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Archives Mensuelles: février 2008

Oh les filles ! (2)

Oh les filles!Suite à mon dernier post et au commentaire d’Algésiras, je me suis offert l’album de Sophie Michel et Emmanuel Lepage, Oh les filles!, publié aux éditions Futuropolis.
Quelle agréable surprise cela a été…

Nous suivons donc l’itinéraire de trois petites filles, sans doute née la même année, mais ni au même endroit, ni dans le même monde social :  Chloé est née d’une mère célibataire, aux revenus moyens, à la vie sentimentale instable ; Leila est née en Afrique du Nord, et rejoindra son père en France plus tard, avec sa mère et son grand frère ; Agnès est née dans un quartier chic de Paris, confiée dès ses premiers jours aux mains des nounous.
Par les hasards de la vie, ces trois-là, que rien ne lie, vont se rencontrer et devenir amies, par-delà les différences. Parce qu’à cet âge-là, cela ne compte pas.

Oh les filles! n’évite pas certains clichés, de la petite fille riche abandonnée par ses parents, de la famille mono parentale gentille, de la petite immigrée très intelligente. Mais le ton utilisé par Sophie Michel, et les dessins réalistes mais adoucis par l’aquarelle d’Emmanuel Lepage lui donne une profondeur et une émotion  palpables.

J’attends avec curiosité le second volume, celui de l’adolescence, où les différences se feront sans doute plus visibles. En attendant, Oh les filles! est une magnifique découverte sur les petites filles de notre temps.

Autre critique chez Morgan !

J’ai reçu cette semaine mes deux livres de Masse Critique !

Sacs et accessoires créatifs a déjà pour lui quelques points positifs : belle présentation, format pratique pour quelqu’un dont le bureau de bricolage est toujours bordélique, et de très jolis modèles. Mais je développerai plus lors d’un après-midi bricolage, puisque maintenant, il va falloir tester !

Quand à l’autre bouquin, il est déjà au-dessus de ma pile à lire, près du lit, et il ne va pas y rester longtemps (ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de thriller un peu hard, et j’ai la lecture qui me démange !)

Enfin, c’est Fashion qui a été la grande gagnante du lotobook ! Je respire ! Je me voyais mal accueillir plus d’une centaine de bouquins dans mon minuscule appartement (bordélique)

 
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Publié par le 29 février 2008 dans lectures

 

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Oh les filles !

Internet et les blogs m’auront apporté beaucoup de choses, et notamment une nouvelle vision de la bande dessinée française. Avant internet, je connaissais Astérix, et c’était à peu près tout. Et dans le genre chronique féministe voire féminine, j’avais les Bretecher de ma maman.

Je vous présente donc aujourd’hui deux livres de trentenaires, très différents l’un de l’autre, tout en étant très semblables, et dont j’ai découvert les auteurs grâce au net (qui ne sert donc pas que à faire des trucs illégaux)

Ma vie est tout à fait fascinante, de Pénélope Bagieu, est un must-have. L’ouvrage reprend certaines planches du blog de Pénélope Jolicoeur, et, si vous le connaissez, vous savez déjà que la miss arrive avec brio à croquer notre quotidien de célibattantes (ou pas, les « en couple » sont concernées aussi) : le bordel, la vaisselle, l’envie de chat, le farniente devant les séries télé, la mode, les soldes, la junk food et l’irrépressible besoin d’être quand même classe et distinguée.
C’est drôle, très vrai, et vraiment bien trouvé. Je me suis marrée du début à la fin. Ma vie est tout à fait fascinante est une ode aux nanas qui achètent le dernier Cosmo tout en ayant une cuisine dégueulasse, bref, c’est pour tout le monde !

Moi je, d’Aude Picault, est beaucoup moins glamour, mais n’en est pas moins tout autant féminin. Moi je, c’est la trentenaire un peu cracra, un peu grossière, un peu feignante, un peu moche, un peu bordélique, mais si vraie.
Les traits tous simples, sans indication de volume et sans couleur, donnent au petit livre un esprit brouillon qui lui va très bien.
J’ai été touché par le côté si proche des interrogations d’Aude et, si j’ai peut-être moins ri que devant les dessins de Pénélope, j’en ai quand même tiré un très agréable moment, comme quand on se retrouve avec une copine qui vous dit tout (et qui cette fois n’achète pas le Cosmo ^^)

 
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Publié par le 18 février 2008 dans lectures

 

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Peur[s] du Noir, Etienne Robial [dir.]

Peur(s) du NoirSous la direction d’Etienne Robial, graphiste bien connu, une dizaine d’auteurs mettent en scène les peurs, en quelques courts-métrages d’animation.
La peur n’est pas l’unique point commun de ces petits films : ils sont également tous en noir et blanc, la seule couleur se faisant une place dans l’un d’eux étant un rouge des plus sanguins.
Pour le reste, formes, sujets et narrations sont très divers, ce qui aboutit à une compilation des plus diversifiées.
Le gros défaut de ce genre de film est finalement qu’on ne peut adhérer à l’ensemble de la production. J’avoue même m’être ennuyée pendant une partie du film. Cela était sans doute du à deux problèmes : le fait que je m’attendais à un film horrifique, alors que les courts sont surtout des illustrations de peurs, qui n’effraient eux-mêmes pas vraiment ; et le problème du doublage du second métrage (une raison de plus pour moi de ne vraiment pas aimer Aure Atika, j’ai détesté ce doublage)
Mais Peur[s] du Noir recèle des bijoux.
– Le court-métrage de Blutch, par sa forme (des crayonnés), sa cruauté, son cynisme ;
– Celui de Marie Caillou, qui revisite tout en nuance les contes horrifiques japonais ;
– Celui de Lorenzo Mattoti, un conte moite, lourd, porté par la voix magnifique d’Arthur H (mon gros coup de coeur)

En résumé, Peur[s] du Noir est bon exercice de style, dont il est malheureusement aisé de rester détacher. Je pense que c’est quitte ou double : on aime ou on déteste. Moins snob et « in » qu’Animatrix, je le rapprocherai plus des courts Memories dont je parlerai sans doute dans quelques temps. Ceci dit, si vous avez la chance qu’il passe près de chez vous (j’ai du aller dans une minuscule salle arts et essais pour le voir), laissez-vous tenter !

Peur[s] du Noir dispose d’un joli site officiel.

 
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Publié par le 18 février 2008 dans cinema

 

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Six choses sans importance

Si je m’attendais à ça. En surfant au hasard (parce que bon, j’ai un chapitre à finir aujourd’hui, il n’y a pas de meilleur moment pour surfer), je me suis aperçue que j’avais été taguée par Mélusine

Rappel du règlement :
Ecrire le lien de la personne qui l’a taguée
Préciser le règlement sur son blog
Mentionner six choses sans importance sur elle
Taguer six autres personnes en mettant leur lien
Prévenir ces personnes sur leur blog respectif

01. La « geekitude » est sans doute héréditaire. Ainsi mon papa est-il un grand cinéphage (mais pas cinéphile, il aime pas spécialement les films qui se prennent la tête). Le résultat non voulu de cette parenté a fait que ses trois enfants connaissent par coeur les dialogues et scènes des films suivants : Le Père Noël est une ordure,  La Folie des grandeurs, Le Petit Baigneur, La Grande Vadrouille et La Guerre des Etoiles (les trois épisodes) (Cherchez l’intrus) Tout ceci grâce à l’achat d’un magnétoscope il y a très longtemps, et à la décision que de toute façon, quitte à regarder la télé le samedi soir en famille, revoir un De Funès c’était toujours plus drôle que de se taper une émission de Patrick Sébastien.

02. J’ai une concentration très variable. Si je lis ou regarde une longue série (BD, enfin manga, série télé, livres), ça peut me prendre trois jours ou trois semaines, mais je ne fais que ça, même si la série en elle-même m’énerve ou a ses moments de faiblesse. Pour un film ou un livre,  c’est beaucoup plus dur, et vingt minutes me paraissent souvent une éternité.

03.  Je suis la reine des ratatouilles improvisées (mais je mets beaucoup d’oignon dedans) Pareil pour les soupes.

04.  Je rêve que les éditeurs français sortent les jeux vidéos de drague japonais, les très neuneu avec la blonde innocente qui drague les beaux princes à tour de bras, et les un peu olé-olé où le jeune héros se fait draguer par la moitié de son pensionnat pour garçons (remplacer garçon par fille si vous êtes un mec) S’ils le font, j’hésiterai encore moins à m’acheter une DS (en argent)

05. Je suis fan d’Esprits Criminels.

06. J’ai un tic nerveux quand je suis stressée : je m’arrache les sourcils. J’ai fait ça un soir, ça marchait bien parce qu’en plus mes sourcils étaient tout déshydratés, et le lendemain, j’ai vu le résultat dans le miroir. Depuis, j’essaie de me retenir. Ca parait ridicule comme ça mais c’est super tragique en fait (et super moche aussi)

Je taggue…
Algesiras
Chris
Emi
Delphine

 
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Publié par le 12 février 2008 dans Non classé

 

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Swap Noir c’est Noir

Mon colis swap est arrivé de la part de Céline ! J’aime quand mon facteur sonne pour me prévenir de l’arrivée d’un paquet.

Le temps de mettre la main sur mon cutter, et j’ouvrais le carton. D’ailleurs j’ai commencé par le fond, c’est dire si j’étais pressée…

De jolis paquets brillants m’ont accueillie. Même le carton était décoré !
Et après, les surprises !

Le colis contenait :
– Plein de chocolats en vrac, y compris des Milky Way, et c’est là qu’on voit que les gens ont bon goût !
– Une tablette de chocolat caramel.
– Une tablette de chocolat framboise.
– Du café.
– Du thé russe.
Le Dalhia Noir, de James Ellroy. Chouette, je vais pouvoir continuer ma découverte du roman noir après avoir lu Le Faucon de Malte ^^

Merci Céline pour ce joli paquet, et merci aux organisatrices du swap, Fashion et Stéphanie ^^
Il y a quelques jours, Carson recevait mon paquet.

 
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Publié par le 12 février 2008 dans Non classé

 

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Tekkon Kinkreet, Michael Arias

Les mangas de Taiyo Matsumoto ne sont pas de ceux que l’on conseille au nouveau lecteur. Malgré leur statut à part, « culturel », un peu intellectuel, ils ne possèdent pas la ligne claire et la récitation rassurante d’un Taniguchi. Non, chez Matsumoto, tout n’est que nervosité, papillonnage, violence et errances.
Alors, pour introduire quelqu’un à l’art magnifique de Matsumoto, c’est le visionnage d’Amer Béton que je conseillerai. Peut-être parce qu’en passant du papier au film, l’oeuvre s’ouvre plus facilement à son public.

Trésor City est une ville à part, une ville dans la ville, repère de petites gens et de yakusas. Elle a ses maîtres auto-proclamé, Noir et Blanc, enfants perdus, Peter Pan des murs de ciment. Noir est indépendant, intelligent, violent et ne fait pas confiance aux adultes. Figure symbolique du gamin qui a grandi trop vite, et qui ne rêve plus, son équilibre, il ne le tient que de Blanc, petit frère, aussi pur et naïf que tout ce qui l’entoure est sale et pourri. Blanc a l’intelligence des enfants, une intelligence bien à lui qui voit au fond des êtres.
Le jour où un yakusa plus ambitieux que les autres cherche à transformer leur ville, les chats vont se défendre, toutes griffes dehors.

Amer Béton, dont le titre japonais est l’étrange et exotique Tekkon Kinkreet, n’est pas un film de yakusa, ni un film d’enfant. C’est une plongée pleine de poésie dans la vie d’êtres en demi-teinte, yakusas, apprentis, capitalistes, flics, clochards.  aucun n’est blanc, aucun n’est noir. Et au-dessus voltigent deux garnements qui vous crèvent le coeur.
Il s’agit d’un film d’animation, très éloigné de ceux que l’on peut voir en France, au style énergique et original. Il n’est pas destiné aux enfants, bien qu’il parle à celui qui est caché en chacun de nous.
Je le recommande chaudement à tous ceux qui veulent découvrir « autre chose »
Ensuite, si cela vous a plu, n’hésitez pas à lire le manga Amer Béton, réédité récemment, ainsi que les autres oeuvres de Taiyo Matsumoto.

***

Sinon, je me permets de faire un peu de publicité pour un swap dont le titre m’a fait immédiatement fondre : swap ciné livre, dans le Grenier de Madame Charlotte ^^

 
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Publié par le 11 février 2008 dans Non classé

 

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Opération Masse Critique

Il y a quelques jours, j’ai reçu une annonce du site Babelio dans ma boîte aux lettres. Il s’agissait de choisir des livres dans une sélection donnée et, après délibération, on peut être choisi pour recevoir et critiquer un des livres de son choix.
J’ai été sélectionnée ! ^o^/

Mais le site aurait besoin d’autres candidats donc, si cela vous dit, n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil !

 
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Publié par le 10 février 2008 dans Non classé

 

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Le Faucon de Malte, Dashiell Hammett

Le hard-boiled, moi, je connais pas. Entre le collège et le lycée, je suis passée directement d’Hercule Poirot au Dragon Rouge, sans passage par la banque ni la case départ. Roman noir, film noir, je suis une inculte. Et pour faire cours, les seuls policiers de ces années-là que je connaissent sont hitchcockiens.
Lire Le Faucon de Malte a donc été pour moi un grande première. Je le connais certes de réputation, visualise Humphrey Bogart et sait que cela concerne une statuette de faucon. A part ça, pas grand chose.

J’ai été donc extrêmement surprise par l’écriture très sèche de Dashiell Hammett, qui m’a d’ailleurs rebutée. C’est là que je me rends compte que la plupart des thrillers que je lis jouent beaucoup sur les descriptions, qu’elles soient psychologiques ou physiques (avec une sérieux penchant pour le gore) Se retrouver confronter à des personnages qui ne sont décrit que par leurs actions ou par leursdialogues est donc très destabilisant. Cela l’est encore plus quand toute l’histoire se déroule du point de vue d’un unique personnage, plus ou moins « extérieur » à l’intrigue, qui en plus est bien avare en propos !
J’ai eu du mal à me plonger dans ce roman, d’autant plus que j’ai rarement eu cette semaine plus d’une heure d’affilée pour lire. Ceci dit, je n’ai pas pu refermer le livre pendant tous les derniers chapitres, me retrouvant à lire en marchant, dans la rue, activité que je n’avais plus faite depuis au moins mes premières années de fac !
Je vais donc relire, d’ici quelques temps, Le Faucon de Malte, car je sais que je l’apprécierai beaucoup plus. Je suis également assez impatiente de découvrir d’autres romans hard-boiled et, qui sait, également combler mon vide culturel en matière de films noirs.

Ce roman faisait partie de mon colis Swap Brussollo.

 
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Publié par le 9 février 2008 dans lectures

 

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Bricolons nippon

Il faut en faire mille pour qu’un voeu se réalise…
Halala, mais où trouver mille feuillets à origami aussi jolis ?

En cherchant l’inspiration hier, me voici en train de surfer sur deux jolis sites qui visiblement n’attendaient que moi (mais ils attendront encore un peu cela dit) :
Japonmania, dont je trouve les prix relativement décents (mais toujours plus chers qu’au Japon malheureusement)
Fujiquilt, qui me fait envie d’aller sur Paris début mars, mais ça va être très compliqué (mais ils ont de jolis tissus, trop chers si vous vous lancez dans le kimono, mais pratiques pour le bricolage)

 
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Publié par le 9 février 2008 dans Non classé

 

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Fraizochocolat

Mon petit site a enfin subit une mise à jour. Il était temps, après plusieurs mois de silence radio. Bon, certes, j’essaie de travailler sur un projet plus important, et non destiné au net, mais c’était quand mêmeun peu honteux.
Et puis, suite à un gros blocage, une amie m’a conseillée d’écrire un petit texte à partir de quelques mots, juste comme ça, sans y réfléchir. Et la mini nouvelle a vu le jour, en une trentaine de minutes.
Voilà, ça donnera peut-être l’occasion à mes nouveaux lecteurs de découvrir ce que je fais sur mes traitements de texte…

 
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Publié par le 8 février 2008 dans écriture, site

 

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