un peu avant la tombée de la nuit. Il aurait sans doute été plus pratique d’avoir un vélo, mais elle n’en avait pas trouvé. Par contre, elle pensait avoir bien préparé sa nuit sur place : son arme, des munitions, une lampe torche, un pied de biche. Il n’y avait pas de nourriture dans son sac. Il n’y en avait plus à la maison, toutes les réserves étaient vides, et le congélateur avait rendu l’âme deux jours plus tôt.
Etrangement, elle n’avait pas pu rentrer dans aucune des maisons du village pour les fouiller. Cela lui aurait fait l’impression de violer un tombeau ; même s’il n’y avait aucun corps à l’intérieur. Quand elle n’avait plus eu rien à manger chez elle, elle avait saisi cette chance et ce problème éthique pour essayer de rejoindre une grande ville.
Elle avait fait quelques tours dans son village, avait essayé d’entrer en communication avec quelqu’un, n’importe qui. Mais il n’y avait personne.
De temps en temps elle entendait une voiture passer, ou un motard, juste de quoi lui faire comprendre qu’elle n’était pas seule au monde. Mais elle n’avait pas envie de se retrouver la cible de fous ou d’abrutis. Qui sait ce qu’ils pouvaient bien penser d’une fille seule qui arrivait à peine à parler ? Elle avait besoin de dominer son environnement d’abord. Elle avait besoin d’observer les autres survivants. Elle ne voulait pas être prise par surprise.
Des choses horribles pouvaient arriver sinon. Comme ces crétins qui l’avaient accoster quelques minutes plus tôt, et dont elle pouvait voir la carcasse de voiture en flammes, à quelques centaines de mètres d’elle. La voiture n’avait rencontré aucun obstacle, n’était entré dans aucun poteau, ni aucun autre véhicule. Et elle gisait là, ses flammes s’élevant haut dans le ciel.
Elle n’avait entendu qu’une explosion, pas d’avertissement, de cris, rien.
Elle se laissa glisser au fond de la ravine qui longeait la route. Inutile d’offrir au propriétaire de ces flammes une autre cible.
… »

 
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Publié par le 11 Mai 2008 dans écriture

 

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Maybe the Moon, Armistead Maupin

Dans ce journal intime, Cadence Roth, 79 centimètres et une trentaine d’années au compteur, raconte son existence d’actrice à Los Angeles. Elle a tenu jadis le rôle titre d’un des plus grands succès d’Hollywood, mais, déguisée en elfe, personne n’a jamais vu son visage. Le rêve de Cady est pourtant d’être une vraie actrice, de montrer son talent au monde, au-delà de sa taille. Mais on se rend très vite compte que Cady n’est qu’une paria au milieu d’autres parias (Renée, sa colocataire, trop idiote pour son beau corps ; Jeff, homosexuel trop engagé ; Niel, pianiste trop noir et trop amoureux d’une naine blanche) Confrontée l’hypocrisie crasse des agents, acteurs, producteurs hollywoodiens, Cady n’a que son énergie à donner pour les combattre. La fin du livre est ainsi particulièrement grinçante et écoeurante ; de quoi haïr à jamais le politiquement correct.

J’ai découvert Armistead Maupin il y a à peine une semaine. J’ai dévoré les deux premiers volumes des Chroniques de San Francisco et, en attendant de trouver le troisième, j’ai emprunté Maybe the Moon.
J’ai suivi avec délectation les aventures de Cady, appréciant la plume sarcastique et réaliste, volontiers cynique à certains moments, que Maupin lui prête. L’auteur se glisse si naturellement dans la peau d’une femme naine (un atout qui me laisse déjà admirative), que l’idendification et l’empathie marchent très bien. La fin n’en est que plus écoeurante (j’ai du mal à trouver un autre mot pour la définir) Loin des quiproquos, de l’aspect volontiers sitcom (dans le bon sens du terme) des Chroniques, loin, dirais-je, de la légèreté des années 70, Maupin nous plonge dans le bonheur de façade des années 80-90, ces années où le politiquement correct est devenu roi.
Maybe the Moon
est un drame, un drame à hauteur de 79 cm, mais bien plus grand que ça.

 
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Publié par le 4 Mai 2008 dans lectures

 

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