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Archives Mensuelles: novembre 2009

Le week-end de la loose

Même si j’en ai eu beaucoup comme ça, mais là je pense avoir décroché le pompon.
Déjà il faut savoir que depuis dimanche soir je n’ai plus de télé (et je n’ai pas eu le courage d’appeler free), que depuis mardi je suis enfermée chez moi pour un truc qu’on ne sait pas ce que c’est, et qu’en fait la solitude imposée c’est quelque chose que j’ai beaucoup de mal à supporter nerveusement.
Ce week-end j’aurai du sortir trois fois. Je suis sortie une demi-fois. Rien vendredi soir, une escapade samedi qui a failli se finir dans les pommes parce que c’était une très mauvaise idée, et Lunélivre annulé parce qu’il ne faut pas prendre de risque. Trois sorties pour lesquelles je me faisais un plaisir d’être ce week-end, pour trois raisons différentes. Et…. rien.
C’est aussi la fin du nano et je ne pensais pas autant regretter de ne pas l’avoir fait.
Créativement (néologisme ?) cette semaine a été une catastrophe et la fatigue due à la maladie n’aide pas à prendre le tout avec le sourire.

Ceci dit il faut que je vous avoue quelque chose : mon père m’a fait le plus beau cadeau de Noël en avance du monde. Il veut une suite à Verre Brisé.
Ca m’a fait bizarre.
(Tous les écrivains en herbe vous diront que les relations au proche par rapport à l’écriture peuvent être très compliquées et souvent obscures, d’où ma surprise)
Je me dis que ça va m’aider jusqu’à la prochaine soirée où cette fois je ne serai pas malade et où je pourrai vraiment m’amuser.

 
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Publié par le 29 novembre 2009 dans écriture, vie

 

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Concours, oups, à l’eau…

J’ai longtemps attendu, repoussant les dates butoirs, et laissant même en réserve mes réponses hier soir, au cas où.
Mais voilà, faute de participations, le concours des deux ans ne peut se faire. J’avoue que je ne suis qu’à moitié étonnée, les interactions bloggueurs/internautes étant rarement « successfull » (j’en perds mon français), surtout ici (je suis toujours assez jalouse des blogs où ça marche en fait ^o^)
J’ai donc eu dans ma petite boîte aux lettres trois participations, dont une hors-sujet, ce qui, sincèrement ne me permet pas de clôturer le concours en bonne et due forme. C’est dommage.

Ceci dit, je tiens à remercier mes trois participantes qui recevront chacune une surprise pour Noël dès qu’elles m’auront envoyé leurs adresses respectives.

Merci à Marie pour ses manipulations colorées toujours de très bon goût et si justes (et qui me donnent envie de fraise en hiver, c’est mal)
Merci à Blacky pour un texte qui m’a beaucoup touché parce que j’ai toujours l’impression que les fans de quoique ce soit le sont depuis l’enfance et qu’ils ont été nourris aux fées au biberon alors qu’en fait pas du tout.
Merci à Silène qui m’a emmené en des endroits où mes pieds depuis rêvent de m’emmener.

 
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Publié par le 27 novembre 2009 dans blog

 

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J’ai deux ans…

Même si je triche.
Je ne savais pas trop dans quel sens écrire cet article (les résultats du concours arriveront ce soir)
Allais-je revenir sur tout ce qui s’est passé ici depuis deux ans, les bons passages comme les mauvais (bizarrement je ne me souviens quasiment que des mauvais) ?
Allais-je réussir à trouver le moment-clé où j’ai trouvé le bon équilibre entre vie privée (distillée de plus en plus entre les lignes), vie culturelle et travail littéraire ?
Allais-je donner des chiffres ? Moyenne de visiteurs à 30 par jour, des fois beaucoup plus, rarement beaucoup moins. Articles les plus lus : Twilight et, un temps, The Lost Room.
Cela fait presque dix ans que je tiens un blog et je suis passée par toutes les étapes : vie privée étalée plus ou moins au public (blogs ouverts à un moment où il y avait vraiment peu de lecteurs, puis blogs fermés), textes publiés pour être lu avec des succès très mitigés parce que le surfeur du net est, par définition, zappeur et paresseux… Je me rappelle avoir découvert les premiers frissons d’un « vrai » blog, un blog tel que je l’entendais, ici, en décortiquant la construction des Bracelets d’Emeraude, mon grand projet steam-punk. Là je tenais quelque chose : tenter d’expliquer à mes lecteurs anonymes toute les difficultés que j’éprouvais à créer une nouvelle histoire sans me mettre tout de suite à l’écrire.
D’ailleurs c’est à partir de là que je pense avoir eu mes premiers commentateurs « non amis », des vrais lecteurs virtuels, inconnus à mes yeux mais que je ne désespère pas de rencontrer un jour.
C’est peut-être ce que m’a apporté ce blog, au final : des gens. Les personnes qui ne sont pas familières du monde virtuel ont souvent du mal à voir ce qu’une rencontre sur le net peut apporter une fois qu’on commence à se connaître et, surtout, une fois que l’ont s’est rencontré « en vrai ».
Ca va un pe udans tous les sens mais finalement, comment fêter cet anniversaire ?
Peut-être tout simplement en montrant où j’en suis, aujourd’hui.

Déjà là :


Petit souvenir de Convention, à relire à chaque fois que je déprime, et que je compte bien remplir de tous ceux qui n’étaient pas là et de tous ceux qui étaient déjà partis.

Ensuite, je serai bien en dédicaces avec Hydromel au Salon du Livre de Lunéville ce dimanche 29 novembre. Je suis super excitée et comme je sais déjà que je vais vouloir renouveler l’expérience, il va falloir recommencer à bosser plus sérieusement et plus longuement sur mes textes.

Mes perles angéliques sont parues au milieu d’autres plus belles les unes que les autres ! Cela fait quelques semaines maintenant mais je n’avais pas vu passer le message ! Donc vous pouvez télécharger le document pdf sur le site du collectif Hydrae. J’en profite pour faire un peu de pub à deux auteurs du recueil, Marie-Anne Cleden (que vous pouvez aussi retrouver dans l’anthologie Hydromel) et Maëlig Duval qui, en plus d’être immensément douées, sont deux grenouilles des plus adorables ^o^

Je pense qu’en matière d’anniversaire, ça le fait assez bien non ?

 
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Publié par le 26 novembre 2009 dans écriture, blog, publication, salons

 

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La Convention des Grenouilles : vivement la prochaine !

Tout avait bien commencé en ce frais jour de novembre. Je retrouvai Lau à la gare de Strasbourg, bagages en main, apprenant par là-même que mon accompagnatrice possédait le Sésame de faire voyager en Première Classe les gens du commun. Ce fut grâce à elle également que je ne loupa point notre correspondance et que nous nous retrouvâmes, saines et sauves, en gare de Château-Thierry, à une heure où d’habitude la petite vieille que je suis est déjà en pyjama. De discussions en discussions, j’avais également découvert quelqu’un de génial, et ça, c’est déjà super cool.
Après ça a été un peu l’anarchie (et je passe à un ton moins travaillé).
Nous retrouvons donc Arnaldus et Garulfo à la gare, qui viennent de récupérer un Syven sauvée in extremis des trains fous, pour rejoindre le gite. Ebahie par ses retrouvailles (et parce que c’est mon caractère), je reste les oreilles grandes ouvertes et la bouche fermée, à quelques éclats de rire près. Nous atterrissons tambour battants au milieu de quelques personnes que je connais (Blacky, Roanne et NB) et d’autres que soit je ne connais pas, soit je n’avais jamais calculé avant (plein) Hiiiiiii !!!!!! Mais bon, on prend son courage à deux mains et on plonge dans la mare IRL.
C’est un peu le fouillis dans ma tête, et quelques verres de Jurençon ont aidé à me maintenir dans cet état mais je retiens plein de choses éparses :
– Le Clan SF que l’on pourrait pourtant croire si discret sur la mare, est en fait plus grand que je n’osais l’imaginer, tant et si bien que quelques idées ont germé entre Lau et moi au cours de note épique voyage de retour. Merci surtout à Arnaldus, Daerel et Alaric, pour des discussions passionnantes sur absolument TOUT, des classiques de la SF aux films de nanarland (je ne pensais jamais rencontré des gens qui s’intéressent vraiment à ça, et à toutes les séries télé que je regarde aussi) ;
– L’auto dédicace avec Macalys a enfin eu lieu, et j’ai donc aujourd’hui une anthologie enfin ornée d’une jolie patte ;
– Les multiples mots hyper gentil (+ 10000 !!!!!) sur mon carnet de chant font partie de mes nouveaus motos à lire et relire pendant les périodes sombres ;
– J’ai été hyper contente de voir une Blacky toujours très très très intéressée par Les Chasseurs (alors qu’elle me dit qu’elle n’aime pas particulièrement les vampires *-*) ;
– J’ai été monstrueusement touchée aussi par le soutien  et l’intérêt de plein de gens autour des Invisibles (notamment le Magic Duo et Misandre, dont je regrette finalement de n’avoir échanger des mots qu’au moment du départ) Là très franchement, j’avais encore une petite peur cachée au fond de moi de rencontrer d’autres permanents et vieux de la vieille, et là, hop, je pense que c’est une histoire définitivement bouclée ;
– Les lectures à voix hautes ont été très très appréciée, de Garulfo, Misandre, Black et Macalys qui, surprise, a sorti de son sac Au Guet ! (non mais vous rencontrez des gens aussi formidables souvent ?) ;
– Je remercie Delatas de m’avoir permis de m’immiscer un tout petit petit peu dans les conversations sur la Violette dont j’ai de plus en plus envie de participer à la phase III (parce que tout arrive) ;
– Arnaldus nous a converti au poker ;
– Avec mes voisines de chambrées, nous avons dû apprendre à nous servir d’un chauffage ;
– Daerel est un merveilleux jouer au Loup-Garou, mais Garulfo est la piiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire ;
– Le Jurençon était super bon ;
– Le discours de Syven était hyper émouvant ;
– J’étais super bien (et ça, comme d’habitude, c’est trop cool, parce qu’être à l’aise c’est super important)
– Et non, la SF n’est pas morte !!!!!!

Bon par contre le retour, quatre heure dans un bistrot qui aurait été vraiment glauque sans l’interdiction de fumer, presque deux heures à Nancy pour cause de syndrome pré-lundi, et retour à plus de minuit avec une gorge menaçante. Mais bon, ce n’était que onze heures dans un super week-end !

A part ça, j’ai encore eu des participations pour le concours, mais la dead-line est encore repoussée à mercredi ! Suite à plusieurs demandes 🙂

 
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Publié par le 23 novembre 2009 dans écriture, vie

 

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Dans la jungle, terrible jungle…

Le lion a été sérieusement alpagué ce jour, à 12h18 très précise (ou non, en fait j’ai pas regardé mon portable) Certes bosser sur un cahier en plein restau, c’est pas le plus simple, et en 20 minutes encore moins, mais quand même. Je tente de finir la scène inédite ce soir, et là, hop ! Je pense aussi finalement prendre mon Eee-PC demain dans le train, alors que je voulais m’alléger le plus possible, histoire de pouvoir bosser un peu.
HAHAHA !!!!!!

Maintenant il va falloir ne PAS s’arrêter en route comme la dernière fois, parce que c’est la page 6, et que j’en ai 15 à corriger comme ça. Oui madame, il paraît que mes chapitres font, niveau longueur, leur petit quintal (mais ça aurait pu être pire, j’aurai pu ne pas faire de chapitres du tout)

A part ça, à partir de demain 6h55, je n’ai plus le net. Ce jusqu’à dimanche 23h. Alors tenz vous bien, n’oubliez pas l’anniversaire (2 participants pour l’instant, nous sommes sur la sélette !)

Je réponds à mes mails en rentrant aussi.

Et voilà…

 
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Publié par le 19 novembre 2009 dans écriture

 

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La loi des endurances

Les deux dernières semaines n’ont pas été mauvaises, loin s’en faut (j’ai eu plein de petites joies venues égayer mes journées) mais elles ont été fatigantes. Il y a le boulot bien sûr, je suis une vraie limace quand il s’agit de s’habituer à un nouveau rythme, je me laisse trop facilement aller. Il y a l’ambiance au boulot, des fois bien, des fois moins bien, de périodes silencieuses de concentration et des grandes explosions de discussions pas toujours faciles à gérer quand on a du taff à rendre. Il y a l’atmosphère purement aérienne, une salle chauffée avec plein d’ordi, très secs, un peu comme ma chambre d’ailleurs, ou comme les transports en commun : après deux presque semaines de rhûme, me voilà avec des pics allergiques (éternuements et mal de crâne) qui ont bien failli m’achever hier. Il y a aussi les tracasseries de tous les jours, administratives le plus souvent, qui agacent.
Et puis il y ce lion dans la baignoire, oui oui, celui de la photo, qui me fout une trouille monstre. Je suis bloquée sur une foutue phrase de correction (phrase, pas phase je précise, pour dire à quel point ça me turlupine dans tous les sens) et comme d’habitude, j’ai tellement la trouille qu’elle me morde (et m’arrache la tête puisque je suis censée un peu être le dompteur qui me met le crâne entre ses mâchoires) que même les petits lionceaux à côté, je les laisse filer (j’ai raté un AT qui me plaisait et sur lequel j’avais commencé à bosser notamment)
Mais ce croc effrayant qui j’essaie à la fois de confronter et d’oublier ces derniers temps, il va bien finir par me faire autant d’effet qu’une prémolaire de lait dans la bouche d’un nouveau né : blanche, jolie, inoffensive et toute neuve. Avant vendredi.
Parce que si je veux profiter de l’émulation de ce week-end, il va bien falloir que j’arrive à passer ce truc-là d’abord !
Vu que tout le reste est quasi tout fait genre :
– commande de 2 kougloffs d’1 kg chacun : check
– thé de Noël : check
– billets de trains : check (et là ce fut dur hein)
– draps et serviette : check
– organisation taxi : check
– petites choses diverses de surprises : check
Reste à savoir comment je vais réussir à manger vendredi vu que je n’ai jamais assez de temps entre deux correspondances, et ça devrait aller.

Vivement, vivement, vivement…

[edit] Ah, il vous reste aussi trois jours pour le concours anniversaire. Et comme je ne suis pas là ce week-end, je vous laisse jusqu’à lundi. Soyez le plus nombreux possible ^o^

 
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Publié par le 17 novembre 2009 dans écriture

 

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Premiers pas très modestes

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Il est beau, il sent le neuf, il est arrivé chez moi, histoire d’apporter un peu de lumière à une journée très moyenne en matière d’écriture (sans m’en rendre compte, voilà deux semaines que je n’ai pas écrit un seul mot et j’en deviens presque malade, bref)
J’en profite pour signaler que je serai, a priori, en… dédicaces (hiiiiiiiiiiii) à Lunélivre le 29 novembre, si tout se passe bien, sur le stand des éditions Hydromel. J’attends confirmation et j’en reparle plus tard.

Pour cette semaine il *faut* que je me prépare un programme en béton, sans distraction possible (boulot-maison direct le soir), histoire de me remettre à fonctionner. Ca va être dur, le symptôme du « je suis nulle » ayant pris des actions sur 80% de mon pauvre crâne.

 
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Publié par le 15 novembre 2009 dans écriture

 

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World War Z de Max Brooks : témoignage post-Romero

 

Le narrateur avait une mission : rendre compte de la guerre mondiale déclenchée par l’émergence de zombies. Les interviews effectuées au cours de ses recherches sont jugées trop sentimentales, alors il se propose de les publier dans un livre. C’est celui que vous avez entre les main. Vous y lirez les témoignages de personnes d’horizons très différents, de l’apprenti terroriste palestinien à la gamine exilée américaine, vous saurez comment un officier chinois en arrive  voler un sous-marin nucléaire et pourquoi les chiens étaient si importants. Une vision globale de l’humanité menacée par quelque chose d’incroyable et mortel. Mais les hommes restent des hommes, entre égoïsme et volonté de survivre pour les citoyens lambda, censure et guerre atomique pour les puissants.

World War Z est un livre étonnant sur les survivants de Romero. Max Brooks (fils de Mel Brooks) évite les limitations du livre chorale, qui aurait été extrêmement confus si il y avait inséré ne serait-ce que la moitié des personnages créés. Il évite aussi le sentimentalisme excessif, les interviewés ayant eu le temps de « digérer » leur vécu.
Quelques développements sont vraiment originaux, d’autres plutôt politiquement incorrect (ou justement politiquement correct ?), pointant du doigt la déliquescence des médias, les politiques inefficaces des grandes puissances, celles plus radicales mais efficaces d’Etats jugés de nos jours pas forcément recommandables ou sujets à interrogations, etc, etc.
Quelques spectacles racontés font aussi froid dans le dos, sans que le livre bascule dans le gore extrême.

Une excellente surprise !

****

Je rappelle qu’il vous reste à peine une semaine pour participer à l’anniversaire du blog, qui risque d’être tout bonnement annulé faute de suffisamment de participations (au moins trois ce serait déjà miraculeux ici)

 
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Publié par le 15 novembre 2009 dans lectures

 

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Changement de point de vue : Madame Invisible

Est-ce que vous avez remarqué que c’est toujours quand on n’a rien sous la main pour écrire que l’on a des idées ? Si, sans doute, un peu comme on se persuade que les colis de la Poste n’arrive jamais correctement parce que ce qui se passe mal se mémorise plus facilement que ce qui se passe bien. Bon, je ne suis pas certaine de l’acuïté de la comparaison mais passons…
Or donc, c’est quasiment toujours en passant devant la Fac de Lettres pour rejoindre le centre ville et faire un crochet par mon magasin de tissus préférés que j’ai le déclic. Et jamais rien pour le noter.

J’ai le complexe de la femme invisible. C’est comme ça, un subtil mélange de complexe d’infériorité et d’asociabilité latente. Je me soigne, même si j’ai des sacrées crises de paranoïa encore de temps en temps (trop souvent à mon goût). Une des façons d’exprimer ça, c’est de l’écrire. Mon bon détective du surnaturel aura donc à faire à un met ou à un autre à une jeune fille qui disparaît parce qu’on l’oublie (un mini texte sur elle était parue dans l’antre-lire sous le titre de l’Evaporée)
Et puis il y a Gil (les Invisibles reposent entièrement sur le thème de l’invisibilité mais c’est mon héroïne qui la caractérise le mieux) Sauf qu’à vouloir décrire ce traumatisme personnel, je l’ai transformée en fille molle et faiblarde. On repassera non seulement pour l’attractivité du personnage mais aussi pour la cure par l’écriture, pas très efficace (c’est plus une action de se morfondre à ce niveau-là)
C’est alors qu’en relisant les analyses de mes bêtas afin de reconstruire le fil de correction sur le forum des grenouilles que je suis revenue sur une scène qui avait plu parce que tranchant singulièrement sur les autres. Gil s’y montrait certes paranoïaque et effacée (pas dans le sens de timide) mais aussi retorse, violente et clairement sadique.
Dzing !
Et si elle prenait plaisir à cette faculté d’être oubliée ? Si, dès avant le début de l’histoire, elle avait pris un malin plaisir à observer son monde sans être vue, développant une certaine aversion teintée de cynisme envers ses semblables, à peine plus inéressants que des écrous, ou moins, sachant la passion de Gil pour la mécanique ?
Je suis partagée entre le pitoyable (trouver ça au bout de plus d’un an de correction !) et le jubilatoire.

 
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Publié par le 7 novembre 2009 dans écriture

 

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Les films de filles…

En attendant d’aller voir Jennifer’s Body (ce que je ne désespère pas de faire d’ici mardi) j’ai ressorti hier soir un DVD depuis longtemps acheté mais jamais visionné, conseillé par Caro : Ginger snaps.

gingersnaps

Ginger snaps n’est pas un film très « aidé » pour trouver son public : sorti directement en DVD, les jaquettes sont immondes (pas celle-ci, mais alors celle de mon exemplaire… Yeurk…) et les résumés plus à même de séduire l’adolescent boutonneux que la nénette en mal de film d’ado. Celui que j’avais sur mon boîtier mettait en avant la gémellité de soeurs trop proche l’une de l’autre (Whé ! Des sous-tensions lesbiennes ! Trop fort !) et le caractère nymphomane d’une des deux (trop kool !!!!!) De quoi ne PAS regarder le film.
Sauf que ça n’a rien à voir.
Ginger et Brigitte sont deux soeurs de 15 et 16 ans. Leur relation fusionnelle et leur fascination pour la mort (elles simulent et photographient leurs propres suicides) les rangent dans la catégorie freak du lycée qu’elles fréquentent, déclenchant la haine des autres filles et le dégoût / attrait des garçons. Père absent et mou, mère trop fofolle et bébête, les soeurs vivent dans leur monde et comptent bien ne pas en sortir.
Jusqu’à la nuit où, alors qu’elles zonent dans un parc, Ginger se fait attaquer et mordre par un loup-garou. La morsure arrive en même temps que ses premières règles tardives, et à partir de là le couple fusionnel craque et se déchire : Ginger devient la « salope » que ses camarades de classe voyaient en elle, tandis que la très renfermée Brigitte va devoir prendre sur elle pour protéger sa soeur.
Un film extrêmement efficace non seulement sur son thème fantastique (les films de loups-garous sont la plupart du temps assez ratés) mais aussi sur le thème adolescent, Ginger Snaps est un vrai film « de filles », que les garçons devraient aussi regarder pour essayer de comprendre un peu par quoi on peut passer quand on devient une femme (et je ne parle pas de sa première coucherie)

***

A part ça, je tiens à signaler que l’anniversaire du blog arrive à grand pas ! Toujours pas de participation, tss, tss… Voir sur la colonne de droite pour plus de renseignements.

***

Mon article « à succès » reste toujours celui sur Fascination. De temps en temps je reçois encore des commentaires et le dernier m’a beaucoup fait rire.

 
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Publié par le 7 novembre 2009 dans blog

 

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